BSIF – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 28 Mar 2024 11:36:23 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png BSIF – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le BSIF travaille fort pour renforcer la résilience face aux risques climatiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-bsif-travaille-fort-pour-renforcer-la-resilience-face-aux-risques-climatiques/ Thu, 28 Mar 2024 11:36:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99844 Il vient de publier une nouvelle version de sa ligne directrice B-15.

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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a mis sa ligne directrice B-15 intitulée Gestion des risques climatiques, originellement publiée en mars 2023, qui vise à aider les institutions financières fédérales (IFF) à accroître leur résilience face à ces risques et à mieux les gérer.

Dans cette nouvelle version, les attentes envers les IFF, énoncées à l’annexe 2-2, s’alignent désormais sur celles de la version finale de la norme IFRS S2, Informations à fournir en lien avec les changements climatiques du conseil des normes internationales d’information sur la durabilité. Cette mise à jour, en plus de favoriser la transparence des risques climatiques, devrait être profitable pour les IFF qui pourront constater une simplification des informations à fournir.

En même temps que ce changement, le BSIF a produit de nouveaux relevés relatifs aux risques climatiques, fruit d’une vaste consultation, pour recueillir auprès des IFF des données normalisées sur les émissions et les expositions. Pour consulter les commentaires reçus lors de cette consultation, vous pouvez consulter le rapport « Ce que nous avons appris ».

« Au cours de la dernière année, le BSIF a contribué de façon significative à la promotion d’une gestion rigoureuse des risques climatiques auprès des institutions financières. Aujourd’hui, il fait un pas de plus en publiant une nouvelle version de la ligne directrice B-15 et de nouveaux relevés sur les risques climatiques », souligne Peter Routledge, surintendant des institutions financières.

La nouvelle version de la ligne directrice et les nouveaux relevés sur les risques climatiques entreront en vigueur à la fin de l’exercice 2024 dans le cas des banques d’importance systémique intérieure et des groupes d’assurance actifs à l’échelle internationale dont le siège social est situé au Canada.

Pour toutes les autres IFF visées, la ligne directrice et les relevés entreront en vigueur à la fin de l’exercice 2025.

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Les dépenses pèsent sur les bénéfices des grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-depenses-pesent-sur-les-benefices-des-grandes-banques/ Mon, 11 Mar 2024 11:37:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99453 Malgré la croissance des revenus.

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Les revenus des grandes banques ont augmenté, mais leurs bénéfices ont baissé au premier trimestre, selon Fitch Ratings, les charges liées aux suppressions d’emplois et aux dépenses technologiques s’étant accumulées.

Alors que les revenus globaux des six grandes banques ont augmenté de 5 % d’une année sur l’autre au cours de leur premier trimestre fiscal, les bénéfices ajustés ont baissé de 6 %, rapporte Fitch Ratings.

« Les grandes banques canadiennes ont connu un départ difficile, car la plupart d’entre elles ont chargé d’avance leurs budgets de dépenses d’exploitation pour 2024 en effectuant de nombreux investissements visant à améliorer l’efficacité au cours du trimestre. »

Ces dépenses initiales ont entraîné une baisse de 3 % du levier d’exploitation d’une année sur l’autre, selon Fitch Ratings, bien que cela devrait devenir positif plus tard cette année, car les banques « profitent des avantages d’une main-d’œuvre plus rationalisée et des améliorations technologiques ».

Dans l’ensemble, la croissance des prêts a baissé de 2 % au premier trimestre par rapport au même trimestre de l’année précédente, « les consommateurs donnant la priorité à leurs dépenses dans un contexte de taux d’intérêt toujours élevés ».

Fitch Ratings explique que, pour la plupart des grandes banques, la croissance des prêts hypothécaires était également faible « car les banques se sont positionnées stratégiquement dans un environnement hautement concurrentiel dans un contexte de ralentissement du marché de l’immobilier ».

