Hardbacon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 30 May 2023 21:42:04 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Hardbacon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’éducation financière à l’ère des médias sociaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/leducation-financiere-a-lere-des-medias-sociaux/ Wed, 31 May 2023 10:04:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94238 Séparer le bon grain de l’ivraie.

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Comment arriver à bien prendre le virage de l’éducation financière à l’ère des médias sociaux et des (F)influenceurs ? C’était l’un des thèmes qui a animé le débat entre panélistes lors de la séance qui a clôt cette 10e édition de la journée d’éducation financière organisée par l’Autorité des marchés financiers (AMF), le 25 mai dernier au Cercle universitaire de l’Université McGill.

Devant de nombreux acteurs et intervenants de l’industrie financière, le modérateur du panel d’invités, Antoine Bédard, directeur principal des opérations d’encadrement de la distribution à l’AMF, a rappelé l’attention qu’accordent les régulateurs face à la montée grandissante du phénomène des influenceurs financiers, non seulement au Québec et au Canada, mais partout dans le monde. « Il y a de tout : du très bon, du moyen et du mauvais – pour ne pas dire de la poubelle ».

Antoine Bédard a notamment fait rire la salle en relatant une anecdote de l’un de ses enfants, adepte de la plateforme TikTok, et qui devait défendre sa position pro-cryptomonnaie dans le cadre de son cours d’éducation financière à l’école secondaire. « Je lui ai demandé quelle avait été sa réflexion et il m’a dit qu’on ne pouvait pas perdre, que c’était de l’argent facile ! J’ai réagi aussitôt en lui disant qu’il ne pouvait pas dire cela et nous avons ensuite eu une discussion enrichissante », a mentionné celui dont l’un des mandats au sein de l’AMF est justement de faire de l’éducation financière. « Imaginez le défi si je peine à y arriver au sein de ma propre chaumière », a-t-il souligné devant un parterre amusé.

Sandrine Prom Tep, professeure agrégée au département de marketing à ESG UQAM, a tenu à rappeler le mécanicisme d’influence interpersonnelle qui s’opère sur les réseaux sociaux, qui est en soi le même phénomène que celui du bouche à oreilles. « Devant de multiples sources d’information, une personne va traiter l’information selon un modèle à deux voies : le système heuristique (plus intuitif et plus rapide) et l’autre plus lent et plus complexe dans le traitement des informations. » Dans le cas d’une information provenant d’une autre personne, il va y avoir selon elle un processus d’identification de la source. « Elle sera soit classée comme une publicité, soit venant d’un cercle restreint (proches, amis, collègue et famille) ou provenant d’une source plus neutre (institution). Chacune de ces sources n’a pas le même statut aux yeux de l’individu-consommateur. »

Selon elle, les influenceurs sont perçus (en particulier par les jeunes) comme des êtres qui veulent aider, car ils entretiennent un discours de la proximité et de l’authenticité. « Ils jouent sur ces mécanismes d’influence, cette familiarité. Je suis comme vous, vous êtes comme moi. Alors qu’il y a une certaine distance avec des personnes qualifiées. »

Elle cite par ailleurs une étude du magazine Conseiller de 2018 sur le pourcentage de gens qui consultaient un conseiller financier. L’enquête a révélé une nette diminution de leur utilisation avec l’âge. « Pour ceux nés après 1946, c’était de l’ordre de 46,5%, pour la génération X, 17%, la génération Y, 7%, et, enfin, la génération Z, 4,1%. »

Le président et fondateur de Hardbacon, Julien Brault, a rappelé son ancien parcours de journaliste et les différences existantes entre du contenu journalistique et du contenu commandité (publireportage). « Il y a donc moyen d’influencer de façon éthique, que ce soit dans les médias traditionnels ou sur les réseaux sociaux. »

Il a mentionné que pour de jeunes influenceurs il y a le danger de ne pas connaître de telles pratiques. « Souvent ils ne vont même pas connaître la réglementation, ni même l’existence d’organismes comme les OAR (organisme d’autoréglementation du Canada) ou l’AMF. »  Il considère que s’il existe un danger, car avec les réseaux sociaux n’importe qui peut devenir un média de masse, le phénomène des influenceurs n’est pas une mauvaise chose en soi. « Ils procurent du contenu à une catégorie de gens qui d’ordinaire n’auraient pas accès à ce genre de contenu. »

« Si les influenceurs prennent une place c’est parce qu’on leur a laissé, quand il y a une place à prendre il y a des gens qui la prenne », constate d’emblée Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale Institut québécois de planification financière (IQPF). La question, selon elle, est plutôt de savoir pourquoi cette place était vacante.

