S&P 500 – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 22 Jun 2021 12:05:22 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png S&P 500 – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Plus de CA exclusivement masculins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-de-ca-exclusivement-masculins/ Tue, 22 Jun 2021 12:05:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80603 Les firmes du S&P 500 prônent la diversité.

L’article Plus de CA exclusivement masculins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les conseils d’administration (CA) entièrement masculins ont disparu parmi les entreprises figurant à l’indice S&P 500.

Il ne restait plus qu’une seule firme du S&P 500 à ne compter aucune femme parmi son CA. Mais désormais, une telle situation appartient au passé.

L’entreprise américaine de semi-conducteurs Monolithic Power Systems était depuis trois mois la seule firme de l’indice boursier vedette à ne compter aucune femme parmi ses administrateurs. En nommant Carintia Martinez, la directrice des systèmes d’information de l’entreprise aérospatiale franco-italienne Thales Alenia Space, la firme américaine a mis fin à cette exception, relève Bloomberg.

La nomination n’a pas été sans mal pour Monolithic Power Systems, qui a mis une année afin de trouver sa première administratrice depuis 2016. L’entreprise s’était engagée à nommer une femme à son CA quand elle a rejoint le S&P 500 en février.

Cela faisait deux ans que les CA du S&P 500 comptaient chacun au moins une femme. Les pressions s’accentuent depuis des années pour mettre fin aux CA entièrement masculins. Ces pressions proviennent non seulement des investisseurs institutionnels, mais aussi des employés et des clients, souligne Bloomberg.

L’arrivée de davantage de femmes dans les CA est facilitée par les départs à la retraite d’hommes âgés. Le pourcentage d’administrateurs féminins dans les CA du S&P 500 a augmenté en mai pour atteindre 29,7%. L’agence de publicité Omnicom Group demeure l’entreprise accueillant le plus de femmes sur son CA. Ces dernières représentent 67% des postes d’administrateurs de la société.

L’article Plus de CA exclusivement masculins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
FNB du S&P 500 : couvrir ou ne pas couvrir, telle est la question https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/fnb-du-sp-500-couvrir-ou-ne-pas-couvrir-telle-est-la-question/ Tue, 22 Sep 2020 13:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75162 Qu'en est-il de la performance des fonds indiciels jumeaux d'actions étrangères ?

L’article FNB du S&P 500 : couvrir ou ne pas couvrir, telle est la question est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Peu d’investisseurs remettent en question les bienfaits de la diversification des portefeuilles d’actions à l’extérieur du Canada. Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) offre maintenant la possibilité d’investir dans des paniers indiciels d’actions américaines et internationales à des tarifs presque dérisoires.

Une autre innovation importante est l’apparition des fonds indiciels jumeaux d’actions étrangères, soit deux fonds identiques, sauf que l’un inclut une couverture contre les fluctuations des devises et l’autre pas. Ces paires de fonds indiciels sont apparues avant 2000 dans le marché des fonds communs et vers 2013 dans le marché des FNB. Seulement parmi les trois plus grands fournisseurs canadiens (RBC iShares, BMO et Vanguard), 34 paires de FNB jumeaux sont offertes. Ce n’est donc pas le choix qui manque.

Le présent article s’intéresse particulièrement à la performance des FNB et des fonds communs jumeaux reproduisant l’indice S&P 500. Ce choix comporte plusieurs avantages.

Tout d’abord, il en existe plusieurs (nous en avons retenu cinq), ce qui aide à valider les observations.

Ces fonds sont exposés à une seule devise (le dollar américain), ce qui permet de mieux isoler les différents facteurs influençant l’efficacité de la couverture.

Par ailleurs, ces fonds détiennent tous le même portefeuille d’actions, ce qui facilite les comparaisons.

Finalement, nous avons déjà réalisé une étude (publiée en 2010) sur la performance des fonds de l’indice S&P 500 avec couverture de devises, qui concluait que cette couverture comportait des coûts implicites très élevés, de l’ordre de 1,50 % par année en moyenne pour la période 2006-2009. Nous pourrons donc confirmer ou infirmer ce résultat sur la base de nouvelles données.

Raisons de couvrir

La Bourse américaine et le billet vert ont tous les deux performé brillamment sur les marchés internationaux depuis que ce dernier a atteint la parité avec le dollar canadien (CA) à la fin de 2010. Aussi bien dire une éternité, même pour les investisseurs à long terme. Or, il n’existe aucune garantie que cette performance se poursuivra. Lors de la période 2000-2010, l’inverse a prévalu, alors que le dollar américain (US) s’est lourdement déprécié par rapport au huard. Voir le graphique ci-dessous.

Voici trois raisons qui devraient vous inciter à envisager de couvrir le risque de devise en tout ou en partie.