La croissance des prêts commerciaux a été relativement forte, bien que l’on s’attende à ce qu’elle s’affaiblisse à mesure que les dépenses de consommation ralentissent, ainsi que les dépenses d’investissement correspondantes.

« La qualité du crédit a continué à se normaliser, avec une pression plus forte sur les prêts à la consommation non garantis, les cartes de crédit et les prêts automobiles, le ratio des prêts douteux ayant atteint des niveaux prépandémiques, mais restant gérable à une moyenne de 0,6 % », indique Fitch Ratings.

Dans ce contexte, les banques ont continué à augmenter leurs provisions pour pertes sur prêts « en prévision de certaines pressions économiques ».

Dans l’ensemble, les divisions bancaires canadiennes des grandes banques ont enregistré une croissance à un chiffre de leur chiffre d’affaires, « avec des résultats mitigés de la gestion de patrimoine qui ont été plus que compensés par les services bancaires non canadiens et les marchés de capitaux », affirme Fitch Ratings.

Le rendement ajusté des actifs des six grandes banques et du Mouvement Desjardins s’est établi en moyenne à 0,7 % au premier trimestre, inchangé par rapport au même trimestre de l’année précédente.

En outre, Fitch Ratings note que les banques « ont relâché leurs efforts de constitution de capital réglementaire » au premier trimestre, le Bureau du surintendant des institutions financières ayant laissé inchangé le coussin de stabilité national en décembre, maintenant le ratio de capital minimum à 11,5 %.

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Nouveaux administrateurs au CA de la Laurentienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveaux-administrateurs-au-ca-de-la-laurentienne/ Wed, 14 Feb 2024 12:32:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98940 NOUVELLES DU MONDE – Trois administrateurs viennent d’être nommés.

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Trois nouveaux administrateurs indépendants ont été nommés pour siéger au conseil d’administration (CA) de la Banque Laurentienne. Il s’agit de :

  • Johanne Brunet,
  • Jamey Hubbs
  • et Paul Stinis.

Titulaire d’un doctorat en études industrielles et commerciales de l’Université de Warwick en Angleterre et d’une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal, Johanne Brunet est professeure de marketing à HEC Montréal. Cette dernière, dont les recherches portent sur la gestion de la créativité dans des environnements complexes, l’innovation, les économies mondiales, le marketing international et la planification d’entreprise, siège déjà à plusieurs CA. Elle est notamment présidente du conseil de la Société des alcools du Québec (SAQ).

Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’université de Waterloo, d’une maîtrise en gestion de projet de la Schulich School of Business et du titre IAS.A. de l’Institut des administrateurs de sociétés, Jamey Hubbs est banquier et régulateur. Il a commencé sa carrière comme courtier auprès du Groupe Banque TD, avant de devenir Directeur – Négociation et vente de titres à revenu fixe, marchés des capitaux de la dette à la Scotia. Il a également travaillé à la Banque Nationale du Canada à tire de Directeur général, marchés des capitaux de la dette et à la HSBC où il a occupé le poste de Vice-président exécutif, co-responsable des marchés mondiaux. Depuis 2012, il travaille au Bureau du surintendant des institutions financières. Il possède donc une grande expérience dans le domaine bancaire, des marchés de capitaux, de la réglementation ainsi que de la gestion des risques.

Titulaire d’un baccalauréat en génie de l’Université McGill et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Concordia, Paul Stinis est un dirigeant d’entreprise chevronné. Il occupe actuellement le poste de vice-président du conseil d’administration d’Hydro-Québec. Il était auparavant vice-président principal et trésorier corporatif de BCE inc. et de Bell Canada et a été président de Bimcor. Il possède donc une vaste expérience dans les marchés financiers, la gestion des risques, le développement des affaires et le secteur bancaire canadien.

