startup – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 30 Oct 2023 00:34:25 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png startup – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les startups, résilientes face aux perturbations économiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-startups-resilientes-face-aux-perturbations-economiques/ Mon, 30 Oct 2023 10:34:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96981 Selon le Global Startup Ecosystem Report de 2023.

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L’année 2022 n’a pas été sans défis pour les startups. Après une croissance fulgurante en 2021, l’économie mondiale des startups a été frappée par des perturbations mondiales, des crises énergétiques et une inflation croissante, provoquant des incertitudes sur le marché. Cela a entraîné une réduction significative des transactions en Amérique du Nord, notamment une chute de 41 % des transactions de série B+, révèle le Global Startup Ecosystem Report (GSER) 2023.

Le rapport, qui en est à sa 11e édition, s’appuie sur une analyse de données provenant de 3,5 millions de startups réparties dans 290 écosystèmes mondiaux. Il en ressort que la Silicon Valley maintient sa position dominante en tant que premier écosystème mondial de startups, suivie par New York et Londres qui se partagent le deuxième rang.

Toutefois, des mouvements ont été observés dans le classement. Les villes de Boston et Beijing ont quitté le top 5, remplacées par Los Angeles et Tel-Aviv qui ont grimpé à la quatrième et cinquième place. Singapour se démarque par un saut impressionnant, passant de la 18e à la 8e place.

Parmi les villes canadiennes, Toronto-Waterloo (17e), Vancouver (30e) et Montréal (40e) ont chacune conservé leur position dans le classement. Preuve de sa dynamique entrepreneuriale, le Canada a vu naître 18 licornes en 2021 et 15 en 2022. Une part significative de ces jeunes pousses valorisées à plus d’un milliard de dollars est issue de l’écosystème montréalais.

Nouvelle dynamique de financement

L’environnement économique mondial actuel a changé la donne pour de nombreuses startups. Globalement, bien que moins de jeunes pousses aient été financées en 2022, elles ont reçu des sommes plus importantes.

La situation s’est davantage corsée en Amérique du Nord, qui a connu une baisse de 26 % des financements de démarrage, la plus forte de toutes les régions. Une situation qui peut s’expliquer par la présence de plusieurs écosystèmes matures incitant les investisseurs à financer des entreprises établies plutôt que de prendre des risques avec de nouvelles startups. Face à la prudence des capitals-risqueurs, de nombreuses startups envisagent d’autres moyens de financement, tels que le sociofinancement, l’endettement et l’investissement dans les technologies de l’information.

Malgré les défis, le GSER reste optimiste quant à l’avenir de l’écosystème mondial des startups, soulignant le rôle essentiel que jouent les entrepreneurs dans la relance économique et la capacité d’adaptation du secteur face à l’adversité.

Michal Michaeli, directrice du développement économique international et de la technologie au Tel Aviv Global & Tourism, souligne que les crises peuvent être des moments propices pour l’émergence de startups. « Il est bien connu que les meilleures entreprises naissent en temps de crise ou de ralentissement », déclare-t-elle, suggérant que les entreprises créées maintenant pourraient avoir un grand potentiel de réussite dans les années à venir.

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BNP Paribas : À la poursuite des futurs Lightspeed et Nuvei https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bnp-paribas-a-la-poursuite-des-futurs-lightspeed-et-nuvei/ Fri, 20 Oct 2023 09:51:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96927 En marge du Forum Fintech Montréal.

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BNP Paribas est à l’affût de jeunes pousses nord-américaines à fort potentiel technologique, prêtes à exporter leurs innovations financières en Europe. Mathieu Soulé, responsable du C.Lab Americas, le laboratoire d’innovation du groupe européen à San Francisco, est les yeux et les oreilles du groupe dans ce domaine. Il était de passage à Montréal en septembre dans le cadre du Forum Fintech pour débusquer des startups prometteuses dans le domaine des technologies financières.

Le Canada offre un terrain fertile pour le développement de fintechs dans l’industrie de la finance, estime Mathieu Soulé. Il souligne l’essor des fintechs de paiement et de l’assurtech, tandis que le secteur du crédit immobilier et de la finance durable se distinguent également, avec des innovations nées à Montréal telles que la plateforme hypothécaire Nesto ou encore Novisto, qui met à profit l’IA dans la gestion des données ESG.