1. Les actions américaines constituent une portion importante du portefeuille. Si la proportion de vos actions américaines est minime, l’effet du dollar US sur votre portefeuille sera négligeable. Mais si, à l’inverse, votre répartition stratégique de l’actif exige une pondération importante en actions américaines, la devise aura un impact important sur le rendement. Tout le monde aime les devises lorsqu’elles s’apprécient, mais les déteste lorsque l’inverse se produit. Parlez-en aux investisseurs canadiens qui détenaient un fonds du S&P 500 en 2003, alors que le rendement de près de 29 % en dollars US a chuté à moins de 6 % à cause de la dégringolade du billet vert par rapport au dollar CA.

2. Vous investissez pour payer des dépenses qui seront effectuées en dollars CA. Si, comme moi, vous aimez l’hiver, vous envisagez peut-être de prendre votre retraite au Canada. Si votre portefeuille a pour mission de financer des dépenses en dollars CA, alors vous serez moins tolérant au risque de devises.

3. Votre tolérance à perdre de l’argent à cause des devises est limitée. Il arrive parfois que le dollar CA s’apprécie pendant de nombreuses années.

Si vous croyez que l’exposition au dollar US est peu risquée, lisez bien ceci : entre 2001 et 2007, le billet vert a perdu 41 % de sa valeur face au huard. Et pendant ce temps, la Bourse canadienne surpassait largement la Bourse américaine.

À ce moment, l’investisseur risque de perdre patience avec ses actions américaines à cause de cette contre-performance. On connaît la suite : les actions américaines et le dollar US ont depuis tous les deux connu une période en or. Bref, si une couverture – ne serait-ce que partielle – du risque de change peut vous aider à persévérer avec vos actions américaines, vous devriez l’envisager sérieusement.

Raisons de ne pas couvrir

S’il existe de bonnes raisons pour couvrir, l’inverse est tout aussi vrai. En voici quelques-unes.

1. Le dollar US a souvent un effet parachute lors des crises graves. Lors des crises importantes, le dollar US est parfois adopté comme valeur refuge, ce qui signifie que les pertes sur vos actions américaines sont en partie amorties par l’appréciation de la devise. Par exemple, lors de l’année 2008, l’indice S&P 500 a fourni un rendement de 37 % en devise locale, mais le recul a été nettement moins important (- 23 %) une fois converti en dollars CA.

Pendant la même période, la Bourse canadienne a reculé de 33 %. Le même phénomène s’est produit lors de la crise de février et mars derniers. Comme investisseur, vous ne pouvez pas éviter les crises boursières, mais vous pouvez structurer le portefeuille pour en temporiser l’impact. L’exposition au dollar US a de bonnes chances de vous donner un coup de pouce à cette fin.

2. Vous aurez besoin de dollars US à l’avenir. Si vous prévoyez acheter une copropriété ou une maison de campagne aux États-Unis, ou encore si vous prévoyez y voyager fréquemment à la retraite, le dollar US devient carrément moins risqué par rapport à votre situation personnelle.

3. La couverture du risque de devise est dispendieuse. Les fonds jumeaux sont une véritable délivrance pour l’investisseur qui souhaite se couvrir contre le risque de devises. Sans ces produits, vous seriez obligé de gérer vous-même un portefeuille de contrats à terme sur devises pour réaliser la couverture. En adoptant un FNB ou un fonds commun couvert contre les fluctuations du dollar US, vous déléguez cette tâche au gestionnaire du fonds.

Toutefois, mes recherches m’ont appris que la couverture de devises ne peut pas faire un travail parfait. Dès que la valeur des actions en portefeuille fluctue, le montant des contrats à terme sur devises devient soit trop élevé, soit insuffisant. Cette imperfection de la couverture, appelée «effet résiduel de devises» ou «ERD», aurait tendance à s’annuler dans le temps si le dollar US et l’indice S&P 500 fluctuaient indépendamment l’un de l’autre. Mais en réalité, leur corrélation s’est avérée constamment négative depuis l’adoption du régime de change à taux flottant en 1971.

Nous avons procédé à une analyse de l’efficacité des opérations de couverture à l’aide des données sur les fonds jumeaux. En effet, puisque la couverture de la devise est tout ce qui distingue ces fonds les uns des autres, nous pouvons calculer avec précision l’effet des frais de transaction et l’effet résiduel de devises sur la performance en ajustant leur différentiel de rendement en fonction des rendements des contrats à terme d’un mois sur le dollar CA (taux de change à terme par rapport au dollar US).

Selon l’analyse des performances comparatives des fonds jumeaux, l’effet résiduel de devises et les frais de transaction ont coûté annuellement 99 points de base (pb) aux investisseurs des fonds du S&P 500 avec couverture de devises depuis 2000. Cet écart s’est amenuisé depuis, peut-être à cause d’un plus grand soin apporté à la gestion de la couverture, mais même depuis 2013, l’ERD a coûté aux investisseurs en moyenne 67 pb. Ce résultat est assez stable parmi les cinq fonds étudiés avec une fourchette variant de – 60 pb à – 74 pb.

Couvrir ou ne pas couvrir ?

En définitive, les investisseurs doivent comprendre que couvrir le risque de devise d’un fonds d’actions américaines comporte un coût important, en grande partie causé par la corrélation négative persistante entre les rendements du billet vert d’une part, et de la Bourse américaine d’autre part.

