Claire Van Wyk-Allan, photo gracieuseté

Pourquoi avez-vous décidé de travailler pour AIMA en tant que responsable du Canada ?

Ayant siégé au comité exécutif pendant trois ans et demi, j’étais consciente des objectifs et des lacunes qui permettraient à AIMA Canada de devenir la communauté puissante qu’elle est aujourd’hui. Il était important d’aligner les perspectives locales sur les bonnes pratiques mondiales en matière de défense des intérêts, d’éducation et de bonnes pratiques, tout en développant nos ressources en matière de canaux de distribution du patrimoine en prévision de l’arrivée sur le marché de fonds spéculatifs liquides et en améliorant notre travail avec les investisseurs institutionnels et les bureaux de gestion de patrimoine.

Année d’entrée à l’AIMA :

  • À titre de bénévole, 2008
    À titre de membre du comité exécutif, 2014
    À titre de membre du personnel, 2018

Que faut-il pour réussir au Canada en tant que gestionnaire de fonds spéculatifs ?

Il faut de la persévérance, un instinct d’entrepreneur et de la constance – la persévérance est payante. Les gestionnaires doivent réfléchir attentivement aux canaux qu’ils entendent cibler, à la manière dont ils recrutent et à la manière dont ils s’associent, afin de pouvoir se concentrer sur leur avantage concurrentiel, à savoir la gestion de l’argent. En fonction de l’expérience du gestionnaire, l’expérience de distribution de l’accès à la plateforme peut vraiment varier. Beaucoup de nos gestionnaires de fonds spéculatifs sont des entrepreneurs qui ont commencé à opérer sous la forme de petites entreprises permettant de construire une industrie florissante et de premier ordre pour les investisseurs locaux et mondiaux.

De quoi êtes-vous la plus fière lorsque vous repensez à votre parcours au sein de l’AIMA ?

Je suis fière de l’engagement collaboratif dont a fait preuve la communauté de l’AIMA en travaillant ensemble dans l’intérêt de toute l’industrie. Transformer la stratégie d’AIMA Canada pour mieux l’aligner sur notre proposition de valeur globale tout en approfondissant son engagement à travers ses relations au niveau national, en particulier avec les répartiteurs et les régulateurs, a permis à notre industrie de croître et de prospérer. La transformation du Forum mondial des investisseurs d’AIMA en un événement phare de leadership rayonnant à l’échelle mondiale, où les membres peuvent approfondir leurs relations, tout en encourageant les discussions au sein de groupes de pairs réservés aux allocataires, a également été très utile.

Quels sont les objectifs à atteindre d’ici les trois prochaines années ?

Nous avons jeté des bases solides au niveau local, pour la formation des conseillers, les groupes de pairs des allocataires institutionnels, la défense de la réglementation et pour des pratiques saines à l’échelle mondiale. Nous devons maintenant continuer à étendre notre présence et notre influence, à approfondir notre engagement dans nos relations et à développer la communauté au Canada, localement et au-delà des frontières. Une autre priorité consiste à plaider en faveur d’un soutien accru envers les gestionnaires de fonds spéculatifs émergents, que ce soit par le biais de services partagés, de programmes spécifiques ou d’investissements directs.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisagerait s’investir dans le secteur des fonds au Canada ?

AIMA peut vous aider ! Impliquez-vous très tôt dans l’AIMA pour profiter de l’expérience de ceux qui ont déjà tracé le chemin. Tirez parti des ressources disponibles pour améliorer l’efficacité opérationnelle et économiser de l’argent, tout en développant votre réseau et votre présence au sein de la communauté.

Membres d’AIMA Canada : 164

  • 58 % de gestionnaires
  • 19 % de répartiteurs
  • 23% fournisseurs de services