Le marché canadien se caractérise par sa taille réduite et un nombre de joueurs limité, ainsi que par des réglementations provinciales spécifiques, qui différencient le paysage financier canadien de celui des États-Unis, résume le spécialiste français de l’innovation et des investissements. Depuis avril 2020, Mathieu Soulé est responsable du C.Lab Americas, une cellule de veille sur les technologies émergentes. Auparavant il a été partenaire de capital risque pour le fonds BNP Paribas Solar Impulse, qui investit dans des startups spécialisées dans les technologies climatiques. Il a également dirigé l’Atelier BNP Paribas pour les Amériques, une cellule de veille.

Durant ces années, il a été le témoin privilégié de la naissance de la scène fintech en Europe. Il a aussi assisté à l’évolution de l’écosystème américain, marquée par l’essor des technologies de paiement, avec des joueurs comme Paypal, Stripe et Lightspeed, l’apparition des premières banques en ligne (néobanques), le développement des robots conseillers et l’émergence de l’assurtech.

Les nouveaux défis des fintechs

Les fintechs font face à des défis de financement, soulève Mathieu Soulé. On assiste à un recul important des investissements par rapport à 2021 dans ce secteur. Au niveau mondial, les étapes de financement des fintechs ont réuni 45 G$ pendant les deux premiers trimestres de 2021, selon des données de Pitchbook. En 2022, elles ont récolté 24 G$ durant la même période. En 2023, les diverses rondes de financement ont levé 5 G$.

« Les cycles de financement sont plus longs, et certaines startups ont dû réduire leurs coûts pour contrôler la consommation de trésorerie (cash burn). On a également assisté à une vague de licenciements dans l’écosystème. Pourtant, de nombreuses startups cherchent à collaborer avec des institutions financières, offrant ainsi une opportunité pour les banques de générer des revenus sans réaliser d’investissements massifs », rapporte Mathieu Soulé. Il croit qu’« on a touché le fond de la cuve du côté des investissements », et qu’un début de reprise se fait sentir aux États-Unis.

Certains domaines tels que la cybersécurité et l’intelligence artificielle, restent en revanche relativement stables sur le plan du financement, malgré la réduction des investissements dans les fintechs. Ces technologies continuent d’être adoptées rapidement, en dépit de la crise du financement, indique l’expert.

Les fintechs au service de la planète

Outre la finance embarquée (embedded finance), qui permet aux entreprises d’intégrer rapidement la fonction paiement à leur chaîne de valeur, et les technologies de crédit au point de vente (Buy now, Pay later), les fintechs s’intéressent de plus en plus aux enjeux environnementaux. Comment les services financiers peuvent contribuer à rendre la planète plus verte : la question passionne Mathieu Soulé. Il mentionne que BNP Paribas a investi notamment dans Plan A, une startup allemande qui mesure l’empreinte carbone des entreprises, et dans Chargepoint, une jeune pousse qui conçoit des bornes de recharges pour voitures électriques. Le groupe s’est également récemment associé avec des partenaires, dont Amazon, pour lancer « Decarb Fast Track », un programme qui vise à aider les industriels européens à réduire leur consommation d’énergie. « Plus vite on aide les entreprises de taille intermédiaire à mesurer leur taille carbone, plus vite elles réduiront leur empreinte. C’est un exemple de comment les boites de services financiers peuvent contribuer à accélérer la transition énergétique. »

Démocratiser l’accès à l’assurance

BNP Paribas étend aussi ses investissements dans des marchés émergents. Elle a participé au début du mois à une ronde de financement de 650 M$ dans InsuranceDekho, principal acteur de l’assurtech en Inde. Au Brésil, le groupe a conclu un partenariat avec Neon, l’une des principales fintechs du pays, afin d’offrir des services de protection financière, d’assurance vie et de biens.

Un des objectifs du groupe consiste à repérer dans ces régions les futurs carrefours d’audience ainsi que de nouveaux canaux de distribution pour les produits financiers, « car l’assurance traditionnelle vendue en agence bancaire ne correspond plus aux besoins des consommateurs des pays émergents », indique Mathieu Soulé. Le développement de nouveaux acteurs financiers est par ailleurs facilité par l’accès à Internet et aux téléphones intelligents, notamment en Chine et en Amérique latine.