Bien que ce coût soit moins élevé que ce qui était estimé par nos recherches passées, un coût évalué minimalement à 0,67 % est considérable par rapport aux rendements espérés des catégories d’actifs. Nous suggérons d’utiliser les FNB d’actions américaines avec couverture de devises seulement si les trois conditions nécessaires (pondération élevée en actions US, profil d’utilisation des fonds comportant peu de dollars US, tolérance limitée au risque de devises) sont réunies.

Raymond Kerzérho*

* directeur de la recherche de PWL Capital

L’article FNB du S&P 500 : couvrir ou ne pas couvrir, telle est la question est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les valeurs technologiques dominent le marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-valeurs-technologiques-dominent-le-marche/ Wed, 12 Aug 2020 12:11:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68166 Cinq raisons pour expliquer un tel succès.

L’article Les valeurs technologiques dominent le marché est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Alors que le titre moyen a connu une baisse d’environ 7 % depuis le début de l’année, les valeurs technologiques ont le vent en poupe, note Peter Hodson, CFA, fondateur et chef de la recherche de 5i Research, dans un article du Financial Post.

L’indice Nasdaq est en hausse de 22 %, Amazon a connu une hausse de 71 % et le secteur technologique canadien a progressé de 77 %, notamment grâce à la hausse de 180 % de Shopify. Peter Hodson examine cinq raisons qui pourraient expliquer un tel succès.

1) Technologie et croissance vont de pair

Bien que le monde soit en récession en raison de la pandémie de la COVID-19, les entreprises technologiques continuent à afficher des taux de croissance fulgurants, notamment une croissance des ventes de 40 %, 50 % ou plus.

Et comme pratiquement tous les secteurs sont dans le rouge, les investisseurs placent leur argent où ils continuent à trouver de la croissance, soit dans les titres technologiques.

2) La fermeture mondiale n’a pas eu d’impact sur ces sociétés

Cela fait longtemps qu’on utilise la technologie, bien avant l’arrivée de la COVID-19. De plus, le travail à distance, les ventes en ligne et les vidéoconférences sont depuis longtemps pratiqués par les entreprises technologiques.

La fermeture mondiale n’a donc pas eu d’impact sur la manière dont ces entreprises faisaient leurs affaires.

3) Dur de passer à côté

Nombre de gestionnaires de fonds estiment que les technologies ont été surévaluées en janvier et ont sous-pondéré le secteur. Il y a fort à parier que les performances des fonds de ces gestionnaires sont mauvaises par rapport au marché.

Ils ont donc deux choix :

1)      S’en tenir à leurs convictions et risquer une année horrible en matière de performance, ce qui mènerait à un mauvais bonus de fin d’année, voire un licenciement.

2)      Acheter des actions technologiques pour tenter de récupérer la performance actuelle.

Sans compter que, comme les valeurs technologiques occupent de plus en plus de place dans les indices, de nombreux gestionnaires doivent en acheter, même s’ils n’en ont pas envie.

4) Personne n’aime les vendeurs à découvert

Cette année, les vendeurs à découvert dans le secteur de la technologie se font écraser. Docusign (DOCU sur le Nasdaq), par exemple, a augmenté de 404 % au cours des 52 dernières semaines. Il y a 8,7 millions d’actions court-circuitées, et cela doit être une expérience très douloureuse de voir ce titre monter semaine après semaine, souligne Peter Hodson. À un moment donné, les vendeurs à découvert sont obligés de commencer à couvrir leurs positions, même ceux qui sont convaincus d’avoir raison, et cela crée un intérêt d’achat encore plus grand.

5) L’avenir est dans la technologie

Il y a fort à parier que dans dix ans, il n’y aura pas moins de technologie dans le monde. L’innovation constante va continuer à alimenter le besoin de technologie.

Il y a des inventions, des services et des produits auxquels nous ne pouvons même pas encore penser et qui, sans aucun doute, fonctionneront sur des appareils et des logiciels technologiques. Les investisseurs à très long terme (pensons aux fonds de pension et de dotation) se positionnent probablement dans le secteur pour des décennies de croissance.

L’article Les valeurs technologiques dominent le marché est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Warren Buffett a-t-il perdu la main? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/warren-buffett-a-t-il-perdu-la-main/ Tue, 04 Aug 2020 12:06:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68001 Ce gestionnaire de portefeuille estime que non.

L’article Warren Buffett a-t-il perdu la main? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Récemment, l’oracle d’Omaha a été fortement critiqué et beaucoup pensent qu’il a perdu son flair en matière d’investissement. Larry Sarbit, Gestionnaire de portefeuille à Value Partners Investements n’est pas de cet avis.

Dans un article du Financial Post, ce professionnel décortique les rumeurs à l’encontre de Warren Buffett pour mieux les défaire. Il réfléchit ainsi à ce que ce dernier a pu faire pour semer le doute quant à ses compétences en investissement.