Elle rappelle que l’IQPF a mené un sondage l’hiver dernier auprès de la population québécoise au sujet des sources qu’elle utilisait pour obtenir des conseils financiers. 33% des répondants disaient consulter des membres de leur famille, et seulement 8% des répondants disaient s’informer auprès d’influenceurs. « Donc, oui le phénomène est là et il faut s’y intéresser, mais ce n’est pas encore quelque chose de généralisé. »

Selon elle, cette place laissée vacante a été prise, car de plus en plus de gens vivent un stress financier grandissant, particulièrement depuis la pandémie. « L’Institut canadien pour la résilience financière a récemment démontré, recherches à l’appui, que plus de 70% des Canadiens avaient déclaré avoir eu des problèmes de santé mentale liés à un stress financier. 47% disaient que cela avait même un impact sur leur santé physique et 44% sur leur productivité au travail. »

Marianne Spear, étudiante, animatrice à Parler d’argent c’est pas stressant à Matv et (F) Influenceuse, voit le phénomène d’un bon œil tout en étant consciente qu’il existe des dangers. « Il y a des choses qui me préoccupent, notamment de constater que des influenceurs (avec plusieurs followers) sans formation, ni expertise particulière, vont aborder certains sujets et exercer une certaine pression sur les gens de ma génération, et même les plus vieux. »

Elle observe que de parler de certains sujets (l’achat d’une maison ou d’actions) peut générer de la gêne ou de la culpabilité auprès de ceux qui les suivent et ne connaissent pas nécessairement le sujet. « Dans certains cas il y a clairement des drapeaux rouges, mais je suis sûre que collectivement, avec les gens de l’industrie, nous trouverons des solutions pour mieux encadrer le tout. »

La volonté d’autonomie des individus est très importante, selon Sandrine Prom Tep de l’UQAM. « Confier ses finances à quelqu’un peut être très stressant. » L’Internet nous donne encore cette perception selon elle que « toute information est disponible et à portée de main ». Vu la surabondance d’information, l’énorme enjeu réside selon elle dans la capacité des individus, particulièrement la nouvelle génération, à distinguer l’information pertinente pour eux. « De séparer le bon grain de l’ivraie : de trouver une information qui permette de prendre une décision éclairée, informée et libre de toute influence. »

Baliser ou faire contrepoids au phénomène des (F)influenceurs ?

« Le défi c’est de trouver l’équilibre, mais je crois qu’il existe d’autres moyens que la réglementation », estime Chantal Lamoureux de l’IQPF, qui – comme plusieurs des panélistes – voit aussi du positif dans le phénomène des (F)influenceurs.  Elle y voit un incitatif pour que les professionnels améliorent leur capacité à communiquer, à vulgariser et à accompagner. « Beaucoup veulent le faire, mais peut-être que cela passe par de la formation qui soit reconnue et valorisée au même titre que de la formation technique. Comme institut de formation, c’est quelque chose qui nous intéresse et nous interpelle grandement. »

Julien Brault de Hardbacon croit qu’il y a toujours de la place pour du contenu de qualité et qui déroge de l’information bien souvent lisse et aseptisée produite par les institutions financières. « Quand je réserve un hôtel sur Expedia, je vais voir les commentaires, les recensions en ligne. Même chose au restaurant. Cependant, avant de prendre une décision financière importante il y a très peu de choses que l’on peut retrouver pour se faire une tête et prendre une meilleure décision. »

Chantal Lamoureux précise qu’il est important de rejoindre toutes les catégories de gens et de mieux transmettre le message. « Oui, il y a la littéracie financière, mais au Québec il y a un enjeu encore plus important, celui de la simple littéracie. » Elle signale que le Québec arrive dernier à ce chapitre dans l’ensemble des provinces canadiennes. « Quand on additionne l’analphabétisme de niveau 1, 2 et 3, c’est près de 50% de la population. »

C’est peut-être ce qui explique selon elle pourquoi il y a un intérêt grandissant pour des messages courts dans des vidéos. Elle réitère par ailleurs l’importance de travailler de concert pour arriver à porter le message. « Nous sommes beaucoup d’intervenants, mais on travaille chacun de notre côté et de façon dispersée. Il faut s’allier pour travailler dans la même direction, ramer dans la même direction. »

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Les fintechs implantées au Québec bravent la tempête https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fintechs-implantees-au-quebec-bravent-la-tempete/ Wed, 31 Aug 2022 12:16:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88613 On recense présentement plus de 200 firmes de technologies financières.

