ordinateur avec des graphiques du marché dessus. Une feuille de papier et un stylo sont posés sur l'ordinateur.
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L’application de finances personnelles Hardbacon compte s’inscrire en Bourse en 2021. Cette fintech qui s’est développée grâce au sociofinancement et a réussi à lever plus d’un million de dollars par l’entremise de ses deux premières rondes de financement compte bien continuer de voguer sur sa popularité auprès des actionnaires, mais en Bourse cette fois-ci.

« Après avoir validé notre modèle d’affaires en attirant des milliers d’utilisateurs satisfaits, il est temps pour nous de mettre le pied sur l’accélérateur, explique Julien Brault, PDG de Hardbacon. Cette introduction en Bourse va permettre à Hardbacon d’accélérer sa croissance et de procéder à des acquisitions stratégiques. »

La fintech a déjà retenu les services d’un avocat du cabinet Dunton Rainville qui a aidé une trentaine d’entreprises à se lancer en Bourse.

En prévision de son entrée en Bourse, la firme a accueilli dans ses rangs Véronique Laberge à titre de directrice des finances. Cette dernière possède plusieurs années d’expérience auprès de sociétés inscrites en Bourse.

« Le fait qu’on soit passé par le sociofinancement en capital nous a amenés à atteindre le nombre minimal d’actionnaires pour entrer en Bourse, mais aussi, nous oblige déjà à nous conformer à plusieurs des exigences imposées aux sociétés inscrites », explique Julien Brault.

Hardbacon fait cette annonce au moment où les premiers appels publics à l’épargne (PAPE) se multiplient au Canada. La valeur des PAPE aurait ainsi bondi de 500 % entre 2019 et 2020, atteignant les 5 milliards de dollars, selon les données de PwC Canada.