Homme d'affaire sur une route droite face à un soleil levant.
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C’est fait, l’année 2020 est terminée. Pour certains, c’est une délivrance, pour d’autres, c’est du pareil au même. Le fait est que 2020 nous a fait entrer dans une nouvelle ère, dans un nouveau monde.

Selon le World Economic Forum, la pandémie nous a propulsés de l’ère de l’information à l’ère de la sagesse et de la perspective. Cette déclaration implique une transformation majeure du rôle que vous jouez et de votre responsabilité à l’égard de vos clients.

Décortiquons cette déclaration ensemble…

Propulser

Le verbe propulser signifie «faire avancer par une poussée»; bref, faire un pas de géant. Plusieurs études ont démontré que nous avons connu l’équivalent de 10 ans de progrès technologiques en quelques mois (vous l’avez sûrement vécu : signature électronique, télétravail, bureau sans papier, etc.).

La même chose s’est produite dans les comportements des gens. La pandémie a mis au définos valeurs et nos priorités de vie.

Habituellement, ce «retour aux sources» survient plus tard dans la vie des gens et de manière individuelle. La pandémie a créé un mouvement collectif vers ce retour aux sources ‘ nous l’avons vu dans les derniers mois par le nombre de gens qui déménagent en banlieue, le nombre de gens qui font du pain, un jardin, etc.

L’ère de l’information

Depuis plusieurs années maintenant, nous sommes dans une ère d’information – plus de contenu, d’information, de technologie (allô robot-conseiller !). Et selon Sandvine, une société de gestion de réseaux située à Waterloo, en Ontario, «le trafic Internet mondial a augmenté de plus de 40 % entre le 1er février et le 19 avril 2020, la quasi-totalité de cette augmentation se produisant en mars et avril».

Ce trop-plein d’information nous a fait basculer dans l’ère suivante.

L’ère de la sagesse et de la perspective

Lorsqu’il y a trop d’information, lorsque les gens vivent beaucoup d’émotions, ils sont en quête d’un leader. D’une personne qui a la capacité de remettre les choses en perspective pour eux, de les ramener «sur le droit chemin» et surtout d’ouvrir la porte du monde des possibilités ‘ oui, leur vie de rêve est possible ‘, de mettre au jour leurs désirs profonds (car plusieurs ne savent (car plusieurs ne savent pas ce qu’ils veulent réellement), de mettre en lumière une vie alignée sur leurs valeurs et de les guider continuellement dans cette direction.

Cette nouvelle ère demande des habiletés différentes de votre part, tant dans le savoir-faire que dans le savoir-être. Soit:

  1. D’être plus qu’un conseiller; d’être un guide, un sage, un coach.
  2. D’être plus qu’un expert; d’être un entrepreneur dans sa globalité.
  3. D’être plus qu’un informateur; d’être un interlocuteur.
  4. D’être plus qu’un créateur de valeur ajoutée; d’être un créateur de chaleur ajoutée.
  5. D’être plus qu’un leader «prédicateur»; d’être un leader incarné qui inspire et que l’on veut suivre.

Je crois sincèrement que cette ère favorisera les gens de «profondeur» bien au-delà de ceux qui sont plutôt «vendeurs», les conseillers qui ont une mission forte d’aider les gens à s’épanouir, à se réaliser réellement, bien au-delà d’un plan financier. Cette nouvelle ère fait du plan un simple outil afin d’accomplir quelque chose de beaucoup plus grand dans la vie des clients.

Je termine avec une citation de Jean Fourastié qui représente cette nouvelle ère : «La machine conduit l’homme à se spécialiser dans l’humain.»

Sara Gilbert est stratège d’affaires et coach certifiée pour Développement des affaires Strategist(e) stratégie d’affaires. Lorsqu’il y a trop d’information, lorsque les gens vivent beaucoup d’émotions, ils sont en quête d’un leader.