Les reproches à l’encontre de Warren Buffett

Le premier point, c’est que Berkshire Hathaway, sa société d’investissement, a légèrement sous-performé le S&P 500 sur la base du rendement total au cours de la dernière décennie. Les critiques soulignent surtout la terne performance du titre cette année. Jusqu’à présent en 2020, les actions de la firme ont perdu plus de 14 %, effaçant plus de 80 milliards de dollars américains (G$ US) en valeur boursière. En parallèle, d’autres compagnies, comme Amazon, ont vu leurs valorisations monter en flèche.

Larry Sarbit souligne qu’il est facile de considérer la sous-performance récente du titre, mais il rappelle l’importance de garder une perspective à long terme. Ainsi, selon lui, il ne faut pas oublier que depuis 1965, Warren Buffet a produit un rendement annuel moyen de 20,5 %. Un véritable exploit que peu d’investisseurs ont réussi à reproduire.

Parmi les critiques les plus virulentes contre Berkshire Hathaway, on retrouve notamment Dave Portnoy de Barstool Sports. Celui-ci reproche à Warren Buffett d’avoir changé d’avis concernant les actions des compagnies aériennes et affirme qu’il n’est plus pertinent.

Pour le contexte, Warren Buffett s’est effectivement débarrassé de ce type d’actions lorsque la COVID-19 a explosé sur la scène internationale. Larry Sarbit rappelle cependant que personne n’avait vu venir cette pandémie tout comme personne ne peut prédire ce qui arrivera aux compagnies aériennes en termes de survie.

L’oracle d’Omaha a changé d’avis parce qu’il ne voyait rien d’autre qu’une incertitude pour l’avenir et ne voulait pas prendre trop de risques. « À mon avis, Buffett a fait un revirement difficile, mais nécessaire », écrit le gestionnaire de portefeuille en rappelant la citation célèbre de Lord Keynes : « Quand les faits changent, je change d’avis. Que faites-vous, monsieur ? ».

« Il faut être prêt à passer pour un idiot à court terme pour obtenir les meilleurs résultats à long terme. Je dirais que parce que l’avenir est devenu de plus en plus incertain, il se prépare au plus large éventail possible de futurs », déclare Shane Parrish de Farnam Street, une société de recherche sur les investissements basée sur la valeur, pour expliquer le revirement Warren Buffett.

Pas une première

Larry Sarbit souligne également que ce n’est pas la première fois que Warren Buffett fait face à des critiques concernant ses stratégies d’investissement. À la fin des années 90, tout le monde lui reprochait de ne pas participer à la bulle technologique. Et tout le monde se souvient de ce qu’il s’est passé en 2000…

Il existe des similitudes entre cette époque et aujourd’hui, note le gestionnaire de portefeuille; les opérations sur la journée battaient leur plein, les actions de croissance allaient sur la lune, alors que les actions de valeur languissaient. À l’époque, Berkshire Hathaway faisait également moins bien que le S&P 500 et le magazine Barrons affirmait que Warren Buffett avait perdu sa touche magique. « Pour être franc, Buffett, qui a eu 70 ans en 2000, est considéré par un nombre croissant d’investisseurs comme trop conservateur, voire dépassé », avait écrit le journal financier.

De belles perspectives

Larry Sarbit conclut que la société est loin d’être dépassée et que les investisseurs devraient miser dessus, et ce pour plusieurs raisons :

  • La société génère environ 2 G$ par mois en liquidités excédentaires, une superbe performance.
  • La société a récemment acheté Dominion Energy pour environ 9,7 G$, élargissant ainsi son important portefeuille énergétique. De manière simplifiée, ce prix d’achat ne représente qu’environ cinq mois de cash-flow actuel.
  • La société est assise sur une montagne de liquidités d’environ 137 G$ US. Larry Sarbit estime que ces liquidités seront déployées une fois que Warren Buffett sera en mesure de trouver quelques bonnes affaires.
  • Le titre est bon marché, puis qu’il se négocie à un prix proche de sa valeur comptable. C’est probablement le prix le plus bas qu’il soit possible d’obtenir pour une entreprise qui a généré plus de 20 G$ de cash-flow libre en 2019.
  • Sur la base des dépôts de documents réglementaires de ces derniers mois, il semble que Berkshire ait racheté une quantité importante d’actions au cours des deux ou trois derniers mois.
  • La société reste prévisible et axée sur la préservation du capital.

Pour Larry Sarbit, Warren Buffett va prouver encore une fois aux investisseurs la valeur de la patience.

L’article Warren Buffett a-t-il perdu la main? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le S&P 500 a récupéré ses pertes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-sp-500-a-recupere-ses-pertes/ Tue, 09 Jun 2020 13:38:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67102 L'indice boursier américain a complètement récupéré lundi ses pertes par rapport au début de l'année, soutenu par l'optimisme des investisseurs vis-à-vis de la progression des réouvertures économiques.

L’article Le S&P 500 a récupéré ses pertes est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs du parquet torontois ont aussi été encouragés par l’annonce de nouvelles mesures de réouvertures dans la foulée de la pandémie de COVID-19.

