placements alternatfs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 14 Dec 2023 20:47:59 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png placements alternatfs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Q et R avec Claire Van Wyk-Allan https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/q-et-r-avec-claire-van-wyk-allan-dg-responsable-du-canada-aima/ Fri, 15 Dec 2023 11:16:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97703 ZONE EXPERTS - Entretien avec l’une des fondatrices d'AIMA Canada

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Pourquoi avez-vous décidé de travailler pour AIMA en tant que responsable du Canada ?

Ayant siégé au comité exécutif pendant trois ans et demi, j’étais consciente des objectifs et des lacunes qui permettraient à AIMA Canada de devenir la communauté puissante qu’elle est aujourd’hui. Il était important d’aligner les perspectives locales sur les bonnes pratiques mondiales en matière de défense des intérêts, d’éducation et de bonnes pratiques, tout en développant nos ressources en matière de canaux de distribution du patrimoine en prévision de l’arrivée sur le marché de fonds spéculatifs liquides et en améliorant notre travail avec les investisseurs institutionnels et les bureaux de gestion de patrimoine.

Année d’entrée à l’AIMA :

  • À titre de bénévole, 2008
    À titre de membre du comité exécutif, 2014
    À titre de membre du personnel, 2018

Que faut-il pour réussir au Canada en tant que gestionnaire de fonds spéculatifs ?

Il faut de la persévérance, un instinct d’entrepreneur et de la constance – la persévérance est payante. Les gestionnaires doivent réfléchir attentivement aux canaux qu’ils entendent cibler, à la manière dont ils recrutent et à la manière dont ils s’associent, afin de pouvoir se concentrer sur leur avantage concurrentiel, à savoir la gestion de l’argent. En fonction de l’expérience du gestionnaire, l’expérience de distribution de l’accès à la plateforme peut vraiment varier. Beaucoup de nos gestionnaires de fonds spéculatifs sont des entrepreneurs qui ont commencé à opérer sous la forme de petites entreprises permettant de construire une industrie florissante et de premier ordre pour les investisseurs locaux et mondiaux.

De quoi êtes-vous la plus fière lorsque vous repensez à votre parcours au sein de l’AIMA ?

Je suis fière de l’engagement collaboratif dont a fait preuve la communauté de l’AIMA en travaillant ensemble dans l’intérêt de toute l’industrie. Transformer la stratégie d’AIMA Canada pour mieux l’aligner sur notre proposition de valeur globale tout en approfondissant son engagement à travers ses relations au niveau national, en particulier avec les répartiteurs et les régulateurs, a permis à notre industrie de croître et de prospérer. La transformation du Forum mondial des investisseurs d’AIMA en un événement phare de leadership rayonnant à l’échelle mondiale, où les membres peuvent approfondir leurs relations, tout en encourageant les discussions au sein de groupes de pairs réservés aux allocataires, a également été très utile.

Quels sont les objectifs à atteindre d’ici les trois prochaines années ?

Nous avons jeté des bases solides au niveau local, pour la formation des conseillers, les groupes de pairs des allocataires institutionnels, la défense de la réglementation et pour des pratiques saines à l’échelle mondiale. Nous devons maintenant continuer à étendre notre présence et notre influence, à approfondir notre engagement dans nos relations et à développer la communauté au Canada, localement et au-delà des frontières. Une autre priorité consiste à plaider en faveur d’un soutien accru envers les gestionnaires de fonds spéculatifs émergents, que ce soit par le biais de services partagés, de programmes spécifiques ou d’investissements directs.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisagerait s’investir dans le secteur des fonds au Canada ?

AIMA peut vous aider ! Impliquez-vous très tôt dans l’AIMA pour profiter de l’expérience de ceux qui ont déjà tracé le chemin. Tirez parti des ressources disponibles pour améliorer l’efficacité opérationnelle et économiser de l’argent, tout en développant votre réseau et votre présence au sein de la communauté.

Membres d’AIMA Canada : 164

  • 58 % de gestionnaires
  • 19 % de répartiteurs
  • 23% fournisseurs de services

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Wellington-Altus se concentre sur la croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/wellington-altus-se-concentre-sur-la-croissance/ Fri, 15 Dec 2023 10:47:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98102 Grâce à une nouvelle injection de capitaux.

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Wellington-Altus Financial dispose de 40 millions de dollars (M$) de nouveaux capitaux pour aider à attirer des conseillers en patrimoine et des gestionnaires de portefeuille dans tout le pays, selon ce qu’a rapporté la société le 7 décembre dernier.

Le groupe Cynosure, un gestionnaire d’actifs alternatifs basé aux États-Unis, a fourni à Wellington-Altus un investissement en capital de croissance de deuxième tour de 40 M$.

« Cet investissement nous enthousiasme », assurait Shaun Hauser, fondateur et PDG de Wellington-Altus, lors d’une entrevue avec Advisor’s Edge.

« Nos concurrents ne cessent d’affirmer que nous sommes en train de vendre, et je pense que cela devrait faire taire toutes ces rumeurs. Notre intention est de croître dans un avenir prévisible en continuant à doubler et à investir dans notre entreprise, de sorte que nous puissions attirer de nouveaux conseillers. »

Wellington-Altus, fondé en 2017, a plus de 25 milliards de dollars (G$) d’actifs sous administration.

Shaun Hauser informe que le cabinet compte 92 équipes de conseillers, contre 60 en 2020, et que les conseillers qui rejoignent le cabinet ont tendance à avoir 100 M$ d’actifs ou de revenus bruts au minimum.

Mais « nous mesurons la qualité de l’individu, assure Shaun Hauser. Les bons êtres humains ont tendance à être d’excellents conseillers, et les excellents conseillers ont tendance à avoir d’excellents livres. »

Il a indiqué que Wellington-Altus continue à se concentrer sur l’attraction de conseillers en investissement (enregistrés auprès de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières avant la fusion des organismes d’autoréglementation) et de conseillers en gestion de portefeuille.