La collaboration entre des fintechs et des institutions financières offre donc de nombreuses opportunités de croissance pour l’industrie. Un exemple concret : le partenariat entre la Montréalaise Hopper et NubanK annoncé en juillet qui permet à la banque en ligne brésilienne d’offrir des services de réservation de voyages à ses clients. « Pour une fintech canadienne comme Hopper, signale Mathieu Soulé, travailler avec la plus grande néobanque hors de Chine était de la science-fiction il y a encore 10 ans. »

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Accélérateur de prospérité Intuit : une startup québécoise sélectionnée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/accelerateur-de-prosperite-intuit-une-startup-quebecoise-selectionnee/ Tue, 20 Oct 2020 12:08:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75800 La compagnie d'assurance vie en ligne Emma fera partie des huit membres de la cohorte.

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Emma services financiers, qui est spécialisé dans la distribution d’assurance vie en ligne, a été sélectionnée par l’Accélérateur de prospérité Intuit, fruit d’un partenariat entre Intuit et Highline Beta.

Les huit entreprises qui feront partie de la cohorte de cet accélérateur ont été sélectionnées en raison de leur détermination à mettre au point des solutions technologiques qui aideront les consommateurs, les travailleurs autonomes et les PME à composer avec les défis financiers dus à la COVID-19.

« Au cours des prochains mois, cette collaboration avec l’écosystème d’entreprises en démarrage nous permettra d’innover de façon rapide et réfléchie. Nous avons l’occasion de toucher encore davantage la vie des Canadiens et des Canadiennes après le passage de la COVID-19, et c’est une grande source d’inspiration pour moi. », assure David Marquis, directeur national d’Intuit Canada.

L’Accélérateur de prospérité Intuit cherche à résoudre les problèmes financiers des consommateurs et des petites entreprises canadiennes. Le programme est entièrement virtuel et dure quatre mois.

Les huit membres de la cohorte peuvent recevoir jusqu’à 20 000 $ de financement pour mettre à exécution leur projet pilote. Ils ont également accès à du mentorat et à des ateliers pour perfectionner leurs programmes.

« Les huit fantastiques entreprises qui forment le premier groupe nous ont impressionnés par le calibre de leurs présentations, et je suis absolument ravi de travailler avec elles, affirme Benjamin Yoskovitz, associé fondateur de Highline Beta. Elles s’attaquent à des problèmes complexes, de l’accès à des conseils financiers au traitement de la paie, en passant par la planification successorale et l’assurance vie. Nous sommes heureux de soutenir ces entreprises et sommes impatients de voir les nouvelles solutions qui naîtront de cette collaboration. »

Les projets pilotes qui seront développés pendant ces quatre prochains moins devront mettre au point des solutions pour deux segments distincts :

  1. préparer les consommateurs à des événements cruciaux de la vie;
  2. aider les petites entreprises à développer leur résilience en cette période d’incertitude et pour l’avenir.

Emma est une startup québécoise qui permet de soumettre rapidement et en ligne une assurance vie. L’émission d’assurance est instantanée et ne nécessite aucun examen médical ni appel téléphonique. Il est également possible d’annuler l’assurance vie à tout moment et les consommateurs peuvent se faire entièrement rembourser s’ils ne sont pas satisfaits dans les 15 premiers jours.

MICA Cabinets de services financiers est l’un des partenaires fondateurs de Emma services financiers.

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Hardbacon veut créer une IA capable de prédire les variations de la Bourse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hardbacon-veut-creer-une-ia-capable-de-predire-les-variations-de-la-bourse/ Thu, 16 Jul 2020 12:12:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67708 La fintech obtient un financement conditionnel de 50 000 $ pour ce projet.

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La société Hardbacon, qui s’est donnée pour mission de démocratiser les finances personnelles et l’investissement, veut développer une intelligence artificielle (IA) capable de prédire le prix des actions.

Pour cette idée, la société a reçu un financement de 50 000 $ accordé dans le cadre du Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada (PARI CNRC).

Concrètement, Hardbacon développe un système de notation de titres, qui sera basée sur l’intelligence artificielle, pour aider les investisseurs à choisir des actions en Bourse. Les notes générées par son IA seront affichées dans l’application mobile de Hardbacon ou seront disponibles sous licence aux institutions financières qui souhaitent utiliser ces notes, ou les offrir à leurs clients.

« De nombreux utilisateurs de Hardbacon nous demandaient de leur dire dans quoi investir, explique Julien Brault, PDG de Hardbacon. Jusqu’à aujourd’hui, nous avons refusé, jusqu’à ce qu’un de nos employés nous présente un article universitaire prometteur qu’il avait écrit sur la possibilité d’utiliser l’intelligence artificielle pour générer des notations prédictives. Nous sommes reconnaissants que le PARI CNRC ait accepté de soutenir ce projet. »

Hardbacon active pendant la crise

Hardbacon refuse décidemment de rester à la traîner. Récemment, la startup québécoise lançait une nouvelle version de son application mobile pour aider les Canadiens avec leurs finances pendant la pandémie.