Le gouvernement de l’Ontario a annoncé lundi que la plupart des régions à l’extérieur du Grand Toronto pourraient procéder à l’ouverture d’un plus grand nombre d’entreprises et d’activités vendredi, incluant les restaurants avec des terrasses, les salons de coiffure et les piscines, la province ayant opté pour une approche régionale.

Le Québec a pour sa part annoncé lundi la réouverture des restaurants du Grand Montréal pour le 22 juin, soit une semaine plus tard que dans la plus grande partie de la province, ainsi que les rassemblements intérieurs à partir de la même date dans les résidences privées, à certaines conditions.

L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a gagné 120,84 points pour clôturer à 15 974,91 points. Il s’agit d’une hausse de 42 % par rapport à son creux de mars, et l’indice phare ne se trouve plus qu’à 6,5 % de son niveau du début de l’année.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a pris 461,46 points à 27 572,44 points. L’indice élargi S&P 500 a grimpé de 38,46 points à 3232,39 points, effaçant ainsi ses pertes par rapport au début de l’année. Il ne se trouve plus qu’à 4,7 % de son sommet record.

Le Nasdaq, fortement pondéré en valeurs technologiques, a quant à lui avancé de 110,66 points à 9924,75 points, ce qui constitue pour lui un cours de clôture record.

« Ce que nous observons, pas seulement aujourd’hui, mais depuis une semaine ou deux, est que les actions qui ont le plus souffert pendant la pandémie du coronavirus sont celles qui ont rebondi le plus et les gains que nous voyons aujourd’hui sont vraiment énormes », a noté Michael Currie, vice-président et conseiller en investissement chez Gestion de patrimoine TD.

Les titres ayant le plus contribué à la croissance du S&P 500 étaient ceux des lignes aériennes, des croisières, des détaillants et des centres commerciaux.

« Ce que cela semble vouloir dire, c’est que le marché a vraiment hâte à la phase 2 de la réouverture », a-t-il observé.

À Toronto, le secteur de la santé a enregistré le gain le plus fort, soit 8,39 %, grâce à la reprise des actions de plusieurs producteurs de cannabis. Le secteur de l’immobilier a réalisé la deuxième meilleure performance avec une hausse de 3,2 %.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 74,72 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 74,47 cents US de vendredi.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a reculé de 1,36 $ US à 38,18 $ US le baril, tandis que celui de l’or a pris 22,10 $ US à 1705,10 $ US l’once. Le prix du cuivre s’est adjugé 1 cent US et a terminé la séance près de 2,57 $ US la livre.

L’article Le S&P 500 a récupéré ses pertes est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Fed prêtera 300 G$ pour aider les entreprises https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-fed-pretera-300-g-pour-aider-les-entreprises/ Mon, 23 Mar 2020 14:10:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65228 La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a annoncé lundi qu'elle pourrait prêter jusqu'à 300 milliards de dollars américains (G$ US) aux entreprises, petites et grandes, ainsi qu'aux gouvernements locaux pour les aider à affronter la crise de la COVID-19.

L’article La Fed prêtera 300 G$ pour aider les entreprises est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Fed a expliqué qu’elle créera trois facilités de prêts qui achèteront des obligations de société, davantage d’obligations municipales et des titres adossés à des actifs.

Elle achètera aussi une quantité illimitée de bons du Trésor et de titres adossés à des actifs afin de contrôler les taux d’intérêt et de voir au bon fonctionnement de ces marchés.

L’annonce de la Fed a eu un impact presque immédiat. Environ 45 minutes avant l’ouverture officielle des marchés, l’indice industriel Dow Jones avançait de 422 points et le S&P 500 de 50 points.

Les deux indices laissaient entrevoir des pertes considérables avant l’intervention de la banque centrale. À lui seul, l’indice industriel Dow Jones a bondi de 1000 points pour revenir en terrain positif.

En Europe, le DAX allemand perdait 3,5 % lundi, le FTSE 100 britannique 4,4 % et le CAC 40 français 3,9 %.

Lundi matin, l’indice Nikkei du Japon a progressé de 335 points, à 16 888, mais à Hong Kong, le Hang Seng a culbuté de 1100 points, ou de 4,82 %, pour terminer la séance à 21 705 points. Le Kospi sud-coréen a fondu de 5,3 % et la bourse de Shanghaï de 3,1 %.

La bourse australienne a perdu 5,6 %.

Avant l’ouverture des marchés domestiques lundi, le dollar canadien valait 69,24 cents US.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a gagné 0,08 $ US, à 22,71 $ US le baril.

L’article La Fed prêtera 300 G$ pour aider les entreprises est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gérer les craintes des clients face à la volatilité du marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gerer-les-craintes-des-clients-face-a-la-volatilite-du-marche/ Thu, 19 Mar 2020 12:14:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65070 Les conseillers se doivent de calmer les angoisses des clients et de bien réfléchir à leurs portefeuilles.

L’article Gérer les craintes des clients face à la volatilité du marché est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La volatilité des marchés et les ventes des actions ont de quoi inquiéter les clients. Lundi 9 mars, le S&P 500 a connu sa pire journée depuis la crise financière. Malgré cela, les conseillers se doivent de garder la tête froide et de rassurer leurs clients afin de leur éviter de réagir trop violemment et d’impacter ainsi leur plan à long terme.

