RÉPONDANTS EN PLEIN EXERCICE

De s’assurer de prendre des notes et de bien documenter les conversations avec la clientèle.
De bien évaluer le risque des portefeuilles des clients.

D’assurer le suivi des appels et le suivi des commentaires des clients.

D’obtenir des délais raisonnables pour l’application de nouvelles règles, par exemple le MRCC 2.

De trouver la manière de traiter tous les clients équitablement, qu’ils soient importants ou petits.

Toute la réglementation concernant le marketing et la publicité est plus difficile à appliquer.

Les frais que nous demandons sont élevés, et il n’est pas toujours facile de les expliquer.

Tout ce qui concerne la conformité. Elle explose, et c’est devenu insoutenable.

La mise à jour des fichiers des clients. Nous avons tous un peu de difficulté à interpréter le cours d’une action dans le futur. Sur trois conseillers, on peut arriver à trois conclusions différentes sur le risque associé.

RÉPONDANTS EN ASSURANCE

La combinaison de différentes réglementations. Par exemple, entre les règles de sécurité financière et les règles en valeurs mobilières.

Les préavis de remplacement. Ils sont souvent mal remplis.

La conformité en général. Particulièrement, pour les conseillers plus expérimentés qui doivent s’adapter aux nouvelles règles.

La présomption de culpabilité lors de plaintes non fondées.

La convenance des placements et la divulgation de leurs frais et de leurs honoraires.

L’étude des besoins du client en assurance vie.

La tenue du dossier client : ce qui doit être conservé, ce qui doit être détruit, et ce, dans les temps requis.

L’assurance vie, en raison de la lourdeur des procédures et des préavis de remplacement.

RÉPONDANTS EN ÉPARGNE COLLECTIVE

Remettre le prospectus après les transactions en fonds communs et en assurance vie, tout en y expliquant les avantages et les inconvénients.

L’ensemble de la réglementation sur les divers formulaires ou documents qui sont requis pour démontrer qu’on fait du bon travail.

Le plus difficile n’est pas la réglementation, mais de bien connaître son client.

Comme la réglementation est écrite en termes juridiques, je dirais de mieux la comprendre et de la vulgariser.

Tout ce qui concerne la documentation, comme le manque de notes aux dossiers ou ceux qui ne sont pas adéquatement documentés.

La nouvelle loi sur la répartition des portefeuilles, qui est déjà en place en Ontario et qui devrait bientôt arriver au Québec.

Quelle devrait être la prochaine priorité de Louis Morisset, de l’AMF ?

RÉPONDANTS EN PLEIN EXERCICE

La simplification et l’harmonisation entre les différents organismes d’autoréglementation.

Assurer un équilibre entre la réglementation et son impact sur l’industrie. Il faut protéger les consommateurs, mais aussi rester concurrentiels.

S’assurer que le public qui investit reste bien protégé et que les gens qui commettent des fautes soient sanctionnés plus sévèrement.

S’assurer que les règles applicables dans les petites firmes soient les mêmes que celles des grandes firmes pour éviter qu’il y ait deux poids, deux mesures.

Trouver le moyen de réduire les barrières d’entrée sur le marché.

Pour les nouveaux règlements, s’assurer de consulter tous les intervenants, soit les conseillers et le public.

Maintenir les règles actuelles et se pencher sur la réglementation qui favorise les grandes institutions financières au détriment des petites firmes.

S’assurer du respect des règles et obtenir plus d’uniformisation dans les règles entre les banques, les compagnies d’assurance, les valeurs mobilières et les planificateurs financiers.

Être en mesure de mieux gérer les sujets qui ont des délais trop longs.

RÉPONDANTS EN ASSURANCE

Réévaluer la conformité. Au départ, nous n’en avions aucune, et maintenant, nous en avons trop.

Consulter davantage les membres avant de prendre des décisions.

Éliminer les ventes sans permis par des organisations à des concessionnaires ou à d’autres associations.

Assurer la présence de conseillers indépendants forts dans l’industrie.

Assurer des vérifications plus rigoureuses dans certaines firmes et éviter les scandales des dernières années. Travailler davantage notre image de représentant, de courtier et de conseiller financier.

Avoir une meilleure structure en place pour encadrer les courtiers et les firmes en assurance qui ne se sont pas adaptées aux changements.

Redorer l’image des conseillers et augmenter leurs compétences.

Faire en sorte que ce soit moins bureaucratique. Pour le moment, ça ressemble à la tour de Babel ou encore aux douze travaux d’Astérix.