Elle en a également profité pour modifier son slogan passant de « Investis comme un pro » à « Mon coach financier ». Ce changement permettait de souligner la nouvelle mission que se donnait la fintech, soit d’aider les Canadiens dans tous les aspects de leur finance.

« En cette période d’incertitude, tout le monde est stressé en matière de santé et de finances; on a peur d’être malade et d’infecter les autres, nos investissements ont fondu et on ne sait même pas si on va encore avoir un emploi dans deux semaines, explique Julien Brault. On ne peut rien faire pour la santé, mais Hardbacon peut offrir un accompagnement au niveau des finances à tous les Canadiens. »

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Senso obtient un financement de 3 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/senso-obtient-un-financement-de-3-m/ Fri, 10 Jul 2020 12:08:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67592 Cet argent permettra notamment à la startup fintech de se tourner vers le marché américain.

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Senso, une startup d’analyse prédictive au service des institutions financières fondée en 2017, a conclu une ronde de financement de 3 millions de dollars (M$). Menée par Mendoza Ventures et Breakaway Growth, cette ronde effectuée en pleine pandémie, inclut la participation de Luge Capital, Rising Tide, BDC et iNovia Capital. Elle permettra à IA Senso d’étendre ses activités aux États-Unis et d’élargir son offre de produits.

« L’équipe de Senso est en train de redéfinir la manière dont l’industrie des services financiers mobilise l’analyse prédictive au moment crucial de l’histoire où ils en ont le plus besoin, estime Adrian Mendoza, le directeur associé de Mendoza Ventures. Les institutions financières nécessitent un avantage concurrentiel pour offrir une expérience client exceptionnelle. Ceux qui adoptent la stratégie orientée sur la donnée de Senso pourront fidéliser et améliorer leur rentabilité en confiance. »

La plateforme proposée par Senso permet aux institutions financières de réaliser des modèles prédictifs afin d’anticiper davantage le comportement des clients pour mieux les servir. Pour ses prédictions, la plateforme utilise les données propriétaires et de tiers partis. La technologie de Senso s’applique à l’ensemble des produits de crédit, y compris les hypothèques, les cartes de crédit, les points de vente, l’automobile et les prêts étudiants.

« Plus que jamais, les institutions financières de toutes tailles doivent avoir une approche proactive et centrée sur les données pour personnaliser leurs offres afin qu’elles répondent parfaitement aux besoins des clients au moment opportun et ainsi regagner leurs confiances et les fidéliser », soutient Saroop Bharwani, le PDG et cofondateur de Senso.

Senso a participé à la cohorte inaugurale de l’accélérateur d’entrepreneurs torontoise NextAI en 2017 et à celle de Techstars en 2018.

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Les startups frappées de plein fouet par la crise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-startups-frappees-de-plein-fouet-par-la-crise/ Wed, 27 May 2020 12:17:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66593 Nombre d’entre elles ont dû procéder à une vague de licenciements.

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Près du quart des startups canadiennes (23,9 %) ont effectué des licenciements en raison de la pandémie, équivalent à une proportion de 5,5 % de la main-d’œuvre totale, selon un rapport de Prospect et BDC Capital.

Ce rapport a été réalisé à partir des offres d’emploi et des données d’enquête recueillies entre janvier et avril. Dans l’ensemble, la création d’emplois dans les jeunes pousses canadiennes a chuté de plus de 60 % en avril.

La grande majorité des startups (73 %) ont également réduit leurs embauches et environ le tiers (36 %) ont carrément interrompu leurs embauches pour ce qui est d’un avenir prévisible.

Certaines catégories de travailleurs sont plus touchées que d’autres par ces licenciements. Ainsi, les employés en marketing et communication, en génie logiciel et en produits ont été particulièrement frappés.

Malgré les vagues de licenciements de ces dernières semaines, certaines startups ont recommencé à procéder à des embauches, dont certaines qui avaient dû se départir de leurs employés. On peut ainsi penser à la société Top Hat d’EdTech qui avait licencié 3 % de son équipe, mais embauche maintenant activement dans son département produits et ingénierie. CareGuide, qui avait également dû se départir d’une partie de sa main-d’œuvre, s’efforce maintenant de réembaucher certains membres de son équipe.