« Nous voulons trouver des conseillers de l’OCRCVM privés de leurs droits », qui proviennent généralement de courtiers appartenant à des banques, explique Shaun Hauser. « Et nous essayons continuellement et vigoureusement de développer notre activité de conseil en investissement…. Nous pensons que l’avenir de cette activité est fantastique ».

Shaun Hauser indique qu’environ 85 % des acquisitions de la société provenaient de banques, dont les actifs ont tendance à être concentrés au Canada, ce qui représente une source de croissance attrayante.

Le premier investissement de 40 M$ de Cynosure en 2021 (avec 45 M$ de Jessiman Family Investments) a également été consacré aux offres d’incitation des conseillers et aux acquisitions.

Andrew Braithwaite, directeur général du groupe Cynosure, a déclaré dans un communiqué que la tendance au Canada est à l’indépendance des conseillers et que les investissements dans la plateforme de Wellington-Altus placent l’entreprise en position de leader.

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Power Corporation : des résultats supérieurs aux attentes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/power-corporation-des-resultats-superieurs-aux-attentes/ Thu, 16 Nov 2023 10:56:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97555 Mais enregistre des pertes avec ses plateformes de placements alternatifs

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Power Corporation veut prendre son temps avec le développement de ses plateformes de placements dans les actifs alternatifs, qui ne sont pas encore rentables.

Le conglomérat de la famille Desmarais a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes, notamment grâce à sa participation dans l’assureur Great-West et la Société financière IGM.

Les plateformes de placements alternatifs, qui ne représentent que 7 % de la valeur de l’actif brut de la société, ont enregistré une perte nette de 11 millions de dollars (M$) au troisième trimestre. Cette division comprend notamment le gestionnaire d’actifs Power Sustainable.

Questionné sur le sujet, le président et chef de la direction, Jeffrey Orr, s’est dit prêt à patienter avant d’amener cette division à la rentabilité, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes, mardi.

Il a expliqué que le lancement de nouvelles stratégies faisait en sorte de repousser le moment de l’atteinte de la rentabilité. Il croit toutefois qu’en offrant une diversité de stratégies, les plateformes de placements d’actifs alternatifs deviennent plus attrayantes pour les investisseurs. « Ça repousse l’atteinte de la rentabilité, mais ça crée plus de valeur sur un horizon de trois ou quatre ans. C’est le compromis que nous faisons. »

L’industrie financière doit composer avec des vents de face au moment où les activités tournent au ralenti, a souligné Jeffrey Orr.

« L’environnement est difficile, non seulement pour les levées de fonds, mais aussi pour leur déploiement. Il y a moins d’activités, il y a moins de fusions-acquisitions. On le lit tout le temps (dans la presse financière). »

« Lorsque vous lancez une nouvelle stratégie, vous le faites lorsque vous avez déployé les fonds de la précédente levée de fonds. Si vous déployez les fonds plus lentement, votre capacité de croître et de lancer de nouveaux produits est réduite. »

Résultats supérieurs aux attentes

Pour l’ensemble du conglomérat, Power a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes des analystes au troisième trimestre.

Son bénéfice net atteint 997 M$, comparativement à 642 M$ à la même période l’an dernier.

L’analyste Graham Ryding, de Valeurs mobilières TD, souligne que le bénéfice ajusté dilué par action à 1,52 $ est supérieur au consensus des analystes à 1,06 $. L’écart est attribuable en grande partie à la vente d’une société détenue par la division Groupe Bruxelles Lambert (GBL). « Sans cet élément, que nous jugeons exceptionnel, le bénéfice aurait été de 1,06 $ », nuance l’analyste.

Valeur de l’actif net

Un des objectifs que poursuit Power Corporation, qui a réorganisé ses activités en 2020, est de réduire l’écart entre la valeur de son actif net et le prix de son action. L’écart avoisinait les 35 % en 2015. Cet écart était tombé à 17 % en juin 2022, mais il a remonté à 32 % depuis. « C’est un écart beaucoup plus grand que la moyenne de 25 % sur un an et cinq ans », souligne l’analyste Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux.

Avec cet écart et un rendement du dividende supérieur à 6 %, Geoffrey Kwan trouve le titre attrayant pour « les investisseurs à la recherche de revenus qui ont un horizon à long terme ». « Ils pourraient profiter d’une importante réévaluation, nous croyons que Power va continuer à faire des transactions pour simplifier sa structure et faire émerger de la valeur. »

L’action de Power gagne 1,19 $, ou 3,48 %, à 35,26 $ à la Bourse de Toronto vers midi.

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Que réserve le secteur des investissements spéculatifs en 2023 ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/que-reserve-le-secteur-des-investissements-speculatifs-en-2023/ Fri, 03 Feb 2023 13:05:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91595 ZONE EXPERTS - Sept éléments apparaissent sur le radar.

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  • Les placements alternatifs vont à nouveau surpasser les investissements de type traditionnel
  • Dans l’ensemble, 2022 a été une bonne année pour les fonds spéculatifs alors que la performance moyenne sur les marchés publics des obligations et des actions se trouve dans un contexte d’une baisse à deux chiffres. L’indice HFRI pondéré par les actifs a affiché un gain de près de 1 %, tandis que les portefeuilles 60/40 traditionnels ont perdu 17 %. Nous pouvons dire que le secteur des placements alternatifs a une fois de plus souligné son utilité en tant que protecteur du patrimoine et fournisseur de rendements non corrélés.

    Néanmoins, les disparités de performance entre les stratégies de fonds spéculatifs ont été plus importantes qu’à l’habitude ; les fonds macro, les fonds qui suivent les tendances et de nombreux fonds multistratégies se sont distingués par leurs meilleures performances, tandis que les fonds Long Bias Long-Short Equity ont été pénalisés.

    La plupart des prévisions pour les 12 mois à venir tablant sur la poursuite de la volatilité des marchés, les avantages propres à l’investissement dans les fonds spéculatifs continueront d’attirer des capitaux, alors que les investisseurs se diversifient en s’éloignant du modèle traditionnel d’investissement 60/40. Nous nous attendons à ce que les actions long/short connaissent une meilleure année, car les opportunités de sélection de titres abondent des deux côtés.