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De violents vents contraires ont soufflé sur le monde technologique : correction des marchés financiers, difficultés des sociétés de cryptomonnaies, baisse majeure des valorisations. Toutefois, selon le dernier Rapport Fintech Québec, celui du 2e trimestre 2022, le secteur des fintechs dans la Belle Province ne semble pas en avoir été troublé outre mesure.

Fruit d’une collaboration entre Finance Montréal et Fathom4sight, l’étude rappelle d’abord quelques faits saillants de l’industrie au Québec. On y compte 207 sociétés, dont 165 ont été créées après 2010, qui abritent 18 840 employés, et où 484 M$ ont été investis à ce jour, dont 19,3 M$ au cours du 2e trimestre 2022. Surtout, neuf nouvelles sociétés ont vu le jour au cours de ce trimestre avec des noms comme Activfactor, Dello, Karma et PandaPay.

Chiffre tout-à-fait inattendu, on repère 66 sociétés arrivées à maturité et 26 en croissance, presque autant que les 97 qui sont en démarrage. Trois firmes sont au stade d’amorçage et 15 au stade d’acquisition.

Par contre, comme on pouvait s’y attendre, la grande majorité sont des petites entreprises, soit 52, qui comptent de 1 à 4 employés et 131 qui en abritent 5 à 99. Quatorze sont de la taille classique de PME, entre 100 et 499 employés, alors que neuf sont entrées dans le champ de la grande entreprise avec plus de 500 employés.

Composée de 17 sous-secteurs, l’industrie est fortement dominée par les technologies de paiement (ou Paytechs), où on dénombre 50 sociétés. Viennent ensuite les technologies d’investissement, avec 27 firmes, l’assurTech, avec 19, la gestion de patrimoine et d’actifs, avec 17, les marchés de capitaux et les cryptos et systèmes financiers décentralisés, ex aequo avec 14.

Le sous-secteur des paiements est lui-même réparti entre 12 catégories, les trois plus importantes étant « comptabilité et finance », avec 15 firmes, le commerce électronique avec 8, les points de vente, également avec 8. D’autres catégories comptent moins de joueurs, mais ceux qui s’y trouvent sont parfois d’importance. Par exemple, nuvei se partage la catégorie du traitement des paiements avec trois autres firmes. Dans d’autres catégories, on n’identifie qu’une seule société, par exemple en paiement d’assurance, en cartes de crédit, et en paie.

La plupart de ces sociétés œuvrent surtout dans les solutions pour les entreprises. Détail notable, le Québec abrite trois banques alternatives – ou « challenger banks » : Orchid*B, Pillar et Walo.

Les 10 plus importants joueurs en « paytech », les technologies de paiement, donnent de l’emploi à 6 648 travailleurs partout dans le monde, dont près de la moitié, soit 3 154, résident au « Canada ». Chose inattendue, les chiffres pour ce secteur réfèrent non plus au Québec, mais au Canada, sans donner plus de précisions. S’agit-il simplement d’une erreur d’assignation? Nous avons été incapable de vérifier avec les auteurs du Rapport.

Ce contingent « canadien », apprend-on, représente 16,7% de tout l’emploi fintech dans la province. Au premier rang, on trouve Lightspeed POS dont 948 employés sur ses 2 108 s’affairent au Canada, suivie de Mediagrif Interactiv Tech dont 575 employés sur 920 logent au Canada. Deux autres sociétés, nuvei et Hopper, qui abritent 1 211 et 1 209 employés respectivement, ont des contingents plus modestes au Canada, soit 204 pour la première, 261 pour la seconde.

Malgré les conditions boursières turbulentes, l’argent a continué de circuler dans le milieu québécois des fintechs. Flare a reçu un financement de 9,5 M$, Lighthouse Labs, de 9,1 M$ et Hardbacon, de 700 000$. Deux fonds ont été constitués, iNovia abritant des capitaux de 420 M$ et Impression Ventures, 64 M$.