Le coronavirus a également eu un gros impact sur la levée de capitaux,. Ainsi plus de la moitié des personnes sondées (60 %) prévoyaient de lever des fonds cette année ou avaient commencé à la faire. Parmi celles-ci, 39 % ont décidé de reporter leur démarche à une date ultérieure.

Toutefois, certains investisseurs continuent de chercher des entreprises où placer leurs fonds. La société Hockeystick, basée à Toronto, a dressé une liste des bailleurs de fonds les plus actifs au Canada afin de faciliter l’accès rapide des jeunes entreprises aux ressources financières.

Ce rapport est le premier d’une nouvelle série trimestrielle qui fera état de la demande de talents dans le secteur des jeunes pousses technologiques au Canada et « établira un point de référence » pour les progrès réalisés et la direction qu’emprunte le secteur.

« Nous sommes fiers d’annoncer la publication de notre premier rapport public, l’état des talents en démarrage : Q1 à COVID-19, a déclaré Marianne Bulger, PDG de Prospect. Ce rapport, et ceux qui suivront, visent à accroître la profondeur et la fréquence des données publiées sur l’état de la demande de talents dans le secteur des jeunes pousses technologiques au Canada. »

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Une application pour venir en aide aux finances des Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-application-pour-venir-en-aide-aux-finances-des-canadiens/ Thu, 14 May 2020 13:00:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66373 L’application lancée par Hardbacon devrait leur permettre de stabiliser leurs finances durant la crise de la COVID-19.

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La startup québécoise Hardbacon, qui s’est donné pour mission de démocratiser les finances personnelles et l’investissement, lance une nouvelle version de son application mobile. Poursuivant l’objectif d’aider les Canadiens avec leurs finances en cette période de crise, la startup a intégré, dans son application, qui se connecte aux comptes de banque et d’investissement de ses utilisateurs et leur fournit tout ce dont ils ont besoin pour prendre le contrôle de leurs finances, des fonctionnalités de budgétisation et de planification.

« On s’en allait déjà dans cette direction, mais quand on a vu les millions de pertes d’emplois et les marchés boursiers s’effondrer, on s’est relevé les manches et on a accéléré le développement des fonctionnalités de budgeting », explique Julien Brault, PDG de Hardbacon.

Hardbacon, qui a obtenu 1,1 million de dollars en financement l’année dernière, a également été plus loin. Alors que son application n’était disponible que sur abonnement, elle devient désormais gratuite avec une version Premium offerte pour 99,99$ par année ou 12,99$ par mois.

La version Premium permet aux utilisateurs de suivre leurs investissements avec l’app et d’ajouter plusieurs comptes de banque ou d’investissement. La version gratuite permet quant à elle d’analyser ses dépenses, couper dans ses abonnements payants et d’ajouter des objectifs financiers. L’application vise à aider l’utilisateur à atteindre les buts qu’il s’est fixés par l’entremise d’un accompagnement automatisé.

Le slogan de la startup a également été modifié passant de « Investis comme un pro » à « Mon coach financier ». Ce changement reflète la nouvelle mission que s’est donnée Hardbacon qui est d’aider les Canadiens dans tous les aspects de leurs finances.

« En cette période d’incertitude, tout le monde est stressé en matière de santé et de finances; on a peur d’être malade et d’infecter les autres, nos investissements ont fondu et on ne sait même pas si on va encore avoir un emploi dans deux semaines, explique Julien Brault. On ne peut rien faire pour la santé, mais Hardbacon peut offrir un accompagnement au niveau des finances à tous les Canadiens. »

L’application est disponible et téléchargeable sur l’App Store et dans Google Play.

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Plus de « consentement » sans réel consentement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-de-consentement-sans-reel-consentement/ Wed, 08 Apr 2020 11:50:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65604 La nouvelle startup, iagree AI, permet de lire rapidement et comprendre les conditions d’utilisations avant de les accepter.

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Iagree AI est une jeune startup montréalaise qui aide les consommateurs à réduire leur risque de fraude, en leur permettant d’identifier les clauses suspectes dans les Termes & Conditions et les Politiques de Confidentialité, à l’aide de l’intelligence artificielle (IA).

Cette idée est venue à Charles LeSieur de son expérience personnelle. « J’avais le sentiment de passer mon temps à cocher des cases en disant que j’acceptais ceci et, évidemment, dans l’immense majorité des cas je ne les lisais pas. J’avais une espèce de conflit interne, je me disais je suis en train de mentir », raconte le fondateur de la startup en entrevue avec Finance et investissement.