    1. La bifurcation du secteur des fonds spéculatifs va se poursuivre

    La pandémie et ses conséquences ont été le témoin d’une bifurcation de plus en plus profonde du secteur des fonds spéculatifs, l’argent et le talent étant de plus en plus concentrés dans les plus grandes sociétés de fonds spéculatifs. Au cœur de cette évolution se trouve le renforcement de l’influence des gestionnaires multi-stratégies/d’actifs, dont beaucoup ont réalisé leurs meilleurs gains pour les investisseurs au cours des dernières années. À mesure que les investisseurs institutionnels se tournent davantage vers les fonds spéculatifs, nous nous attendons à ce que ces sociétés soient favorisées, ce qui se traduira par un écart encore plus grand en termes d’actifs sous gestion entre les plus grands gestionnaires de fonds du secteur et les autres.

    1. L’industrie se concentre sur les coûts alors que l’inflation persiste

    Avec des niveaux d’inflation qui atteignent des sommets jamais atteints depuis plusieurs décennies, l’impact conséquent sur l’augmentation des frais d’exploitation (y compris l’augmentation des coûts de la technologie et des données, les frais de déplacement), sans parler de la guerre continue pour les talents, poussera l’industrie à réévaluer davantage les processus, les structures et les environnements de travail des entreprises. Le but étant de maintenir les coûts dans une zone plus gérable tout en conservant les employés. Afin de réduire davantage leurs coûts, les gestionnaires de fonds qui ne sont pas en mesure de fournir les performances requises par les investisseurs subiront de nouvelles pressions pour réduire leurs frais.

    1. La détermination des partisans de l’ESG sera mise à l’épreuve

    2023 pourrait s’avérer être une année charnière pour le mouvement de l’investissement durable. La menace imminente d’une récession mondiale incite les investisseurs à réexaminer leurs portefeuilles et à poser des questions difficiles sur ce qu’ils attendent de leurs fonds d’investissement spéculatifs en matière d’application des principes ESG, surtout si l’on ne sait pas comment cela affectera les rendements.

    Pendant ce temps, la réglementation liée à l’ESG en Europe et dans la région Asie-Pacifique devrait se cristalliser davantage, avec l’entrée en vigueur des règles relatives aux noms et aux divulgations des fonds. Les États-Unis s’intéressent également à la réglementation de l’investissement responsable, même si la politisation de l’ESG à travers le fossé rouge-bleu pourrait contrecarrer certains efforts sur ce front.

    1. Les initiatives réglementaires de 2023 augmenteront encore la charge de conformité

    L’agenda réglementaire mondial pour le secteur des investissements spéculatifs est rarement calme, mais le déluge de propositions radicales de la SEC américaine l’année dernière a fait réagir les équipes juridiques et de défense du secteur. En 2023, bon nombre de ces propositions seront mises en œuvre et le travail d’intégration ne manquera pas. L’AIMA est bien préparée à cette tâche.

    Le Royaume-Uni a commencé son processus de découplage du régime réglementaire de l’UE, qui, bien que bienvenu en partie, créera plus de travail pour les gestionnaires. Dans l’UE, la révision de l’AIFMD sera finalisée, mais il est peu probable qu’elle exige des changements substantiels des politiques des entreprises.

    1. Le crypto-hiver s’assombrit, mais les actifs numériques sont là pour rester.

    Pas plus que tout autre groupe, le secteur des cryptomonnaies a été très content de faire ses adieux à 2022. Malgré cette année turbulente, les observateurs du secteur des cryptomonnaies font preuve d’un optimisme prudent, affirmant que les secousses auront pour effet de rendre le secteur des actifs numériques plus robuste. L’inévitable réglementation contribuera dans une certaine mesure à restaurer la confiance, mais on s’attend à ce que l’année soit difficile pour la collecte de fonds et à ce qu’elle marque une pause importante dans l’adoption par les institutions.

    Ce qui est incontestable, cependant, c’est la viabilité de la technologie des chaînes de blocs, avec un nombre croissant de cas d’utilisation dans une variété de plus en plus importante de chaînes d’approvisionnement mondiales. Nous voyons également certains des plus grands noms de l’industrie « jetoniser » leurs fonds pour amener la formation de capital à la chaîne de blocs, ce qui permet de rendre la levée de capitaux plus efficace. Malgré le battage médiatique, le secteur des actifs numériques n’en est qu’à ses débuts et, en tant que tel, il continuera à faire l’objet d’énormes innovations à mesure qu’il trouvera sa place au sein des marchés financiers bien établis.

    1. La prochaine vague de capitaux dans les produits spéculatifs proviendra des investisseurs individuels

    La démocratisation de l’industrie des investissements spéculatifs a toujours semblé se profiler à l’horizon, mais elle semble plus proche que jamais, maintenant que le marché haussier des actions et des obligations est terminé. Alors que de nombreux investisseurs institutionnels sont déjà pleinement investis dans les placements alternatifs, les patrimoines privés, en revanche, sont largement sous-pondérés. Cette situation représente une énorme opportunité de nouveaux capitaux pour les gestionnaires au cours de la prochaine décennie, s’ils peuvent adapter leurs canaux de distribution et adopter les instruments de fonds appropriés pour y accéder.

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    Financer l’économie https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/financer-leconomie/ Fri, 02 Dec 2022 13:18:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90667 ZONE EXPERTS – Perspective annuelle.

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    L’Alternative Credit Council de l’AIMA a récemment publié son étude annuelle sur le crédit privé, intitulée Financing the Economy (Financer l’économie). Cela survient alors que de nombreuses caractéristiques de l’économie auxquelles nous nous étions habitués sont en train de changer.

    Ainsi, des facteurs auparavant latents, comme la hausse des taux d’intérêt et les pressions inflationnistes, ainsi que la régionalisation et la relocalisation des chaînes d’approvisionnement, sont revenus sur le devant de la scène. Ces facteurs ont un effet profond sur l’économie, et les conséquences de leur retour se feront probablement sentir pendant plusieurs années.