Des acquisitions marquantes ont vu CGI mettre la main sur Harwell, Morningstar sur Aquantix et SE2 sur breathe. Enfin, 12 partenariats ont été conclus, dont trois mettent en jeu nuvei qui s’est associée avec nivibet, Bibox et Fifth Third Bank.

Les turbulences financières n’ont certainement pas troublé la productivité des fintechs du Québec puisque huit nouveaux produits ont été lancés dans le dernier trimestre. Par exemple Zelros a inauguré « Milky Way », de nouvelles informations exploitables pour les assureurs, alors qu’ElligencIA a lancé Ellisense, un outil d’analyse de données en temps réel des tendances des acheteurs et vendeurs dans les marchés financiers. Lightspeed pour sa part a présenté deux produits: Lightspeed Retail, qui combine en une seule plateforme points de vente, paiements et commerce électronique, et une nouvelle plateforme B2B visant les secteurs de la mode et du sport et plein air en Amérique du Nord.

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Le développement des fintechs s’accélère au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/le-developpement-des-fintechs-saccelere-au-quebec/ Wed, 08 Jun 2022 12:06:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87349 Les sociétés fintech ont le vent dans les voiles au Québec et tiennent bien leur place tant sur l’échiquier canadien qu’international.

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On compte actuellement 198 fintechs au Québec regroupant 18 894 employés, dont 80% sont situées dans la région de Montréal, selon le Rapport Fintech Québec, produit par Fathom4sight, Finance Montréal et la Station Fintech Montréal. Depuis 2021, 10 autres noms ont surgi dans l’écosystème, notamment, FinCrimeTechAI, Mogo, SR.ai et wiseday.

« Les fintechs ont tendance à se développer autour de centres financiers », fait ressortir Julien Brault, pdg et fondateur de Hardbacon, une société qui a développé une application de gestion budgétaire et financière. C’est pourquoi l’Ontario, avec Toronto, premier centre financier au pays, regroupe le plus grand nombre de fintechs au pays, abritant 750 firmes, selon Invest Ontario.

Le Québec compte quelques étoiles, par exemple Hopper, qui a tout récemment levé 44 M$ en placement privé, et Shakepay, TickSmith Corp. et Clear Estate qui viennent de récolter 44,4 M$, 25,3 M$ et 16,8 M$ respectivement en capital de risque. À ce jour, le secteur a recueilli 154 M$ en investissements.

Bien qu’il ne bénéficie pas de la présence financière prépondérante de Toronto, le Québec tient bien sa place dans l’ensemble canadien. Entre 2018 et 2021, 54 sociétés ont pris leur envol contre 222 pour le Canada, soit une proportion de 24%, ce qui représente un peu plus que le poids démographique de la Belle Province au pays (22,4%, selon Statista). Notons que le Canada, pour sa part, se taille une place de choix dans l’écosystème fintech mondial avec 600 sociétés en 2018, selon Fintech Canada, contre 4 000 aux États-Unis et 1 600 au Royaume-Uni.

Quand vient le moment des financements spectaculaires, Montréal vole toutefois la vedette à Toronto, notamment grâce au premier appel à l’épargne publique de 700 M$ effectué par Nuvei, plus important PAPE jamais réalisé jusque-là sur le parquet du TSX. Grâce aussi aux deux financements de haut profil de Lithtspeed Retail (35 M$) et de Blockstream (21 M$) qui ont ouvert la voie aux récentes performances de Hopper, Shakepay et TickSmith.

Le rapport Fintech Québec retient 17 catégories parmi lesquelles se répartissent les sociétés québécoises. La plus importante, les technologies de paiement, abrite 25% des firmes. On y retrouve notamment des firmes comme Nuvei et Lightspeed. La nomenclature est suivie par les technologies d’investissement (12,7%), la gestion de patrimoine et d’actifs (9,6%) et l’AssurTech (9,1%). À Toronto, on trouve un écosystème plus varié, fait ressortir Julien Brault, notamment le robo-conseil, la surveillance de cotes de crédit et la gestion de paye.

Le modèle d’affaire B2B (business-to-business) domine au Québec, 50,3% des sociétés s’y conformant, contre 29,4% adoptant le modèle B2C (business-to-consumer) et 20,3%, le modèle B2FI (business-to-financial institution).