Après avoir réalisé qu’en tapant certains mots clés, comme le signe de dollar ou « données privées », il était possible de passer rapidement à travers ces politiques, Charles Lesieur a compris qu’il y avait une opportunité d’automatiser la lecture de ces longs documents grâce à l’IA et plus particulièrement grâce au traitement du langage.

« L’idée assez simple c’est d’avoir une IA qui va analyser ce contrat pour moi et en faire ressortir les points principaux ou les points qui nécessitent mon attention, s’il y en a », précise Charles LeSieur.

Charles LeSieur était alors familier avec l’IA puisqu’il travaillait chez Stradigi AI Inc., une entreprise qui réalise des travaux et des algorithmes sur l’IA pour d’autres entreprises. S’il travaillait alors pour la partie commerciale, il était déjà au fait de ce qu’était réellement l’IA et ce qu’elle pouvait faire.Il a donc facilement fait le saut de la commercialisation à la technologie.

À partir de son expérience personnelle, qu’il a enrichie de discussions sur Internet et de rencontres avec des avocats spécialisés en la matière, Charles LeSieur a fait ressortir trois thèmes essentiels que l’on trouve dans ce genre de contrat :

  1. Les notions financières : y a-t-il des pénalités ou des pièges à l’abonnement et l’utilisateur devra payer des frais incroyables en acceptant les termes et conditions? « C’est un point important, on parle ici du portefeuille des gens », commente-t-il.
  2. La collecte de données : ce point-ci soumet le consommateur à un risque de fraude. La question est donc : quelles données vont être collectées? Vont-elles être partagées ensuite?
  3. La propriété intellectuelle : sur certaines plateformes, l’utilisateur va partager des photos ou du contenu. Abandonne-t-il une licence à ces plateformes qui leur permet de faire ce qu’elles veulent avec le contenu créé par l’utilisateur?

Après avoir déterminé les thèmes jugés essentiels, l’IA a été entraîné à les reconnaître en lui montrant des exemples de phrases sur ces thèmes dans des Termes & Conditions.

Aujourd’hui le taux de précision de iagree AI est autour de 93 %.

Une entreprise bien entourée

L’entreprise qui va fêter son premier anniversaire ce mois-ci a déjà participé à de nombreux programmes de soutien aux startups.

Il fait ainsi parti du Centech (ÉTS). Iagree AI avait été sélectionnée pour la phase d’accélération de trois mois en mai 2019 et fait maintenant partie du programme d’incubation de deux ans. « C’est un suivi sur du long terme pour ce qui est presque le quotidien d’une startup. Ils te mettent en relation pour des tarifs très préférentiels avec des comptables, des avocats et un coach personnel », décrit Charles LeSieur.

En plus de Centech (ÉTS), iagree AI participe également au programme Startup en résidence de Desjardins. Contrairement à Centech, ce programme n’est pas sur concours. Il nécessite un parrain à l’intérieur de l’organisation que le produit intéresse et qu’il juge intéressant pour Desjardins.

« Eux leur focus, c’est en tant qu’institution. Qu’est-ce qui nous intéresse dans ton produit, comment on peut t’aider, où tu résous des problèmes chez nous et comment tu dois te positionner. C’est très intéressant d’avoir ce focus », s’enthousiasme Charles LeSieur.

Et récemment, iagree AI a été sélectionné pour faire partie du programme d’accélération Next AI. Ce programme dure six mois et offre des cours et l’accès à des mentors.

« Là, c’est vraiment la partie technique qui est intéressante pour nous. On est en relation avec un tas d’experts et de spécialistes techniques de l’IA de Montréal qui nous accompagnent pour développer des fiducies. »

Un produit pour tout le monde

Si iagree AI a déjà un pied dans l’industrie de la finance et les institutions bancaires, Charles LeSieur destine son programme à tout le monde. Il y en aura donc deux versions, explique-t-il, une gratuite pour monsieur et madame tout le monde et une payante pour les institutions financières.

« J’en reviens un peu à la genèse du produit : on veut que monsieur et madame tout le monde soient capables de mieux se protéger, de comprendre ce à quoi ils consentent, de prendre des décisions plus éclairées sur internet et donc de se protéger éventuellement de la fraude et d’avoir un peu leur mot à dire sur les services qu’ils utilisent et acceptent », explique Charles LeSieur.

Mais en plus de ces utilisateurs, iagree AI aura aussi des clients comme Desjardins et les autres grandes institutions financières.