    Les résultats de cette recherche offrent pourtant des raisons d’être optimiste. Les prêteurs ont investi dans leurs pratiques de gestion des risques et font preuve de sélectivité et de discipline dans l’octroi des prêts. Ils continuent à fournir des financements alors que les prêteurs traditionnels réduisent leur activité, ce qui valide notre point de vue selon lequel le secteur n’encourage pas la procyclicité et que la diversification des sources de financement a pour conséquence d’améliorer la résilience économique.

    Être un bon prêteur est autant une question de diligence raisonnable et de gestion des risques qu’une question de taux de déploiement et de rendement. Il est réjouissant de constater que les investisseurs en crédit privé sont fermement attachés à cette notion et la placent au cœur de leur processus de sélection des gestionnaires, de diligence raisonnable et d’allocation des capitaux. La prudence en matière de prêts et la discipline d’investissement sont au cœur du secteur depuis sa création, et sont le moteur de sa croissance et de son expansion plus que tout autre facteur.

    Soutenir les emprunteurs dans l’incertitude

    Les gestionnaires de fonds de crédit privé ont continué à étendre leur activité de prêt, fournissant des financements à un plus grand éventail d’entreprises. Les fonds de crédit privé ont signalé une augmentation de 20 % de leurs volumes de prêts en 2021 et le secteur conserve des perspectives positives quant aux opportunités de déploiement en 2022 et 2023.

    Les entreprises ont signalé une augmentation du flux de transactions, malgré le ralentissement de l’activité de fusion et d’acquisition, alors que les autres fournisseurs de liquidités se retirent. Bien qu’il y ait eu une tendance notable vers les prêts accordés aux grandes entreprises, souvent supérieurs à un milliard de dollars, nos données indiquent que les entreprises du marché inférieur, moyen et supérieur ont maintenant accès à des réserves plus profondes de capital de crédit privé. La certitude d’exécution et la flexibilité des conditions offertes par les gestionnaires de fonds de crédit privé sont attrayantes pour les emprunteurs de tous types sur un marché difficile.

    Accent mis sur la prudence des prêteurs et des investisseurs en matière de prêts

    Les gestionnaires de fonds de crédit privé ont investi dans leurs fonctions de gestion des risques pendant les périodes de croissance. Cette tendance se manifeste par un resserrement des conditions de prêt à travers la tarification des transactions, des niveaux d’effet de levier plus faibles et des protections renforcées des clauses restrictives. L’accent est davantage mis sur l’analyse des données et les indicateurs de risque pour évaluer et surveiller la santé financière des entreprises du portefeuille existant.

    Lorsque des problèmes potentiels sont identifiés ou qu’un stress survient, la relation directe entre les prêteurs et les sociétés de leur portefeuille et les promoteurs de capital-investissement incite toutes les parties à relever ces défis et à procéder à des ajustements pour remettre l’entreprise dans une position saine. Les investisseurs sont de plus en plus sophistiqués dans leur façon d’examiner la diligence raisonnable des investissements, la documentation et la capacité d’exécution des gestionnaires de crédit privé. Les investisseurs utilisent de plus en plus ces facteurs pour différencier les gestionnaires de crédit privé et allouer des capitaux.

    Choisir les bonnes opportunités dans un marché difficile

    L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et la volatilité économique constituent de multiples enjeux pour les investisseurs et les gestionnaires de crédit privés. L’inflation et le risque macroéconomique ont été identifiés par 55 % des répondants comme le plus grand problème pour leurs portefeuilles et leurs futures activités de prêt.

    Les fonds de crédit privé réagissent à cette situation en étant plus sélectifs dans le déploiement de leur capital, en se concentrant sur les entreprises des secteurs non cycliques, celles qui ont des flux de trésorerie importants et la capacité de conserver leur pouvoir de fixation des prix. Les produits à taux variable s’avèrent attrayants pour les investisseurs en tant que protection contre les répercussions de la hausse des taux. La priorité dans la structure du capital est considérée comme importante dans l’environnement actuel, bien que de nombreux prêteurs et investisseurs se préparent à investir de manière plus flexible dans la structure du capital dans les années à venir.

    Expansion sur les marchés développés et émergents

    Nos données indiquent que les gestionnaires de crédit privé s’attendent à ce que la croissance se fasse sur les marchés développés et émergents. Alors que le Royaume-Uni et les États-Unis ont été cités comme les marchés nationaux présentant le plus grand potentiel de croissance, les préférences générales de nos répondants révèlent que la plupart des gestionnaires de crédit privé s’attendent à ce que l’Europe et l’Asie connaissent une croissance significative.

    L’étude suggère également que cette croissance aura lieu sur une série de marchés dans ces régions plutôt que d’être confinée à des juridictions spécifiques. Une grande partie de cette croissance est menée par le marché du capital-investissement, qui continue à être le fer de lance de l’expansion du crédit privé sur de nouveaux marchés. Cette évolution devrait s’avérer précieuse pour les économies européennes et asiatiques, qui cherchent à diversifier les sources de financement disponibles pour les emprunteurs.

    Le dossier d’investissement pour le crédit privé reste convaincant  

    La volatilité du marché et l’effet dénominateur ont affecté la levée de capitaux en 2022, mais les gestionnaires de crédit privé s’attendent à ce que cette tendance soit temporaire. Notre étude révèle que les investisseurs continuent de développer des allocations dédiées au crédit privé, les antécédents et la solidité des relations avec les investisseurs continuant de favoriser une forte levée de capitaux dans l’ensemble du secteur.

    Bien qu’il existe des divergences d’opinion quant à la mesure dans laquelle le crédit privé deviendra un pilier des portefeuilles de détail, les efforts du Royaume-Uni et de l’UE pour soutenir l’investissement de détail dans le crédit privé par le biais du LTAF et de l’ELTIF devraient fournir de nouvelles sources de capital pour le secteur. Les initiatives de l’industrie soutenant l’harmonisation de la divulgation des risques en matière d’ESG par le biais du projet de divulgation intégrée de l’ESG suggèrent que l’ESG et la gérance restent une partie essentielle des activités des prêteurs et cette importance ne diminuera pas malgré la difficulté des marchés.