Le rapport relève quelques lignes de fond des fintechs au Québec. Aucune super application n’a encore vu le jour, peut-on y lire, cependant « les produits bancaires et de paiement deviennent de plus en plus des services financiers intégrés dans les plateformes non financières des consommateurs et des PME. On peut saluer aussi l’émergence de « banques alternatives » pour PME et particuliers, le lancement de Pillar ayant haussé à trois le nombre de telles plateformes au Canada.

Bien que les fintechs bénéficient d’un accès plus facile au capital, en comparaison des autres secteurs technologiques, estime Julien Brault, tout ne baigne pas nécessairement dans l’huile. « L’accès au capital demeure difficile pour tout le monde », dit l’entrepreneur, qui note que notre environnement plus ardu a entraîné l’exil de bien des joueurs. « Je connais beaucoup de sociétés, dit-il, qui ont quitté le Canada ou se sont contentées de seulement garder une présence au pays. »

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Hardbacon lève plus de 420 000 $ en 24 heures https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hardbacon-leve-plus-de-420-000-en-24-heures/ Mon, 30 May 2022 12:07:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87194 Et la ronde de financement se poursuit sur le portail FrontFundr.

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Dès la première journée de sa campagne de financement participatif en capital, Hardbacon a obtenu plus de 420 000 $ en investissements. La plateforme de finances personnelles a ainsi atteint 85 % de son objectif de collecte de fonds de 500 000 $.

« Je suis à la fois incrédule et touché par l’ampleur des investissements récoltés en 24 heures, a déclaré Julien Brault, PDG de Hardbacon par voie de communiqué. Cela prouve une fois de plus que le financement participatif en capital est une saine alternative aux fonds de capital de risque, qui se sont retirés du marché en raison de l’incertitude économique actuelle. »

Accélérer la croissance

Les investissements récoltés sur FrontFundr serviront à accélérer la croissance de l’entreprise. Environ 45 % de la ronde sera investie dans le marketing, principalement pour agrandir son portefeuille d’articles sur les finances personnelles, tandis que 35 % sera investi dans son produit, qui est entièrement développé à l’interne.

Hardbacon sera ainsi bien positionnée pour préparer la prochaine étape de son développement, soit une entrée en Bourse.

Sur son application intelligente, Harbacon propose différents outils pour planifier, budgéter, investir et épargner qui sont utilisés par plus de 38 000 utilisateurs au Canada. Le site hardbacon.ca, pour sa part, compte 232 000 visiteurs uniques mensuels et une croissance de 17 % de sa base d’utilisateurs uniques d’un mois à l’autre.

Rappelons que Harbacon a conclu des ententes commerciales avec plus d’une cinquantaine de clients, dont 20 institutions financières canadiennes, qui lui permettent de représenter plus de 200 produits financiers.

Depuis sa fondation, Hardbacon a récolté plus de 2,35 millions de dollars en financement.

Les investisseurs intéressés peuvent investir dans la ronde de financement via FrontFundr. L’investissement minimum est de 500 $ et la campagne de financement se poursuit jusqu’au 27 juin 2022.

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Hardbacon acquiert Simplerate.ca https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hardbacon-acquiert-simplerate-ca/ Thu, 31 Mar 2022 12:05:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86044 Et consolide ainsi son positionnement dans le créneau des cartes de crédit.

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Hardbacon acquiert Simplerate.ca, un site de comparaison qui a pour mission d’éduquer les Canadiens sur la façon d’utiliser les produits et services financiers de la bonne façon, consolidant ainsi son positionnement en tant que destination en ligne pour comparer les cartes de crédit.

À la suite de cette acquisition, Hardbacon continuera d’alimenter le site Simplerate.ca, notamment en y publiant des articles pour aider les Canadiens à économiser davantage et obtenir des récompenses en choisissant les meilleures cartes de crédit et en adhérant aux bons programmes de récompenses.

De plus, les visiteurs de Simple Rate pourront comparer les cartes de crédit, ainsi que d’autres produits financiers tels que les prêts hypothécaires, les courtiers en ligne, les comptes d’épargne et les robots-conseillers, car Hardbacon rendra ses outils disponibles sur le site.

Il s’agit d’une troisième acquisition en peu de temps pour Hardbacon, puisque la société a récemment acquis le site de calculatrices FindMyTotal, ainsi que le spécialiste des points de récompense GratteCenne.

