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Les téléspectateurs de ma génération et ceux plus âgés se souviendront que le slogan ci-dessus a été utilisé dans une campagne publicitaire pour un fabricant de teintures et de colorants pour bois au début des années 1990. En fait, le slogan est devenu si populaire que le même fabricant l’utilise encore aujourd’hui dans des publicités et des médias en ligne, au point qu’il est devenu une expression idiomatique courante.

Évoquer cette phrase me fait également penser aux caractéristiques des fonds spéculatifs. Les lecteurs des précédents articles que j’ai rédigés pour cette chronique se souviendront des arguments que j’ai avancés en faveur de l’intégration de fonds spéculatifs dans la construction du portefeuille d’un investisseur institutionnel. Alors que nous arrivons à la fin du troisième trimestre de ce qui a été une année turbulente, tant sur le plan géopolitique qu’économique, il convient de réfléchir au rôle que les fonds spéculatifs ont joué pour les investisseurs.

Du point de vue de la performance, le fonds spéculatif moyen est en baisse d’environ 4 % sur l’année, selon Hedge Fund Research. Si l’on mesure la performance des fonds spéculatifs sur une base pondérée par les actifs (l’indice est pondéré en fonction des actifs sous gestion du fonds), le fonds moyen a gagné 1 % depuis le début de l’année.

En comparaison, les principaux marchés boursiers, tels que le S&P500 et le MSCI World, sont en baisse de 13 % et 15 %, respectivement (et au cours des six premiers mois, ils étaient en baisse de plus de 20 %).

Le sort des investisseurs de portefeuilles 60/40 n’a pas été beaucoup plus enviable, subissant un double coup dur en affichant la pire performance depuis 60 ans, avec une baisse à deux chiffres des actions et une chute de 10 % des indices obligataires au cours des six premiers mois de l’année.

Le portefeuille équilibré américain de Vanguard (considéré comme un indicateur de performance 60/40) a annoncé qu’il avait perdu 16 % à la fin du mois de juin et 11 % depuis le début de l’année.

Si l’on examine les précédentes corrections du marché, les fonds spéculatifs ont toujours démontré leur capacité à gérer ces périodes mieux que tout autre type de fonds pour les investisseurs. Avant cette période, la dernière forte correction à frapper le marché a été le début de la pandémie de COVID-19 au printemps 2020.

À cette époque, les principaux marchés boursiers ont chuté de 20 %, tandis que les portefeuilles 60/40 ont perdu 10 %. Dans le même temps, les fonds spéculatifs ont en moyenne baissé de 6 % et ont terminé l’année en hausse de 19 %. Revenir à 2008 démontre encore une fois la résilience des fonds spéculatifs.

Si vous aviez été investi sur les marchés boursiers, vous auriez perdu 50 % ou plus, alors que le fonds spéculatif moyen a perdu 20 %, et a récupéré ses pertes en octobre 2010 alors que le fonds équilibré moyen n’a pas récupéré ses pertes avant mars 2013.

En rappelant le slogan emblématique de chapeaute notre billet, il convient d’examiner les avantages collatéraux des fonds spéculatifs.

Ils répondent à une série d’objectifs dans les portefeuilles des investisseurs, allant au-delà de la génération d’alpha. Les événements de cette année rappellent opportunément aux investisseurs la valeur de la préservation du capital et réaffirment la proposition de valeur des fonds spéculatifs.

Au milieu de baisses considérables et généralisées, les fonds spéculatifs ont non seulement obtenu des résultats relativement bons pour leurs investisseurs, mais ils ont également enregistré des surperformances considérables. Les investisseurs en prennent note et optent pour des fonds spéculatifs ayant des intérêts sur les marchés publics et privés.

Un tel investissement peut leur offrir plus de flexibilité pour protéger et accroître leur capital. L’intégration des fonds spéculatifs dans un portefeuille d’investissement plus large devrait permettre aux investisseurs d’obtenir des rendements non corrélés à ceux obtenus en investissant dans des obligations et des actions.

Alors que la plupart des prévisions pour les 12 mois à venir annoncent une poursuite de la volatilité des marchés ainsi qu’un nouveau resserrement monétaire pour endiguer la menace d’une inflation prolongée à deux chiffres, les avantages d’un investissement dans des fonds spéculatifs continueront d’attirer des capitaux.