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    « Fait exactement ce qui est écrit sur la boîte » https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/fait-exactement-ce-qui-est-ecrit-sur-la-boite/ Fri, 14 Oct 2022 12:09:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89712 ZONE EXPERTS – Un slogan qui convient également aux caractéristiques des fonds spéculatifs.

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    Les téléspectateurs de ma génération et ceux plus âgés se souviendront que le slogan ci-dessus a été utilisé dans une campagne publicitaire pour un fabricant de teintures et de colorants pour bois au début des années 1990. En fait, le slogan est devenu si populaire que le même fabricant l’utilise encore aujourd’hui dans des publicités et des médias en ligne, au point qu’il est devenu une expression idiomatique courante.

    Évoquer cette phrase me fait également penser aux caractéristiques des fonds spéculatifs. Les lecteurs des précédents articles que j’ai rédigés pour cette chronique se souviendront des arguments que j’ai avancés en faveur de l’intégration de fonds spéculatifs dans la construction du portefeuille d’un investisseur institutionnel. Alors que nous arrivons à la fin du troisième trimestre de ce qui a été une année turbulente, tant sur le plan géopolitique qu’économique, il convient de réfléchir au rôle que les fonds spéculatifs ont joué pour les investisseurs.

    Du point de vue de la performance, le fonds spéculatif moyen est en baisse d’environ 4 % sur l’année, selon Hedge Fund Research. Si l’on mesure la performance des fonds spéculatifs sur une base pondérée par les actifs (l’indice est pondéré en fonction des actifs sous gestion du fonds), le fonds moyen a gagné 1 % depuis le début de l’année.

    En comparaison, les principaux marchés boursiers, tels que le S&P500 et le MSCI World, sont en baisse de 13 % et 15 %, respectivement (et au cours des six premiers mois, ils étaient en baisse de plus de 20 %).

    Le sort des investisseurs de portefeuilles 60/40 n’a pas été beaucoup plus enviable, subissant un double coup dur en affichant la pire performance depuis 60 ans, avec une baisse à deux chiffres des actions et une chute de 10 % des indices obligataires au cours des six premiers mois de l’année.

    Le portefeuille équilibré américain de Vanguard (considéré comme un indicateur de performance 60/40) a annoncé qu’il avait perdu 16 % à la fin du mois de juin et 11 % depuis le début de l’année.

    Si l’on examine les précédentes corrections du marché, les fonds spéculatifs ont toujours démontré leur capacité à gérer ces périodes mieux que tout autre type de fonds pour les investisseurs. Avant cette période, la dernière forte correction à frapper le marché a été le début de la pandémie de COVID-19 au printemps 2020.

    À cette époque, les principaux marchés boursiers ont chuté de 20 %, tandis que les portefeuilles 60/40 ont perdu 10 %. Dans le même temps, les fonds spéculatifs ont en moyenne baissé de 6 % et ont terminé l’année en hausse de 19 %. Revenir à 2008 démontre encore une fois la résilience des fonds spéculatifs.

    Si vous aviez été investi sur les marchés boursiers, vous auriez perdu 50 % ou plus, alors que le fonds spéculatif moyen a perdu 20 %, et a récupéré ses pertes en octobre 2010 alors que le fonds équilibré moyen n’a pas récupéré ses pertes avant mars 2013.

    En rappelant le slogan emblématique de chapeaute notre billet, il convient d’examiner les avantages collatéraux des fonds spéculatifs.

    Ils répondent à une série d’objectifs dans les portefeuilles des investisseurs, allant au-delà de la génération d’alpha. Les événements de cette année rappellent opportunément aux investisseurs la valeur de la préservation du capital et réaffirment la proposition de valeur des fonds spéculatifs.

    Au milieu de baisses considérables et généralisées, les fonds spéculatifs ont non seulement obtenu des résultats relativement bons pour leurs investisseurs, mais ils ont également enregistré des surperformances considérables. Les investisseurs en prennent note et optent pour des fonds spéculatifs ayant des intérêts sur les marchés publics et privés.

    Un tel investissement peut leur offrir plus de flexibilité pour protéger et accroître leur capital. L’intégration des fonds spéculatifs dans un portefeuille d’investissement plus large devrait permettre aux investisseurs d’obtenir des rendements non corrélés à ceux obtenus en investissant dans des obligations et des actions.

    Alors que la plupart des prévisions pour les 12 mois à venir annoncent une poursuite de la volatilité des marchés ainsi qu’un nouveau resserrement monétaire pour endiguer la menace d’une inflation prolongée à deux chiffres, les avantages d’un investissement dans des fonds spéculatifs continueront d’attirer des capitaux.

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    ESG : il n’existe pas d’approche unique dans les investissements alternatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/esg-il-nexiste-pas-dapproche-unique-dans-les-investissements-alternatifs/ Fri, 09 Sep 2022 12:06:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88666 ZONE EXPERTS - Les critères ESG sont plutôt considérés à travers une série de filtres.

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    Les facteurs ESG, ou « environnementaux, sociaux et de gouvernance », ont récemment fait l’objet de discussions de la part du Global Investor Board (GIB) de l’AIMA. Ce comité est composé de hauts dirigeants d’investisseurs institutionnels mondiaux (représentant des intérêts sur les marchés publics et privés). Il est chargé de superviser les activités de sensibilisation des investisseurs de l’AIMA, ainsi que de faire progresser les bonnes pratiques et l’éducation du secteur des investissements alternatifs.

    Il n’existe pas d’approche unique permettant l’interprétation des critères ESG – Il existe plutôt différentes approches pour aborder l’ESG, la géographie, la culture, la politique, la réglementation, les attitudes philosophiques, estime le GIN, et chacune d’elles jouent un rôle dans la position que prendra un gestionnaire d’actif.