« On a découvert en parlant autour de nous que le genre de problèmes liés à l’acceptation trop rapide de termes et conditions sur Internet coûte très cher aux banques. Dans l’immense majorité des cas, une banque va couvrir lorsqu’un consommateur est victime d’une fraude », raconte Charles LeSieur.

Le produit proposé par iagree AI ne résoudrait bien sûr pas tous les problèmes de fraude, mais vu que ceux-ci coûtent particulièrement cher (en 2017 la fraude aux États-Unis a coûté près de 16 milliards de dollars (G$)), la moindre solution pourrait permettre d’économiser plusieurs millions de dollars.

Pour ses clients, iagree AI proposerait une licence Chrome labellisée à leur propre image. L’offre serait également bonifiée pour offrir par exemple, des services anti hameçonnage ou d’autres services de sécurité plus ou moins classiques.

Le produit fonctionne comme une extension de Chrome, il suffit simplement de l’installer sur son navigateur et qu’il soit confronté à une page d’acceptation de termes et conditions pour qu’il fonctionne.

Pour le moment, il existe une version bêta pour Google Chrome, mais comme la plupart des navigateurs reposent sur Chromium, un navigateur web libre qui sert de base à plusieurs autres navigateurs, il sera rapidement disponible pour d’autres navigateurs. Il existe ainsi déjà une version alpha pour Mozilla Firefox, ce qui rend facile de le porter après sur Opera et Microsoft Edge.

La COVID-19, une opportunité?

Si la pandémie risque d’être particulièrement néfaste pour les startups, Charles LeSieur tente de voir le côté positif.

« Il y a une nouvelle vague d’utilisateurs qui commencent à faire des choses qu’ils ne faisaient pas avant, justement des achats en ligne. Donc, effectivement, la fraude va augmenter et notre outil peut servir pour endiguer cette vague », relève-t-il.

Cette crise soulève aussi une question autour de la vie privée et des données personnelles. Les scandales autour de Zoom et leur politique de confidentialité montre effectivement le besoin d’avoir un service comme celui que propose iagree AI qui permettrait de mieux comprendre ces politiques avant de les accepter, indique Charles LeSieur.

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Une jeune fintech londonienne évaluée à 5,5 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-jeune-fintech-londonienne-evaluee-a-55-g/ Fri, 06 Mar 2020 12:48:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64694 PLANÈTE FINANCE - L’appétit pour les applications fintechs bancaires ne se dément pas malgré le Brexit.

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La fintech anglaise Revolut a été évaluée à 5,5 milliards de dollars (G$) ce qui en fait l’une des startups fintechs les plus précieuses d’Europe, et ce, même si elle est toujours déficitaire.

En 2018, Revolut a enregistré des recettes de 58,2 millions de livres (99,4 millions de dollars canadiens), contre 12,8 millions de livres en 2017, révèle Bloomberg. L’entreprise a déclaré une croissance de 380% du nombre de clients actifs quotidiens en comparaison de l’année précédente et elle vise 100 millions de clients dans les cinq prochaines années (alors qu’elle en compte un peu plus de 10 millions aujourd’hui).

Il est intéressant de voir que, malgré le Brexit, la startup compte bien être présente dans toute l’Europe, ce qui prouve l’engouement pour les applications fintechs bancaires. Dans un communiqué, celle-ci a effectivement annoncé que les 500 millions de dollars (M$) qu’elle a réussi à lever lors d’une récente ronde d’investissement lui serviront à développer ses produits et accroître ses opérations bancaires à travers tout le territoire européen.

Revolut prévoit ainsi accorder des prêts aux clients de services bancaires aux particuliers et aux entreprises, étendre ses comptes d’épargne au-delà du Royaume-Uni et améliorer son service à la clientèle.

« Notre objectif est de déployer les opérations bancaires en Europe, d’augmenter le nombre de personnes qui utilisent Revolut pour leurs opérations quotidiennes, et de viser la rentabilité », affirme Nik Storonsky, le directeur général de la fintech, dans ce communiqué.

Un marché concurrentiel

Les sociétés de technologie financière offrant une alternative aux banques traditionnelles évoluent dans un environnement très concurrentiel. Peu de temps avant Revolut, soit en août dernier, c’était la société suédoise de transferts de paiements et de banque Klarna qui avait réussi à faire passer sa valeur post-marginale à 5,5 G$.

