Selon une recherche pilotée par un économiste du National Bureau of Economic Research (NBER) des États-Unis, les 10 plus grands gestionnaires d’actif contrôlaient 23,4 % du marché boursier américain en 2016.

Quelques décennies plus tôt, en 1980, la proportion était de 5 %.

Étant donné que les transactions boursières des mégagestionnaires représentent des sommes plus élevées qu’auparavant, la volatilité s’accroît.

La recherche donne l’exemple du Total Return Fund de PIMCO. À la suite de la démission, en septembre 2014, de son dirigeant Bill Gross, ce fonds avait subi une vague de retraits atteignant 51 G$ US en deux mois, ce qui a dû être compensé par des liquidations forcées d’actif.

Outre ces événements perturbateurs, les rééquilibrages de fonds ainsi que des transactions de même nature faites en même temps dans plusieurs fonds de mégagestionnaires font également osciller l’aiguille de la volatilité.

Selon les chercheurs, une hausse de 1 % de la propriété du marché boursier américain accroît la volatilité de 12 à 15 points de base, par rapport à une moyenne quotidienne de 3,5 %.