« Nous sommes enchantés d’accueillir Mme. Brunet, M. Hubbs et M. Stinis au sein du conseil d’administration de la Banque, assure Michael Boychuk, président du conseil d’administration de la Banque. Leur grande expérience des domaines de l’innovation, de la gestion des risques et de la direction d’entreprise complètera parfaitement l’expertise présente au sein du conseil. Alors que nous persistons dans notre engagement envers l’excellence du service à la clientèle et dans notre volonté de renforcer notre position en tant qu’institution québécoise solide, leurs précieuses contributions joueront indubitablement un rôle déterminant dans la poursuite du succès de la Banque Laurentienne. »

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Le BSIF publie un nouveau cadre de surveillance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-bsif-publie-un-nouveau-cadre-de-surveillance/ Wed, 14 Feb 2024 12:32:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98986 Il veut moderniser la surveillance financière.

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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) vient de publier son nouveau Cadre de surveillance qui orientera la manière dont il surveille les institutions financières fédérales (IFF) et les régimes de retraite privés fédéraux (RRF).

Ce nouveau cadre, qui est le résultat d’un vaste processus d’élaboration, qui comprenait notamment une analyse comparative et un examen par des pairs à l’échelle internationale, serait le changement le plus important de ces 25 dernières années dans l’approche de surveillance du BSIF. Parmi les changements les plus importants, on peut retenir :

  • un élargissement de l’échelle de cotation des risques de 4 à 8 points, afin de signaler plus tôt aux IFF les changements dans l’évaluation du risque effectuée par le BSIF
  • que davantage d’informations sur les facteurs qui déterminent leur cote de risque sera transmis aux IFF
  • l’introduction de nouvelles catégories de risque : risque d’exploitation, résilience financière, résilience opérationnelle et gouvernance du risque, et prise en compte de considérations liées aux risques climatiques.

Comme ce nouveau cadre offre davantage d’informations sur les cotes et qu’il permet d’adapter les activités de surveillance à la taille et à la complexité des IFF et des RRF, les interventions devraient être plus rapides. Cela permettra également d’alléger le fardeau réglementaire si la situation s’y prête, et d’aider les IFF et les RRF à mieux comprendre les priorités et les attentes du BSIF sur le plan de la surveillance.

« Le 1er avril 2024, nous mettrons en application un nouveau Cadre de surveillance pour assurer la prise de mesures plus rapides et plus efficaces face aux risques clés auxquels sont confrontés les institutions financières fédérales et les régimes de retraite privés fédéraux. Le nouveau cadre permettra d’accroître la transparence des évaluations du risque effectuées par le BSIF et ainsi de renforcer la résilience du système financier canadien », déclare Peter Routledge, surintendant des institutions financières.

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Les banques et les assureurs sont à la traîne en matière de risques climatiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-banques-et-les-assureurs-sont-a-la-traine-en-matiere-de-risques-climatiques/ Fri, 02 Feb 2024 12:41:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98698 Selon le BSIF, les entreprises financières doivent accélérer le rythme en matière d'impacts climatiques.

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Selon le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), un nombre important de grandes banques et d’assureurs canadiens ne sont pas en mesure de respecter les échéances réglementaires en matière de gestion des risques climatiques.

Les orientations relatives à la gestion des risques climatiques publiées par le BSIF l’année dernière fixent les dates limites de mise en œuvre des différents éléments à octobre 2024, 2025 et 2026.

Le régulateur financier fédéral a publié un rapport détaillant les résultats d’une enquête menée auprès des institutions financières afin d’évaluer leur état de préparation à ces échéances, et a constaté que la plupart des entreprises ont « commencé, ou ont planifié des travaux, pour gérer leurs risques liés au climat ».

Cependant, certaines institutions financières « n’en sont qu’aux premières étapes de l’examen des risques liés au climat et de la façon dont elles les gèreront, et des travaux supplémentaires sont nécessaires pour accélérer les progrès à temps pour les dates de mise en œuvre des lignes directrices ».

En particulier, le BSIF a constaté que, si les entreprises financières progressent dans l’intégration des considérations climatiques dans leurs processus de gouvernance, elles n’ont pas fait autant de progrès lorsqu’il s’agit de quantifier l’impact des risques liés au climat.