Toutefois, les conseillers ne semblent pas recevoir plus d’appels que d’habitude en raison de la volatilité, selon ce qu’a découvert Advisor’s Edge. Et lorsqu’ils reçoivent des appels inquiets, il leur suffit de rappeler aux clients leurs objectifs initiaux et de leur montrer que la volatilité dans les marchés n’est pas nouvelle et qu’elle n’avait pas eu d’impact sur leurs objectifs les dernières fois et n’en aurait donc pas non plus cette fois-ci.

Après la conversation, « nous continuons » avec le plan d’investissement du client, dit Evan Turner, conseiller financier chez Nicola Wealth à Kelowna.

Margaret Samuel, présidente, PDG et gestionnaire de portefeuille chez Enriched Investing Incorporated, à Toronto, affirme que les clients savent que lorsque les marchés sont haussiers, une partie des bénéfices de leur portefeuille est utilisée pour augmenter les allocations en espèces afin de profiter des opportunités d’achat lorsque les marchés sont en baisse et qu’ils ne s’inquiètent donc pas de la volatilité ou des baisses de marché.

Désormais, le client a accès à bien plus d’informations, voire de désinformations, ce qui peut davantage l’inquiéter, note Steve Locke, premier vice-président, gestionnaire de portefeuille et chef de l’équipe des titres à revenu fixe chez Mackenzie Investments en pensant aux guerres commerciales ou au coronavirus.

Le conseiller se doit d’atténuer cette tension créée par la surinformation en guidant les clients dans leur stratégie d’investissement à moyen ou long terme, selon lui. Un portefeuille capable de passer à travers les épisodes de volatilité aujourd’hui ne devrait pas être très différent de celui d’il y a un ou deux ans.

Les retraités, un cas à part

Les retraités sont particulièrement préoccupés par la volatilité du marché et son effet négatif sur la protection du capital. Il faut donc éviter de mettre ces clients dans une position où leur portefeuille est très fluctuant, conseille Evan Turner. Mais s’il est bon de penser davantage protection avec ces clients, il ne faut tout de même pas négliger le pouvoir d’achat et l’inflation.

Evan Turner et sa société utilisent ainsi différentes catégories d’actifs et diversifient le risque entre les différents types d’actifs. Le résultat est un portefeuille avec des flux de trésorerie réguliers et des rendements moins volatils.

Les préretraités qui ont accumulé les actifs nécessaires à leur retraite passent parfois entièrement à des liquidités ou à un revenu fixe, constate Margaret Samuel. « Ils sont proches de la retraite, ils ont assez d’argent et ils ne veulent pas prendre de risques », explique-t-elle.

Mais pour les autres préretraités qui ont besoin de croissance, une partie de leur portefeuille normalement allouée aux revenus fixes est plutôt investie dans des actions à dividendes, en raison des faibles rendements. Cette stratégie tient également compte du risque de longévité.

« Vous ne devriez pas investir dans des titres à revenu fixe si vous pensez que vous n’en avez pas assez pour durer jusqu’à 95 ou 100 ans, et que vous n’avez pas besoin de toutes les liquidités dans les cinq prochaines années », affirme Margaret Samuel.

Se méfier d’une augmentation de volatilité

Steve Locke suggère aux conseillers de se méfier d’une augmentation involontaire de la volatilité des portefeuilles. Ainsi, pour relever le défi d’un environnement où les taux d’intérêt sont plus bas sur une longue période, certains conseillers voudront s’appuyer sur des actions qui dépassent le niveau de confort du client ou peuvent utiliser un produit d’épargne. Dans les deux cas, ils auront « augmenté la volatilité de l’ensemble du portefeuille », prévient-il.

Son cabinet propose quelques stratégies de revenu fixe. Elle emploie une stratégie active de type « core plus » dans la pochette des fonds équilibrés de la société, qui permet d’obtenir des types de rendement supplémentaires, tels que la dette des marchés émergents, les prêts à haut rendement ou à taux variable.

Les stratégies sans contrainte tentent d’offrir une faible volatilité en n’étant pas toujours alignées sur un marché particulier.

L’article Gérer les craintes des clients face à la volatilité du marché est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Mesures drastiques des banques centrales : les marchés demeurent en déroute https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mesures-drastiques-des-banques-centrales-les-marches-demeurent-en-deroute/ Tue, 17 Mar 2020 12:10:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65135 Alors que la Réserve Fédérale (Fed) a abaissé son taux directeur de 1 point dimanche, les marchés ont connu leur troisième suspension en six jours à Wall Street.

L’article Mesures drastiques des banques centrales : les marchés demeurent en déroute est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Afin de rassurer les marchés face au coronavirus, la Banque centrale américaine a pris des mesures drastiques les 15 mars dernier. La Fed a ainsi décidé de ne pas attendre sa réunion monétaire prévue en milieu de semaine a abaissé ses taux à zéro et annoncé le rachat de 700 milliards de dollars (G$ US) de titres (500 G$ US de bons du Trésor et de 200 G$ US de titres hypothécaires).

