Un homme d'affaire lisant un livre.
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Président du Mouvement Desjardins de 2000 à 2008, Alban D’Amours affirme que les coopératives peuvent être un contrepoids aux « dérives » du capitalisme, notamment la «dictature du court terme» et la tendance à la «prolétarisation de la propriété privée» à la sauce Uber. Et parce que les coopératives sont représentatives de la population et qu’elles responsabilisent leurs membres, elles constituent une école de la démocratie. Mais attention, ce livre est bien davantage qu’un plaidoyer en faveur d’une institution qui a structuré le Québec moderne. Il constitue principalement et surtout une agréable leçon d’histoire, racontée avec doigté, des 30 dernières années de Desjardins. Embauché par Claude Béland en 1988,

Alban D’Amours explique, à travers son parcours, comment Desjardins a voulu relever les défis de l’adaptation de son modèle d’affaires à de nouvelles réalités. Et ce, en cherchant à conserver ses valeurs, à savoir la recherche du consensus, l’affirmation du rôle des dirigeants élus, l’obtention d’une rentabilité « suffisante et rassurante » et la préservation de sa fibre coopérative.

Alban D’Amours, Le coopératisme, un antidote aux dérives du capitalisme : Réflexions ancrées dans mon parcours chez Desjardins, Québec, Presses de l’Université Laval, 2019, 189 p. Également disponible en format numérique, gratuit pour les abonnés de la Grande Bibliothèque.