    • Géographie : Certains pays sont axés davantage sur la Gouvernance (Japon, Corée du Sud), tandis que d’autres se concentrent davantage sur l’Environnement (Singapour, Canada, Suède, Hong Kong) ou sur la diversité, l’équité et l’inclusion dans la catégorie Social (États-Unis, Canada).  D’autres pays, comme les Pays-Bas, misent sur les trois aspects, E, S et G.
    • Climat : Les approches diffèrent en ce qui concerne le climat, les combustibles fossiles/les objectifs zéro émission nette. Certains gestionnaires d’actifs excluent ou se désinvestissent, tandis que d’autres s’engagent de manière proactive directement auprès des entreprises et investissent dans la durabilité. D’autres gestionnaires d’actifs se sont détournés de l’engagement auprès des producteurs de combustibles fossiles pour s’engager auprès des grands producteurs sectoriels, c’est-à-dire les services publics, les transports et l’aviation.
    • Réglementation : Certains gouvernements encouragent les allocataires à s’orienter doucement vers l’ESG sans influencer les investissements (Canada), certains exigent des allocataires qu’ils soient des modèles (Suède) tandis que d’autres ne font pas de l’ESG une priorité (Japon). Cependant, l’obligation fiduciaire reste globalement axée sur les rendements financiers, bien que le ministère américain du travail soit en train d’annuler la règle actuelle selon laquelle les fiduciaires ERISA doivent fonder leurs décisions d’investissement uniquement sur des facteurs pécuniaires.  D’autres fiduciaires, comme certains fonds de pension européens, ont intégré l’ESG dans leur obligation fiduciaire.

    Les gestionnaires d’actifs se trouvent eux-mêmes à différentes étapes du parcours ESG : Beaucoup en sont encore à déterminer leurs propres politiques. Dans le cas des gestionnaires d’actifs qui sont déjà engagés dans leur parcours ESG, plusieurs ne considèrent pas les facteurs ESG comme un simple facteur d’atténuation des risques, mais bien comme une opportunité d’atteindre des objectifs de rendement. Les efforts ESG sont indépendants de la classe d’actifs et c’est là où l’on peut obtenir un effet de levier qui compte. Par exemple, il y a très peu d’effet de levier dans une structure de fonds de fonds, mais dans le cas où un capital d’amorçage est fourni, il peut exercer une grande influence.

    Les attentes des gestionnaires d’actifs diffèrent selon les entreprises et les stratégies :

    • Les conversations actives avec les administrateurs sont importantes : Les gestionnaires d’actifs incluent les facteurs ESG dans le cadre d’une conversation active visant à déterminer la qualité des administrateurs. Il n’est pas nécessaire d’être tout pour tout le monde, mais l’intention compte. Les gestionnaires d’actifs cherchent à comprendre et veulent voir des évaluations honnêtes de l’état d’avancement d’un administrateur dans le processus et veulent le voir joindre le geste à la parole, vivre les exigences découlant de sa politique et éviter l’écoblanchiment. Certains gestionnaires d’actifs insistent effectivement pour que les administrateurs adoptent l’investissement responsable à l’échelle mondiale pour conserver ou attirer leurs investissements.
    • Les définitions, la nomenclature et les termes peuvent être dynamiques : Bien que les définitions des termes ESG, IR, durabilité, et impact, diffèrent légèrement à travers le monde, les gestionnaires d’actifs peuvent considérer ces termes comme de la sémantique – il est plus important que les administrateurs montrent objectivement ce qu’ils ont défini comme étant leur philosophie, leurs objectifs et leur politique.
    • L’intégration ESG peut différer selon la classe d’actifs ou la stratégie : La barre n’est pas placée à la même hauteur pour tous les administrateurs et toutes les stratégies. Les gestionnaires d’actifs reconnaissent que l’intégration de l’ESG au niveau d’un fonds peut être difficile pour certaines stratégies (trading, revenu fixe, etc.), mais ils espèrent qu’un administrateur de qualité considère l’ESG de manière générale au niveau de l’entreprise et tient compte des critères ESG (par exemple, en matière de recrutement, de diversité, d’économies d’énergie) qu’il peut contrôler. Les classes d’actifs du marché privé, en particulier les infrastructures ou l’immobilier, peuvent s’y conformer plus aisément, notamment en raison de la réglementation qui impose des normes énergétiques et une communication adéquate des données. On s’attend beaucoup moins à ce que les stratégies impliquant des périodes de détention à court terme s’intègrent facilement dans un cadre ESG en comparaison des stratégies comportant des détentions à plus long terme.
    • Possibilité d’impact et rôle des pairs : Si la capacité d’un fonds à avoir un impact ESG significatif est élevée, et que de nombreux pairs le font déjà, alors les gestionnaires d’actifs auront des attentes plus élevées lors de la sélection d’un administrateur. Si la capacité d’impact est faible (en raison de la stratégie ou de la taille), il y aura moins de pression sur un administrateur pour intégrer l’ESG.  Cela dit, il y aura toujours des normes ESG minimales à respecter.
    • Volonté de travailler avec des administrateurs émergents : Les gestionnaires d’actifs sont prêts à travailler avec les administrateurs émergents dans le cadre de leur parcours d’intégration de l’ESG et considèrent cela comme un processus évolutif.  Cela dit, les administrateurs établis ont souvent des failles à plusieurs égards et ont aussi besoin d’aide dans leur processus d’évolution ESG.
    • Recherches : Certains gestionnaires d’actifs ne retireront pas nécessairement un administrateur de leur analyse s’il n’a pas intégré l’ESG, mais ils examineront d’abord ceux qui l’ont fait, car cela peut refléter la capacité de leadership d’un administrateur en général. D’autres gestionnaires d’actifs n’envisagent pas d’investir si l’ESG ne fait pas partie intégrante du processus d’investissement de l’administrateur.
    • La diligence raisonnable et la communication des données sont importantes : Les modèles de diligence raisonnable (versions de l’AIMA, versions personnalisées des gestionnaires d’actifs ou autres versions de tiers), la documentation sur l’empreinte carbone et les autres rapports de divulgation ou de données constituent une partie importante du suivi des administrateurs externes par les gestionnaires d’actifs et peuvent être un bon point de départ pour la discussion.

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    Protéger le capital contre les corrections de marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/proteger-le-capital-contre-les-corrections-de-marche/ Wed, 17 Aug 2022 12:12:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88433 Bastion veut jouer un rôle de forteresse.