Si le président américain Donald Trump, qui exigeait une telle baisse depuis des mois, a immédiatement approuvé cette mesure, celle-ci n’a pas eu l’effet escompté sur les marchés.

Visiblement insensibles aux efforts des banques centrales, les marchés américains ont ouvert en forte baisse lundi. Le S&P 500 a perdu 8,14 % déclenchant le mécanisme d’interruption des échanges de 15 minutes pour la troisième fois en quelques jours. L’indice américain a continué sa descente à plus de 10 % après la reprise des transactions.

« Même si les réponses politiques ou monétaires sont certainement adaptées, le problème est que personne n’a de visibilité sur la crise sanitaire, sa durée et surtout sur la durée de la récession », a commenté Christopher Dembik.

 Une baisse généralisée

Le S&P 500 n’est évidemment pas le seul à avoir connu cette débandade. Le Dow Jones a reculé de 10,57 %, alors que le NASDAQ a cédé 6,12 %. L’indice TSX de la Bourse de Toronto a chuté en avant-midi de 10,24 %

Sur le marché des devises, le dollar canadien a accusé une baisse. Il se négociait à 71,62 ¢ US, en baisse par rapport à son cours moyen de 71,94 ¢ US de vendredi.

À mi-séance les Bourses européennes continuent de chuter. Les cours du brut perdent de l’ordre de 10 % et le dollar cède près de 2,5 % contre le yen. En France, le CAC 40 a chuté de 10,79 % passant sous la barre des 3700 points, un point que l’indice de référence n’avait pas franchi depuis juillet 2013.

Sans surprise, parmi les valeurs les plus touchées par cette panique, on retrouve nombre de compagnies aériennes comme American Airlines (-14,53 %), Delta Air Lines (-16,66 %), United Airlines (-21,61 %) et Boeing (-15,54 %)

« Le marché a complètement ajusté ses attentes, considérant que dans tous les cas, nous ne sommes pas en mesure de gérer la crise du point de vue épidémique », a souligné auprès de l’AFP Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

 Des mesures efficaces?

Malgré ce manque de réaction des marchés, la Fed a précisé qu’elle maintiendrait ses taux jusqu’à la fin de la crise. À noter que c’est la deuxième fois depuis le début du mois de mars qu’elle procède à une baisse surprise, ce qu’elle n’avait pas fait depuis la crise des subprimes en 2008.

L’abaissement des taux est une mesure plutôt efficace, comme nous le montre l’histoire, pour soutenir l’économie lorsque celle-ci fait face à une crise « classique ». Toutefois, cela ne semble pas être le cas pour lutter contre cette crise inédite.

« Les marchés comprennent que la récession est presque garantie. Les autorités aident en injectant de l’argent, mais ne peuvent la stopper », estime Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.

Malgré cela, on peut certainement s’attendre à d’autres mesures du genre dans les semaines et mois à venir.

L’article Mesures drastiques des banques centrales : les marchés demeurent en déroute est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un autre jour de déroute sur le marché en réaction à une annonce de Trump https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-autre-jour-de-deroute-sur-le-marche-en-reaction-a-une-annonce-de-trump/ Thu, 12 Mar 2020 15:18:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65063 L’interdiction de voyager imposée par Trump a aggravé la situation boursière jeudi. Les échanges ont été interrompus après une chute de 7% des stocks à l'ouverture.

L’article Un autre jour de déroute sur le marché en réaction à une annonce de Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Pour la deuxième fois cette semaine, les trois principaux indices de Wall Street ont été interrompus pendant 15 minutes. À 9 h 35, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 1 696,31 points, soit 7,20 %, à 21 856,91, le S&P 500 a perdu 192,33 points, soit 7,02 %, à 2 549,05 et le Nasdaq Composite a perdu 558,80 points, soit 7,03 %, à 7 393,25.

Et cette fois-ci, le président américain Donald Trump n’est pas étranger à la situation. Ce dernier, pour limiter la propagation du coronavirus sur le sol américain, a annoncé mercredi soir que les États-Unis s’isolaient de l’Europe pendant un mois. Une nouvelle qui a eu l’effet d’une véritable bombe sur les marchés.

Un autre pas vers le bear market

Les indices européens ont été évidemment lourdement touchés par cette annonce. À Londres, le FTSE, s’est effondré à -9 %. Et le STOXX 600, l’indice européen de référence, a abandonné 8 % tombant à son plus bas depuis le vote du Brexit, en 2016, relate le journal français Les Echos.

Cette chute a eu lieu alors que la Banque centrale européenne tentait d’endiguer la déroute des indices européens. Elle venait ainsi d’annoncer qu’elle maintiendrait son taux directeur à -0,5 %, mais qu’elle augmenterait son programme d’assouplissement quantitatif et qu’elle prendrait des mesures pour stimuler la liquidité (120 milliards d’euros d’achats d’actifs supplémentaires injectés dans les marchés).

