« Nous avons une entente avec une firme de l’Ouest canadien qui devrait être annoncée d’ici la fin du mois de décembre, a-t-il déclaré en entrevue à Finance et Investissement. Ce sera notre premier bureau dans la région. D’ici la fin de l’année 2015, nous devrions avoir un, sinon deux, bureaux dans l’Ouest canadien.»

Cette transaction viendra renforcer les activités hors-Québec de 3Macs. La firme montréalaise a d’ailleurs annoncé cette semaine qu’elle faisait l’acquisition de Castellum Capital Management, une société torontoise spécialisée dans l’investissement socialement responsable pour les investisseurs, les institutions et les fondations.

« Castellum se joindra à notre filiale en propriété exclusive Les Conseillers en Placements MacDougall, explique Randie Ambrosie. Avec cette transaction, nous pouvons dire que la moitié de nos revenus proviennent maintenant de nos activités en dehors du Québec »

Cette filiale fournit des services de gestion de placement sur une base discrétionnaire à des successions, des particuliers et des investisseurs institutionnels. L’arrivée de Castellum ajoutera deux professionnels de l’investissement à cette division qui en comptera désormais quatre.

«Les Conseillers en Placements MacDougall représentent actuellement 10 % de nos revenus, mais nous croyons que d’ici deux ans ce sont plutôt 25 % de nos revenus qui pourraient provenir de cette filiale », indique Randie Ambrosie.

Rappelons que plus tôt cette année, 3Macs a aussi conclu une entente avec Valeurs mobilières Desjardins (VMD) qui lui a permis de faire l’acquisition de deux succursales de VMD en Ontario. Randie Ambrosie n’avait alors pas caché ses intentions de donner à 3Macs une place de choix sur le marché canadien.

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« D’ici deux ans, nous devrions avoir quatre ou cinq bureaux dans l’Ouest canadien, prévoit-il. Nous serons alors sur la bonne voie vers une présence pancanadienne complète. »

En août 2014, 3Macs a aussi annoncé son investissement dans une plateforme technologique de Fidelity Clearing Canada. Randie Ambrosie compte d’ailleurs sur les moyens technologiques et la taille de sa firme pour continuer de croître sur le marché canadien.

« Nous voyons beaucoup de petites firmes d’investissement qui se retrouvent à passer la majorité de leur temps sur l’administration et la conformité au lieu de faire ce qu’elles préfèrent, soit servir leurs clients, observe-t-il. Nous pouvons les aider en prenant en charge ce genre de chose. »