L’étude, commanditée par l’organisation internationale LIMRA, s’attarde aux comportements des consommateurs et aux tendances à plus long terme observées sur le marché de l’assurance vie et des prestations du vivant.
« Depuis 2006, les Canadiens sont passés à travers une récession, ce qui a réduit la portion de leur revenu qu’ils accordent à des dépenses discrétionnaires, explique Cheryl Retloff, directrice senior de la recherche chez LIMRA. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant de voir que la détention d’assurance vie est en baisse.»
Les Canadiens semblent conscients du fait qu’ils sont sous-assurés, selon LIMRA. En effet, le trois quarts des ménages canadiens qui ont des enfants soutiennent qu’ils auraient de la difficulté à joindre les deux bouts si l’un des deux conjoints perdait la vie.
Selon le sondage, le premier facteur cité par les Canadiens lorsqu’on leur demande pourquoi ils n’achètent pas d’assurance vie est leur perception que c’est un produit coûteux et le fait que ce n’est pas une priorité pour eux.
Face à face
Les Canadiens continuent de compter sur leur conseiller pour les questions d’assurance. En effet, 76 % des répondants disent préférer acheter leurs produits d’assurance dans le cadre de rencontres en personne avec un professionnel. Cette façon d’acheter devance d’autres moyens comme Internet ou le téléphone.
Parmi les ménages qui préfèrent acheter leur assurance autrement qu’auprès d’un conseiller, 11 % aiment mieux acheter sur Internet alors que 6 % optent pour le téléphone ou la poste.
Aux États-Unis, les consommateurs comptent moins sur leur conseiller en matière d’assurance puisque 57 % des répondants ont dit préférer acheter leurs polices lors de rencontres face à face.
« Notre recherche démontre que six millions de Canadiens croient qu’ils ont besoin de davantage d’assurance et que les trois quart de nos répondants préfèrent acheter leur assurance auprès d’un conseiller. C’est la preuve qu’il y a beaucoup de potentiel de vente sur le marché canadien», indique Cheryl Retloff.
Toutefois, les tendances de recrutement dans l’industrie démontrent que 14 % de moins de professionnels ont été recrutés en 2012 par rapport à 2006. Le fait qu’il y ait moins de professionnels et que les canaux de distribution indirects, comme internet par exemple, soient moins utilisés risque de poser problème à l’industrie canadienne de l’assurance, selon LIMRA.
Le sondage a été mené auprès de 3200 ménages canadiens et les résultats ont été pondérés pour représenter tous les ménages canadiens.