Cette baisse est mondiale et ne touche pas que l’Europe et les États-Unis. L’indice MSCI All-Country World Index a enregistré des pertes de plus de 20 % par rapport à son pic du mois dernier, note le Financial Post.

Les actions japonaises et australiennes ont également été touchées. Les premières ont clôturé en baisse de plus de 4 %, même après une nouvelle promesse de liquidité de la part de la banque centrale du pays, alors que les secondes sont parmi les moins performantes au monde, s’enfonçant encore plus dans un marché baissier malgré un plan de relance.

Du côté de l’Inde, l’indice de référence a chuté de plus de 8 %.

Le S&P 500 accuse des pertes de plus de 24 % par rapport à son record de clôture de février. Le Dow Jones Industrial Average s’est enfoncé encore plus dans la zone baissière après la fin de sa hausse record mercredi.

Les rendements des obligations du Trésor ont recommencé à baisser, de près de 20 points de base. Le pétrole a prolongé les pertes de plus de 5 % et le bitcoin s’est effondré. Bref, les baisses touchent nombre de secteurs et de pays.

Des mesures pour reprendre la situation en main

Afin de contenir les baisses dans son pays, le président Trump a dévoilé les mesures qu’il comptait prendre. Parmi celles-ci, on retrouve notamment une aide aux prêts pour les petites entreprises. Le président a également demandé au Congrès d’adopter des allégements non définis de l’impôt sur les salaires.

Toutefois, cela ne semble pas convaincre le marché que la situation est proche d’être réglée.

« Les mouvements du marché suggèrent que la stimulation monétaire a atteint ses limites, affirme Lucas Bouwhuis, gestionnaire de portefeuille chez Achmea Investment au Financial Post. La plupart des mesures de relance doivent venir du côté fiscal et nous n’en voyons pas encore assez. »

« Le marché aura besoin de beaucoup plus pour retrouver sa confiance, ajoute Mohit Kumar, directeur général de Jefferies International Ltd. Le ralentissement économique est dû au fait que les consommateurs ne dépensent pas parce qu’ils ne sortent pas ou ne voyagent pas – on ne peut pas les faire dépenser en leur donnant de l’argent moins cher. Ce dont vous avez besoin, c’est d’une relance budgétaire. »

L’article Un autre jour de déroute sur le marché en réaction à une annonce de Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un bon début d’année en bourse n’annonce que du bon! https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/francois-gagnon/un-bon-debut-dannee-en-bourse-nannonce-que-du-bon/ Fri, 10 Jan 2020 13:25:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63530 ZONE EXPERT - Ma mère disait que le 3 fait le mois et que le 5 le défait… C’était une façon comme une autre de prédire la météo.

L’article Un bon début d’année en bourse n’annonce que du bon! est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En bourse, on avance que le mois de janvier fait l’année…

Conçu par Yale Hirsch en 1972, le baromètre de janvier prédit que si le S&P 500 se porte bien pendant le mois de janvier, il en sera de même pour l’année à venir, l’inverse étant aussi vrai. L’indicateur a eu raison 60 fois dans les 70 dernières années, ce qui représente un ratio de réussite de 85%. Pour arriver à ce taux de réussite, le Stock Traders Almanach a identifié 8 années neutres pour lesquelles la variation de l’année était plus près du point neutre.

Parmi les années où le baromètre n’a pas fonctionné, celles-ci ont souvent été marqués par des évènements extraordinaires ayant chamboulé les cours boursiers, par exemple le 11 septembre 2001 qui a affecté grandement le S&P 500.

En 2001, le mois de janvier avait enregistré un gain de 3,5%, mais l’indice boursier a fini l’année en affichant un rendement de -13%.  En 2003, l’anticipation d’une action militaire en Irak a freiné le marché en janvier, mais le S&P 500 a clôturé l’année avec un gain de 26,4%. Plus récemment, les craintes de croissance mondiale ont également fait en sorte que le baromètre s’est trompé en 2018.

Dans la même ligne d’idée, un autre indicateur utilisé par les investisseurs est le rendement des 5 premiers jours de transaction de janvier. Lors des 44 dernières années où le rendement de ces jours a été positif, s’en est suivi de gains annuels 36 fois, ce qui représente un taux de réussite de 81,8% et un gain moyen de 13,3% pour le S&P 500 au cours de ces 44 années.

En 2020, les 5 premières journées de transactions du S&P500 ont terminé en territoire positif, cela augure donc bien pour l’année à venir…

Les tensions géopolitiques ont presque toujours expliqué les fois ou les baromètres de janvier n’ont pas fonctionné. Les 5 premiers jours de janvier ayant démontré une performance positive, on peut dire qu’on a notre 3 dans l’expression « le 3 fait le mois »…

Voyons maintenant si les résultats de janvier confirmeront cette tendance nous annonçant une bonne année. Espérons enfin que nous ne connaîtrons pas de guerre ou d’autres attentats terroristes qui pourraient faire dérailler les marchés comme les années ou les baromètres n’ont pas fonctionné.

L’article Un bon début d’année en bourse n’annonce que du bon! est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>