S’assurer de la survie du système de distribution indépendant.

Bien protéger les clients des conseillers qui abusent.

Être plus clair dans la réglementation pour éviter les zones grises.

RÉPONDANTS EN ÉPARGNE COLLECTIVE

Continuer à promouvoir la littératie financière et entamer une réflexion en profondeur sur les divulgations faites aux clients. Trop d’informations… tuent l’information.

Simplifier les processus afin de faciliter l’entrée en carrière et la pratique.

Resserrer son budget, car les permis coûtent cher.

Réviser l’application du MRCC 2 pour enlever l’obligation de divulgation des commissions.

Obtenir une harmonisation de la réglementation et des pratiques de l’industrie entre le domaine de l’assurance et celui des valeurs mobilières.

Investir autant d’effort sur les petites firmes et sur les grandes entreprises. On a l’impression que les plus petites sont moins ciblées.

Statuer officiellement sur le sort de la réglementation en épargne collective. Plusieurs consultations faites par l’AMF n’ont jamais été mises en oeuvre.

Quelle pratique que vous considérez peu éthique souhaiteriez-vous voir disparaître ou être mieux encadrée ?

RÉPONDANTS EN PLEIN EXERCICE

Les commissions sur les achats exagérés ou le churning.

La gestion des conflits d’intérêts, notamment à cause du vieillissement de la population.

Le conflit d’intérêts entre les analystes payés par les firmes alors qu’elles font du financement corporatif.

Les banques ou les caisses qui obligeraient les clients à transférer leurs REER d’une autre institution pour accorder une marge de crédit ou un prêt. C’est contre la loi, mais ils le feraient régulièrement.

La vente de fonds avec des frais de sortie et la vente de fonds distincts avec des frais de gestion très élevés.

De vendre des fonds communs avec des frais de sortie.

Les prêts leviers devraient être interdits ou limités aux clients qui ont des actifs importants.

La vente de fonds communs avec des frais différés et le manque de transparence concernant les frais de gestion. La rémunération versée sur la vente de produits d’assurance n’est pas transparente.

Les différences entre les corps de métier. Nous mêlons les titres professionnels entre conseillers en services financiers et gestionnaires ou courtiers en valeurs, représentant de fonds, etc.

Les fonds à frais reportés. Cette technique doit être mieux encadrée et justifiée pour chaque client. Aussi, mieux encadrer les produits structurés.

RÉPONDANTS EN ASSURANCE

Le remplacement de polices de façon trompeuse avec une mauvaise analyse des besoins financiers.

La vente de produits sans représentant.

La rémunération incluant des transactions qui favorisent le représentant au détriment du client.

Les préavis de remplacement qui sont mal remplis.

Les frais administratifs de sortie imputés aux clients par certaines firmes d’assurance.

Le droit de vendre son permis, ce qui permet à des concessionnaires automobiles ou même à des entreprises de détail de s’introduire dans l’industrie de l’assurance.

Les ventes de produits par Internet devraient être éliminées.

Le remplacement des contrats d’assurance devrait être mieux encadré.

L’accès au permis d’assurance doit être mieux encadré. Particulièrement en ce qui à trait aux prérequis.

Les ventes croisées en assurance par les institutions bancaires.

L’appropriation de fonds est la priorité ainsi que la non-divulgation claire et nette des renseignements requis pour le client. De plus, les concours de vente directe devraient être abolis.

RÉPONDANTS EN ÉPARGNE COLLECTIVE

Les bonus mensuels sur les volumes d’affaires.

Les formulaires signés en blanc sur des promesses faites aux clients.

Encadrer l’affichage de rendements qui sont supposément garantis.

La vente de produits en investissement par des conseillers en sécurité financière qui n’ont pas les connaissances pour faire ce type de vente.

Le churning qui consiste à faire rouler un portefeuille de manière à générer des commissions.

Que les fonds distincts soient traités de la même façon que les fonds communs. Les exigences sont plus faibles pour les fonds distincts, et les représentants qui les vendent n’ont pas à se soumettre à la même conformité que ceux qui vendent des fonds communs.

Les courtiers de plein exercice qui utilisent des fonds communs avec des frais de sortie. Comme les frais sont déduits du rendement, on ne peut pas vraiment savoir combien le courtier facture.

Les transactions qui ne favorisent pas le client.

Il y a des firmes, plus petites, qui font miroiter des rendements exceptionnels à des clientèles mal avisées.