« Hardbacon a pour mission d’aider les Canadiens à économiser de l’argent et, pour y arriver, nous cherchons depuis longtemps un concurrent solide dans l’espace des points de récompense et des cartes de crédit. Maintenant, nous sommes heureux d’avoir acquis une propriété dédiée à la poursuite de cette mission avec l’ajout de Simple Rate », déclare Julien Brault, PDG de Hardbacon.

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Hardbacon prend en compte les cryptomonnaies https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hardbacon-prend-en-compte-les-cryptomonnaies/ Fri, 04 Mar 2022 13:06:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85602 Et ajoute de nouvelles fonctionnalités à son comparateur de plateformes.

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L’application de finances Hardbacon lance un comparateur de plateformes de cryptomonnaies et ajoute des fonctionnalités de suivi des cryptomonnaies, signalant l’incursion de l’entreprise dans le marché des cryptomonnaies.

Cette décision de la firme n’est pas étrangère à un sondage qu’elle a réalisé l’été dernier qui révélait qu’un Québécois sur quatre possédait des cryptomonnaies dans son portefeuille.

« Les utilisateurs de Hardbacon peuvent déjà suivre leurs actions, leurs FNB, leurs soldes bancaires et leurs dettes dans notre application. Compte tenu de l’importante croissance des cryptomonnaies, il était tout à fait logique de leur permettre de suivre leurs cryptomonnaies également », affirme Julien Brault, PDG de Hardbacon.

Avec leur comparateur, les Canadiens peuvent comparer rapidement des dizaines de plateformes de négociation de cryptomonnaies canadiennes. Hardbacon espère ainsi offrir davantage de transparence aux Canadiens et une plus grande visibilité sur les différents frais à payer lorsqu’ils négocient des cryptomonnaies.

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Hardbacon s’associe au comparateur d’assurance HelloSafe  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hardbacon-sassocie-au-comparateur-dassurance-hellosafe/ Fri, 11 Feb 2022 13:07:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85117 Un marché de 2,5 millions d’utilisateurs au Canada. 

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Hardbacon élargit son marché grâce à un nouveau partenariat avec la plateforme de comparaison de polices d’assurance en ligne HelloSafe. Cette alliance ouvre un bassin de quelque 2,5 millions de clients potentiels pour la fintech montréalaise.

Dans le cadre de ce partenariat, les utilisateurs de HelloSafe au Canada ont accès à la technologie développée par Hardbacon pour comparer divers produits financiers, tels que les cartes de crédit, les services bancaires, les courtiers en ligne, les hypothèques ou encore les prêts personnels. Ces services s’ajoutent aux outils de comparaison d’assurances déjà offerts sur hellosafe.ca.

« Je suis très fier de m’associer à HelloSafe, qui a bâti un auditoire impressionnant au Canada en un temps record grâce à son contenu exhaustif sur l’assurance et d’autres sujets liés aux finances personnelles », a indiqué Julien Brault, PDG de Hardbacon, dont l’application de finances personnelles est utilisée par près de 35 000 personnes au Canada.

HelloSafe.ca est l’une des plateformes digitales gérées par le groupe français Safe, qui possède des sites de comparaison d’assurance dans plusieurs pays. Le groupe Safe est financé par Blue, une société de capital-risque des technologies de l’assurance, indique le site web de l’entreprise.

HelloSafe a fait son entrée sur le marché canadien en août 2020 avec une première version francophone de HelloSafe.ca. La plateforme est fréquentée majoritairement par des utilisateurs québécois.

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La gratuité des commissions sur les actions une nouvelle norme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/la-gratuite-des-commissions-sur-les-actions-une-nouvelle-norme/ Tue, 24 Aug 2021 12:46:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81759 La Banque Nationale pourrait avoir lancé un mouvement.

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Banque Nationale Courtage direct (BNCD) a annoncé l’abolition de ce type de frais, lundi.

« Plusieurs courtiers américains offrent les transactions gratuites depuis un bon bout de temps, et comme le marché canadien est habituellement à la traîne de quelques années par rapport au marché américain, ce n’est qu’une question de temps avant que la plupart des courtiers à escompte offrent les transactions gratuites », croit Jean-Philippe Tarte, maître d’enseignement à HEC Montréal.