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    « Un bastion est la partie d’une forteresse qui permet d’assurer une meilleure défense. Ce symbole représente la protection offerte par nos stratégies long short, qui permettent de protéger le capital des investisseurs quand les marchés vont moins bien », illustre Mathieu Boisvert, PDG de Gestion d’actifs Bastion (Bastion Asset Management), en entrevue avec Finance et Investissement.

    Au printemps 2021, il s’est associé avec deux autres anciens de Formula Growth, Charles Haggar, chef des placements, et Michael Gentile, chargé de la supervision des investissements des fonds, pour créer une nouvelle firme d’investissement.

    La PME gère aujourd’hui près de 200 M$ d’actifs pour des clients fortunés et des caisses de retraite.

    Un lancement mouvementé

    Lancer une entreprise en pleine pandémie et dans la turbulence des marchés n’a pas été de tout repos, confie Mathieu Boisvert. « On a déboursé beaucoup de sous de notre poche sans savoir combien d’argent on allait gérer, mais le plus difficile a été de mettre en place les mécanismes de conformité, car le marché institutionnel est très exigeant sur ce plan. »

    En septembre 2021, les associés se sont mis à la recherche d’un investisseur majeur susceptible d’injecter une somme significative dans l’entreprise. Ils ont cogné aux portes de caisses de retraite aux États-Unis, en Ontario et au Québec.

    Un premier investissement de 100 millions de dollars (M$) d’une grande caisse de retraite canadienne basée au Québec s’est concrétisé en décembre dernier. Des clients privés et un autre investisseur institutionnel se sont ajoutés, si bien qu’en janvier 2022, Bastion lançait son premier produit, le fonds BAM action Long Short, une stratégie « long short » (L/S) sur actions américaines et canadiennes, avec 160 M$ sous gestion.

    Une tournure inattendue

    Lorsque les associés ont quitté leur ancien employeur, en mars 2021, pour se lancer en affaires, ils étaient loin de se douter de la tournure que prendrait l’économie, avec une flambée historique de l’inflation et une hausse prononcée des taux d’intérêt.

    « On se retrouve devant un marché difficile, mais notre approche long short nous permet de mieux aborder cette période, car il devient de plus en plus difficile pour les investisseurs de gagner de l’argent avec leurs placements. Le fait d’avoir une telle approche est un grand avantage quand il y a des corrections de marché », estime-t-il.

    Mathieu Boisvert considère que les clients sous-estiment l’importance de protéger leur capital lors de corrections boursières. « L’approche long short permet de mitiger les pertes et de protéger le capital, pour continuer à profiter des rendements composés », dit-il.

    Battre les indices

    La stratégie de Bastion consiste à battre les indices du marché sur un cycle complet, incluant les corrections. Lorsque le marché est à la baisse, la firme en profite pour négocier des actions de petites et moyennes capitalisations boursières américaines, « car ce marché est moins suivi par les investisseurs », indique Mathieu Boisvert.

    En date de juin, la performance du fonds BAM action Long Short a été de – 0,2 % nette de tous les frais, alors que les indices d’actions américaines étaient en baisse de -20% à -29% (-20,0% pour le S&P500, -23,5% pour le Russell2000 et 29,2% pour le Nasdaq), mentionne le dirigeant. Il précise que l’indice Russell2000 est le plus représentatif pour sa stratégie.

    En date du 28 juillet, le fonds affichait une hausse d’environ +1,5% pour l’année alors que l’indice Russell2000 était en baisse d’environ -18,4%, le S&P500 de -16,5% et le Nasdaq de -24,2%.

    Des valeurs bien ancrées

    Avant de se lancer en affaires, les associés ont pris le temps de définir les valeurs fondamentales avec lesquelles ils souhaitent travailler. La première est l’excellence. La qualité est une autre valeur sur laquelle ils ne font pas de compromis. « On croit plus en la qualité qu’en la quantité. On ne veut pas lever des actifs à tout prix avec des armées de vendeurs », indique le PDG de Bastion.

    Les associés mettent aussi de l’avant l’intégrité et le dévouement. « On travaille très fort, car on est passionnés par les marchés boursiers. On veut servir des gens aussi passionnés que nous et qui ont soif d’apprendre. »

    Ils veulent également redonner une partie des revenus générés par leurs activités à la communauté, en soutenant des œuvres caritatives, sous forme de dons ou de bénévolat.

    Ils souhaitent par ailleurs avoir un impact positif sur la communauté financière de Montréal en recrutant des talents dans les universités québécoises, souligne Mathieu Boisvert.

    Stratégies alternatives et ESG

    Le PDG s’attend éventuellement à voir un rebond en forme de U plutôt que de V, à la différence des sorties de récessions précédentes. « On se dirige vers des temps plus difficiles, mais le marché tient déjà compte de cela dans le prix des titres. »

    Les stratégies long short sont utiles, selon lui, pour profiter des rebonds du marché et ne sont pas plus risquées que d’autres approches alternatives. « Avec des paramètres de risques adéquats, elles devraient être catégorisées comme moins risquées qu’elles le sont actuellement par les régulateurs. »

    Face aux critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG), le PDG de Bastion se montre mitigé. « Nous prenons en compte ces critères dans notre analyse. Cependant, l’ESG se situe dans une zone grise, car les définitions des critères varient beaucoup selon les gestionnaires. »

    Bastion entend croître en diversifiant sa clientèle, notamment à l’international. La firme projette de mettre d’autres fonds sur le marché, mais pas au détriment du produit principal, insiste le PDG de la firme, qui a été récemment sélectionnée par le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) pour un mandat de stratégie alternative.

    « Nous demeurerons actifs dans les stratégies alternatives, car nous croyons que les rendements seront plus difficiles à obtenir dans les prochaines années et que les investisseurs auront besoin de solutions innovatrices pour diversifier leurs portefeuilles. »

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    Tendances en matière de crédit privé https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/tendances-en-matiere-de-credit-prive/ Fri, 05 Aug 2022 11:37:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88242 ZONES EXPERTS – L’AIMA cherche à accroître la connaissance du marché par les investisseurs.