« Les risques liés au climat sont des risques prospectifs, pour lesquels les données empiriques et les approches et outils traditionnels de gestion des risques peuvent ne pas être suffisants pour les identifier et les prendre en compte. Cela pourrait, à son tour, conduire à une prise en compte inadéquate des risques et de la réponse aux risques », rappelle le rapport.

L’autorité de régulation a notamment constaté que le secteur devait encore améliorer son évaluation de l’impact des risques climatiques sur ses autres risques financiers et non financiers.

Par exemple, environ la moitié des répondants à l’enquête ont évalué moins de 20 % de leurs divers portefeuilles pour les risques liés au climat. « Cela indique que les entreprises doivent accélérer leurs évaluations dans toutes les catégories de risques clés », souligne le rapport.

Le rapport montre également que les institutions financières n’intègrent pas encore les considérations climatiques dans leurs évaluations de l’adéquation des fonds propres et des liquidités, et que la plupart d’entre elles n’ont pas encore commencé à élaborer des plans de transition climatique.

Selon le régulateur, plus de 40 % des entreprises financières ont commencé ou prévoient d’utiliser l’analyse de scénarios pour évaluer les risques liés au climat, « avec des progrès légèrement plus importants pour les risques physiques que pour les risques de transition ».

Le BSIF a également constaté qu’entre 75 % et 85 % des répondants ont déclaré qu’ils utilisaient un calendrier de cinq ans pour évaluer les risques liés au climat, et que moins d’entreprises prévoyaient une période de plus de cinq ans.

« Les assureurs-vie sont plus nombreux que les banques et les assureurs multirisques à examiner les risques liés au climat dans une perspective à plus long terme. Toutefois, cette situation est prévisible compte tenu de la nature des actifs et des passifs des assureurs-vie. »

Bien que l’évaluation des risques climatiques n’en soit qu’à ses débuts, la plupart des entreprises se disent prêtes à répondre aux exigences en matière d’information financière liée au climat, selon le rapport.

Entre-temps, le BSIF a lancé plusieurs initiatives visant à aider les entreprises financières à améliorer leur capacité à évaluer les risques climatiques, y compris son prochain exercice normalisé de scénarios climatiques.

En outre, le régulateur compte s’entretenir avec le secteur dans le courant de l’année sur les résultats de son enquête sur l’état de préparation, tout en surveillant l’évolution des pratiques et des normes afin d’évaluer le besoin d’orientations supplémentaires.

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Le maintien du test de résistance des prêts hypothécaires est positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-maintien-du-test-de-resistance-des-prets-hypothecaires-est-positif/ Thu, 11 Jan 2024 13:04:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98382 L'assouplissement des règles hypothécaires aurait des effets néfastes.

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Selon Fitch Ratings, la décision récente des régulateurs bancaires fédéraux de maintenir inchangé le test de résistance hypothécaire des banques est positive pour la qualité du crédit des banques canadiennes.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que la décision du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) de maintenir le taux de qualification hypothécaire – actuellement fixé à 5,25 % ou au taux du contrat hypothécaire + 2 %, selon le plus élevé des deux – est conforme à ses attentes et soutient les notations de crédit des banques.

« La réglementation et les exigences en matière de capital continueront à se resserrer autour de la marge, et la décision s’aligne sur le mandat du BSIF de réduire les risques liés au capital et à la solvabilité des banques canadiennes, et de s’assurer qu’elles peuvent accorder des crédits dans un contexte de faiblesse économique », affirme Fitch Ratings.

L’assouplissement du test réduirait le coût des prêts hypothécaires et améliorerait l’accessibilité au logement, mais il augmenterait également les risques de crédit, compte tenu de la détérioration des conditions économiques.