Revolut joue maintenant des coudes avec des entreprises comme Monzo et Starling Bank. Pour se distinguer, la fintech a renforcé ses rangs en 2019 en engageant l’ancien directeur financier de la Metro Bank Plc, Dave MacLean, comme directeur financier et en nommant Martin Gilbert, directeur de Standard Life Aberdeen, comme président.

La société compte également ajouter 1 000 employés d’ici la fin de l’année aux 2 000 qu’elle compte actuellement, selon Nik Storonsky.

Le financement porte à 836 millions de dollars le total que Revolut a réuni lors de rondes d’investissement tenues principalement avec l’aide de la société américaine de capital-risque TCV, qui a également investi l’année dernière dans la société londonienne fintech WorldRemit, qui aide les gens à envoyer de l’argent au-delà des frontières.

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Toujours plus d’actifs gérés par des conseillers-robots https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/toujours-plus-dactifs-geres-par-des-conseillers-robots/ Wed, 18 Dec 2019 13:12:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63224 Au cours des trois premiers trimestres de 2019, les actifs gérés par des conseillers numériques ont augmenté de 10 %.

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Les actifs gérés numériquement ont atteint un total de 283 milliards de dollars (G$) au troisième trimestre de 2019, selon le nouveau rapport du Groupe Aite, une firme de consultants. Et, bien que ce chiffre soit inférieur au taux de croissance de 15 % observé en 2018, le Groupe Aite soutient que le marché des services-conseils en robotique atteindra 1,26 billion de dollars d’ici la fin de l’année 2023.

Le segment du marché du conseil numérique qui observe la croissance la plus rapide dans ce domaine est celui des sociétés de gestion de patrimoine à service complet, même si pour le moment ces sociétés ne contrôlent que 8 % des actifs, selon un article récent d’Investment News.

Selon le directeur de recherche de la pratique de gestion de patrimoine du Groupe Aite, Aite Pirker, ce segment devrait continuer à être le secteur qui connaîtra la plus grande croissance en matière d’actifs gérés numériquement dans les prochaines années.

« De nombreux facteurs pousseront les entreprises de services complets à accroitre leurs actifs numériques, comme la possibilité d’une réglementation qui pourrait nécessiter des changements à l’offre de produits aux clients fortunés, les stratégies qui sous-tendent le service à la clientèle et la demande des clients pour des outils de placement numériques », écrit-il dans le rapport Aite.

La négociation sans commission, une aubaine

Aite Pirker estime également que la négociation sans commission deviendra une aubaine pour les robots-conseillers offerts par les maisons de courtage à escompte. Ces dernières contrôlent déjà plus du tiers (35 %) des actifs numériques et le directeur de recherche de la pratique de gestion de patrimoine du Groupe Aite affirme que ce segment pourrait gagner encore 10 points de part de marché supplémentaire d’ici 2023.

« La perte de millions de dollars de revenus de commissions, ainsi que le passage à long terme à des revenus à honoraires, serviront probablement de catalyseur pour la croissance des plateformes d’investissement numérique payantes des maisons de courtage à escompte et en ligne », écrit-il dans le rapport.

Pour appuyer ses propos, Aite Pirker souligne que plusieurs maisons de courtage à escompte ont amélioré leur offre de conseils numériques avant le passage à la négociation sans commission au début du mois d’octobre. Par exemple, Schwab a lancé de nouveaux portefeuilles (Intelligent Porfolios premiums) et Merrill a ajouté des conseillers humains à son robot de placement dirigé.  Cela démontrerait que ces entreprises considèrent les conseils numériques comme la clé de leur modèle d’affaires à mesure que les revenus sont moins liés au versement de commissions.

« Les solutions d’investissement numériques, qui sont payantes, permettent d’obtenir des revenus réguliers grâce aux frais de gestion sur les actifs et peuvent également intéresser les clients existants, habitués de longue date aux transactions, qui recherchent peut-être une gestion de portefeuille à faible coût et des services connexes, comme la planification financière », ajoute-t-il.

Un certain tri à venir

Pour le moment les startups captent 16 % des actifs numériques, soit 45 G$. Mais Aite Pirker s’attend à ce que ces entreprises perdent les deux tiers de leur part de marché actuelle à mesure que la concurrence et la croissance s’accélèrent.

Selon lui, pour survivre, les startups devront faire évoluer leur modèle économique, alors pourquoi pas en y ajoutant des fonctionnalités de chèque et d’épargne.

« Les startups doivent chercher activement à éliminer les points faibles auxquels font face les clients des institutions financières », commente-t-il.

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