Depuis 2013, l’application Robinhood offre les transactions gratuites sur les actions et fonds négociés en Bourse (FNB). Le courtier en ligne Charles Schwab a fait les manchettes lorsqu’il a aboli les frais de transaction en 2019. Les concurrents l’ont suivi dans les jours suivants. Bon nombre d’investisseurs autonomes espéraient que l’offre serait imitée par les courtiers affiliés aux grandes banques canadiennes.

Début d’une tendance canadienne

Au Canada, Wealthsimple, dont Power Corporation est le principal actionnaire, proposait déjà le courtage sans commission et sans solde minimal dans le compte.

En emboîtant le pas, la Nationale devient le premier courtier affilié à une grande banque canadienne à ne plus facturer de commissions sur les transactions d’actions cotées en Bourse. Les frais de transaction chez les concurrents affiliés à des banques oscillent entre 5 $ et 10 $ la transaction.

L’institution financière montréalaise espère que cette nouvelle tarification lui permettra « d’élargir le bassin de sa clientèle d’investisseurs autonomes », soit les épargnants qui gèrent eux-mêmes leur portefeuille. « On veut donner l’avantage d’être affilié à une grande banque à tous nos clients, mais avec la tarification d’une fintech », affirme Claude-Frédéric Robert, président de Banque Nationale Courtage direct, en entrevue.

L’offensive de la Banque Nationale pourrait forcer la main des autres grandes banques, estime Julien Brault, fondateur et PDG de l’application de finances personnelles Hardbacon. En attirant des clients vers sa plateforme de courtage en ligne, Banque Nationale pourrait également effectuer des ventes croisées et attirer de nouveaux clients vers ses services bancaires. « Selon moi, c’est une menace importante, et je ne serais pas surpris que les autres banques ne veuillent pas courir le risque. »

Les commissions pourraient complètement disparaître d’ici « quelques mois », anticipe Mario Mendoca, analyste spécialisé du secteur bancaire chez Valeurs mobilières TD. « Si une autre banque fait de même, nous croyons qu’elles suivront toutes. »

Pour le moment, la Banque TD ne prévoyait pas faire d’annonce à cet égard lundi, confirme Caroline Phémius, sa directrice des affaires publiques. À la Banque RBC, on dit évaluer « constamment » la tarification des courtiers à escompte. « Notre barème actuel des frais et des commissions est, à notre avis, avantageux pour la clientèle », répond Kathy Bevan, porte-parole de la Royale.

Il n’a pas été possible d’avoir une réaction immédiate des représentants du Mouvement Desjardins, qui détient la plateforme Disnat, de la Banque Scotia, de la Banque de Montréal, de la Banque CIBC et de la Banque Laurentienne.

Question de frais

Claude-Frédéric Robert ne veut pas chiffrer les sommes auxquelles la Banque Nationale renonce en lançant cette nouvelle offre promotionnelle. Gabriel Dechaine, l’analyste spécialisé du secteur bancaire de la Financière Banque Nationale, estime que les commissions représentent 1,2 % des bénéfices de la banque montréalaise.

Selon Gabriel Dechaine, la Banque TD est celle qui a le plus à perdre dans une potentielle guerre de prix. Il estime que 4,2 % des bénéfices de la banque proviennent des commissions. Pour les cinq autres grandes banques canadiennes, il évalue que les commissions représentent entre 1 % et 2,7 % de leurs bénéfices.

Jean-Philippe Tarte croit que les investisseurs autonomes devraient garder en tête que les frais de transactions ne sont pas les seuls frais qu’ils paient dans leur compte de courtage en ligne. Il estime que certains frais, comme ceux entourant la conversion de devises lorsqu’on achète un titre libellé en dollars américains, ne sont pas nécessairement transparents. « Il reste encore certaines sources de frais qui ne sont pas pleinement et clairement déclarées aux clients de firmes de courtage. »

La Banque Nationale n’a pas ajouté d’autres frais pour remplacer la perte de revenus engendrée par l’abandon des commissions sur les actions, insiste le président de Banque Nationale Courtage direct. « C’est important de comprendre qu’on ne crée pas de nouvelles sources de revenus, précise Claude-Frédéric Robert. On diminue une source de nos revenus pour attirer plus de clients. »

Un incitatif à la spéculation?