La décision de maintenir le test, qui sert de tampon pour s’assurer que les emprunteurs peuvent faire face à leurs paiements hypothécaires dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, fait également suite à la décision du BSIF d’augmenter les charges de capital pour les hypothèques à amortissement négatif et aux mesures qui ont conduit les banques à abandonner certains produits hypothécaires « innovants », précise l’agence de notation.

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2023 : un grand millésime pour le secteur des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/2023-un-grand-millesime-pour-le-secteur-des-fnb/ Wed, 10 Jan 2024 11:40:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98389 FOCUS FNB – Les FNB de liquidités ont été demandés.

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L’année 2023 se présente comme « une des meilleures pour l’industrie des fonds négociés en Bourse (FNB) au Canada », affirme Valeurs mobilières TD (VMTD) dans ETF Weekly.

Le bilan général est très bon, avec des entrées de fonds totales de 38,4 milliards $ (G$) et le lancement de 167 nouveaux fonds, une hausse de 14 % par rapport au nombre de lancements enregistrés en 2022.

C’est la deuxième année de suite où les créations nettes de FNB surpassent largement les créations nettes fonds communs de placement. En effet, pour les 11 premiers mois de 2023, les fonds communs ont affiché des rachats nets de 51,6 G$, comparativement à des créations nettes de 34,3 G$ pour les FNB, soit un différentiel de 86 G$.

« Considérant l’adoption croissante des FNB par les investisseurs, surtout chez les plus jeunes, cette tendance est appelée à se poursuivre », note VMTD. Gardons cependant en tête que le secteur des FNB canadiens n’accapare encore qu’un actif sous gestion total de 380 G$, soit 20 %, de l’actif total de 1,9 billion de dollars en fonds communs.

Domination du revenu fixe

Poursuivant sur une lancée engagée dès le début de 2023, les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré les plus fortes entrées de fonds, soit 12,5 G$, tout juste devant les FNB d’actions qui n’ont pas été en reste avec des entrées de 12,1 G$. « Plusieurs investisseurs voient les titres à revenu fixe, grâce à des rendements attrayants à plus faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel », commente VMTD.

En troisième place viennent les FNB de gestion de liquidités avec des créations nettes de 8,9 G$. Si on agglomère les FNB de cette catégorie avec les FNB obligataires, un geste que pose VMTD, on se retrouve avec un total impressionnant de 21,3 G$, ce qui hausse les titres à revenu fixe au niveau de catégorie la plus populaire de 2023, avec une part de 56 % des entrées de fonds. Malgré cet important afflux d’argent, les FNB de titres à revenu fixe n’occupent encore qu’une part de 31% du total des actifs investis en FNB au Canada.

Le nombre total de FNB s’élève maintenant à 1376 fonds où, sur les 167 nouveaux venus de l’année, les FNB d’actions ont accaparé la part du lion avec 95 lancements, prenant largement le pas sur les 39 FNB obligataires inaugurés dans l’année. En considérant la popularité des fonds obligataires, une telle préséance accordée aux FNB d’actions étonne.

Une gestion qui « s’active »

Une catégorie qui se distingue en 2023 est celle des FNB à gestion active, qui ont vu des entrées de fonds de 15,0 G$, soit 39 % du total, talonnant de très près les entrées de 16,8 G$ qu’ont engrangées les FNB passifs. Il convient de noter que les FNB actifs ne représentaient que 24 % des actifs sous gestion du marché canadien des FNB, alors que les FNB passifs en représentaient 67 %. Par conséquent, la croissance des FNB actifs a largement dépassé celle des FNB passifs en 2023. « La tendance devrait se poursuivre en 2024, car de plus en plus de gestionnaires de fonds actifs lancent des FNB », note VMTD.