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    Comment le secteur du crédit privé évolue-t-il et comment l’AIMA peut-elle accroître la connaissance du marché par les investisseurs ? Ce sont là des questions auxquelles le Conseil du crédit alternatif (CCA) de l’AIMA, qui rassemble des commandités/commanditaires (GP/LP), a récemment cherché à répondre. Voici quelques-unes des principales conclusions de cette discussion.

    Opportunités de déploiement de capitaux

    Les membres ont mis en évidence la manière dont les conditions actuelles du marché affectent les opportunités de déploiement de capitaux dans l’espace de crédit privé. Alors que dans certaines régions, les mouvements de capitaux ont été limité par un nombre plus limité d’opérations disponibles, d’autres régions ont affiché une croissance des opérations et des opportunités de rendement.

    Pour les LP, la baisse de la valorisation des actions peut être un facteur contraignant dans la gestion de leurs allocations de crédit privé, et le rétrécissement de la prime entre les marchés publics et privés nécessite une meilleure prise en compte de la prime d’illiquidité.

    Certains se sont demandé si les rendements plus élevés actuellement disponibles sur les marchés publics ne reflétaient pas simplement les risques croissants sur ces marchés plutôt qu’une réduction de la valeur relative du crédit privé.  D’autres ont noté que la prime d’illiquidité a été moins pertinente comme motivation face à leur engagement envers le crédit privé, d’autres facteurs s’étant avérés plus pertinents pour leurs allocations. Ils s’attendent ainsi à voir les rendements être mieux ajustés au risque du marché.

    Recours à l’évaluation externe

    Considérant les différentes approches utilisées sur le marché, le recours à des services d’évaluation externes continue de susciter l’intérêt des investisseurs institutionnels. Alors que certains investisseurs institutionnels ont rapporté avoir rencontré des cas où un seul GP utilisait jusqu’à cinq agences d’évaluation pour l’ensemble de son portefeuille, d’autres ont noté que le recourt à une ou deux agences étaient plus courantes.

    Lors d’un examen plus approfondi, la nécessité d’une connaissance spécialisée du secteur a été citée comme une considération essentielle, les investisseurs privés et les investisseurs institutionnels soulignant que cette nécessité est généralement compensée par des considérations de coût et de rapport qualité-prix.

    Un autre facteur important est la fréquence de l’évaluation. Certains LP ont ainsi noté que les évaluations trimestrielles peuvent parfois être échelonnées sur l’ensemble du portefeuille tout au long de l’année.

    L’histoire de deux investisseurs

    Bien que le crédit privé semble bénéficier d’un pivot clair de la part des particuliers et du secteur de la richesse privée, les membres du comité  sont d’avis que le capital institutionnel demeure toujours le principal moteur de la conception des produits et des stratégies d’investissement.

    La collecte régulière de capitaux de détail est clairement un problème appréciable, mais néanmoins un défi en termes de capacité de déploiement de ces capitaux à l’échelle requise, malgré l’évolution de la conception des produits et la croissance de la base d’emprunteurs du secteur. Par conséquent, l’horizon à long terme du capital institutionnel est peut-être mieux adapté au crédit privé, l’essor éventuel du capital de détail prenant un peu plus de temps que certains ne le prévoient.

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    Belle Kaura réélue présidente d’AIMA Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/belle-kaura-reelue-presidente-daima-canada/ Thu, 04 Aug 2022 11:40:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88333 NOUVELLES DU MONDE - Un nouveau comité exécutif est nommé.

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    AIMA Canada, soit l’antenne canadienne de l’Alternative Investment Management Association (AIMA), a annoncé la composition de son nouveau comité exécutif, qui siégera de septembre 2022 à août 2024.

    Belle Kaura, vice-présidente juridique et chef de la conformité chez Third Eye Capital, entame ainsi un troisième mandat en tant que présidente. Elle a récemment été élue au conseil mondial de l’AIMA.

    « Alors que le secteur s’engage dans une nouvelle phase de croissance et d’innovation, la nouvelle édition de notre comité exécutif est bien placée pour remplir son mandat, et pour aider les membres à relever les défis et saisir les opportunités qui se présentent », a déclaré Belle Kaura à l’occasion de l’annonce.

    Liam O’Sullivan, directeur, coresponsable de la gestion des portefeuilles de clients chez RP Investment Advisors LP, qui était déjà membre du comité exécutif, agira dorénavant à titre de vice-président. Il s’est dit très fier d’être associé à AIMA Canada « à un moment où la défense des intérêts et l’éducation autour des investissements alternatifs sont plus importantes que jamais ».

    Claire Van Wyk-Allan, directrice générale et responsable de l’AIMA au Canada, en a profité pour saluer le leadership important de l’organisation « pour notre industrie et notre communauté locale. Nous sommes ravis de présenter une diversité de perspectives parmi les membres actuels et les nouveaux membres qui serviront au cours du prochain mandat. »

    Derek Hatoum, associé chez PwC, siègera à titre de trésorier, et Darin Renton, associé chez Stikeman Elliott, remplira les fonctions de conseiller juridique.

    Les autres membres du nouveau comité exécutif sont :

    – Mark Hannoush, directeur général, Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario

    – Alana Johnston Gould, directrice, Prime Services Capital Introduction, Banque Scotia Global Banking and Markets

    – Peter Boffo, directeur général, Valeurs mobilières TD

    – Kimberley Jansen, directrice générale, BMO Marchés des capitaux

    – Phil Clark, chef du marketing et associé, Picton Mahoney Asset Management

    – Farialle Pacha, associé principal, équipe client, Waratah Capital Advisors

    – Lloyd Perruzza, vice-président, Comptes nationaux et gestion des actifs, Fonds Dynamics

    – Max Kimpton, Directeur, Développement commercial et relations avec les investisseurs, Innocap

    – Chris Farkas, associé, responsable national de la consultation sur les services financiers, KPMG

    – Lillian Ferndriger, directrice, Distribution de produits alternatifs, BMO Global Asset Management

    – Mike Tocheri, premier vice-président et directeur général, National Bank Independent Network

    Notons que l’AIMA publie chaque mois un billet dans le cadre de la chronique Zone experts de Finance et Investissement.

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