L’investissement en ligne n’a jamais été si facile grâce aux plateformes en ligne des courtiers à escompte et à leur application mobile. En février dernier, une vague de spéculation alimentée par de petits investisseurs utilisateurs du forum Reddit avait secoué Wall Street et fait perdre des milliards de dollars à des spéculateurs professionnels. Quelques entreprises en difficulté, comme le détaillant de jeux vidéo américain Game Stop, avaient affiché des rendements mirobolants.

L’application Robinhood s’était alors trouvée au centre d’un débat entre les spéculateurs amateurs et l’élite financière. Certains experts jugeaient que la gratuité des transactions augmentait les risques de déstabilisation du marché tout en exposant les épargnants à des paris mal avisés et ruineux.

Pour sa part, Julien Brault voit d’un bon œil l’abolition des commissions, qui démocratise l’investissement pour les jeunes, selon lui. « Ça leur permet de se bâtir un portefeuille avec de petits montants. »

Il met toutefois en garde ceux qui se pensent plus fins que le commun des investisseurs. « Les études prouvent qu’un investisseur qui change souvent d’idée va généralement faire beaucoup moins bien que le marché, mais je ne pense pas que c’est une bonne raison pour les faire payer plus cher. »

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Cryptomonnaies : le quart des Québécois en a dans son portefeuille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cryptomonnaies-le-quart-des-quebecois-en-a-dans-son-portefeuille/ Tue, 17 Aug 2021 12:08:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81549 Pourtant la majorité d’entre eux savent qu’il ne s’agit pas d’un placement sûr.

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Selon un sondage de Hardbacon, une application de finances personnelles, un Québécois sur quatre a des cryptomonnaies dans son portefeuille, incluant le bitcoin (80 %) et l’ethereum (69 %).

Même s’ils en achètent, très peu d’investisseurs (moins de 1 %) estiment que le bitcoin est un placement sûr, comparativement à 12 % pour les actions et 85,5 % pour les obligations gouvernementales.

Les actions-mèmes ont aussi trouvé preneur auprès de 8,9 % de Québécois. La plus forte proportion d’acheteurs (17 %) se retrouve chez les 25-44 ans qui ont investi dans ces actions très volatiles (rappelez-vous la saga Gamestop ou AMC) au cours des 12 derniers mois alors que 12 % en possèdent déjà dans leur portefeuille.

« Pendant la pandémie, les investisseurs de détail se sont révélés être sous-estimés par les professionnels. Les prix des actions d’une société en faillite (Hertz) et d’un détaillant mourant (GameStop) ont grimpé de façon spectaculaire. La même dynamique était en jeu avec la montée des cryptomonnaies. Étant donné que de nombreux Québécois utilisent déjà Hardbacon pour prendre des décisions financières, nous avons effectué un sondage pour demander aux Québécois quelle était leur position sur ces tendances de placement », explique Julien Brault, PDG de Hardbacon.

Questionnés sur la marque qui les met le plus en confiance en matière d’investissement, c’est Desjardins qui est ressortie au premier rang (20,3 % des répondants).

Les fintechs ont la cote auprès des jeunes investisseurs. Chez les 25-44 ans, c’est Wealthsimple (21 %) qui suscite la plus grande confiance, devant Desjardins (19 %).

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Un demi-million pour Hardbacon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-demi-million-pour-hardbacon/ Thu, 18 Feb 2021 13:11:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77918 La fintech enchaîne les bonnes nouvelles.

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Après avoir récemment annoncé son intention d’entrer en Bourse, Hardbacon a réussi à réunir 522 200 $ par l’entremise du portail de financement participatif en capital FrontFundr. Plus de 350 investisseurs ont ainsi participé à ce financement permettant à la fintech d’atteindre son objectif de financement de 500 000 $.

Bien qu’Hardbacon ait déjà atteint le seuil tant attendu, d’autres investisseurs pourront s’ajouter dans le courant des prochaines semaines puisque la ronde demeure ouverte jusqu’au 26 février. D’ailleurs, alors que la firme publiait ce communiqué, un montant de 375 700 $ était en traitement, ce qui amènerait le montant de la ronde à plus de 800 000 $.

Ces fonds serviront à accélérer la croissance de la fintech. La firme espère ainsi continuer à améliorer ses comparateurs de produits financiers, autant celui comparant les cartes de crédit que celui comparant les courtiers en ligne, et développer une version Web de son application mobile.

L’argent permettra également à Hardbacon de faire des embauches en marketing et en développement logiciel et à financer ses démarches pour entrer en Bourse.

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