Une différence majeure sépare les FNB à gestion passive et ceux à gestion active. Les premiers ont connu des entrées très irrégulières qui ont épousé les sursauts de performance des marchés. Ainsi, on note des pics majeurs dans l’entrée de fonds en mars, juin, novembre et décembre 2023, avec un sommet de près de 2,5 G$ en novembre. Par ailleurs, sauf pour une pointe de 1,7 G$ en mars, les entrées du côté des fonds actifs ont été soutenues et régulières, sans jamais essuyer de recul. Les fonds passifs, pour leur part, ont vu des saignées d’actifs trois mois sur les douze, le mois de janvier marquant un creux avec des rachats nets de 700 M$, mars et septembre enregistrant des reculs d’environ 250 M$.

Notons deux autres développements en 2023. D’une part, la popularité des FNB avec stratégie d’options ne s’est pas démentie, renforcée par la volatilité des marchés, la catégorie accueillant des entrées nettes de 3,5 G$. De plus, elle a vu apparaître le premier FNB obligataire à stratégie d’options. L’autre développement tient à un regain de vie des FNB de cryptoactifs, le secteur voyant affluer 1,0 G$ suite au retour en force de Bitcoin dont le prix a monté à 42 000 $US à la fin de l’année, doublant presque son niveau de départ en janvier 2023.

L’année a été marquée par un trouble majeur dans la catégorie des FNB de gestion de liquidités, provoqué par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF). Ainsi, au cours de 2023, pendant dix mois, ces FNB ont connu des entrées nettes d’argent spectaculaires, atteignant par exemple 3,3 G$ en mars seulement. Par contre, une intervention potentielle de la part du BSIF pesait sur ce marché, car ce régulateur envisageait de revoir le traitement des liquidités des déposants. Après l’intervention du BSIF, les rendements ont reculé de 30 à 40 points de base de leur sommet précédent d’environ 5,1%. Ces rendements demeurent fort attrayants, mais il en résulte que « les investisseurs hésitent probablement à injecter d’autres sommes dans ces produits en regard du changement potentiel des rendements », juge VMTD.

VMTD ne se prononce pas sur l’évolution à venir de ces FNB de gestion de trésorerie, mais l’année 2023 n’en reste pas moins spectaculaire, avec des entrées totales de fonds de 6,6 G$, auxquelles on peut ajouter l’afflux additionnel de 2,3 G$ dans les FNB de titres des marchés monétaires.

Gagnants et perdants

Chez les manufacturiers de FNB, les grands gagnants de 2023 sont RBC iShares, qui a connu des entrées nettes de 9 G$, presque le double de son plus proche concurrent, Les FNB d’Horizons, qui ont engrangé 4,97 G$ en créations nettes, sont suivis de ceux de Banque Nationale Investissements, avec 4,1 G$, de Vanguard, avec 3,9 G$ et des FNB de CI, avec 3,75 G$. Bien qu’il soit le deuxième manufacturier en importance au Canada en termes d’actifs après RBC iShares, Gestion d’actifs BMO n’a enregistré des entrées nettes que de 2,48 G$ en 2023.

BMO a connu des saignées majeures, les plus importantes de l’industrie. Trois de ses fonds (ZUQ, ZPS et SMP) ont vu 1,09 G$ les quitter, alors que cinq FNB de BMO paraissent au classement des 10 fonds qui ont connu les plus forts rachats nets de 2023.

Un développement majeur pointe en 2024 : une baisse possible des taux directeurs des banques centrales. Cela affectera certainement la catégorie championne des FNB de gestion de trésorerie, déjà freinée par la décision du BSIF qui doit entrer en vigueur le 31 janvier.

Par ailleurs prévoit VMTD, « les FNB à revenu fixe pourraient être confrontés à des difficultés en cas de baisse des rendements. En revanche, les FNB d’actions pourraient bénéficier d’un afflux de capitaux, car le marché des actions pourrait être stimulé par la baisse des taux d’intérêt. »

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FNB de CEIE : composer avec la nouvelle ère réglementaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-de-ceie-composer-avec-la-nouvelle-ere-reglementaire/ Wed, 10 Jan 2024 11:16:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98365 FOCUS FNB -Notamment en ce qui a trait aux normes de liquidité.

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Les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) gagnent en popularité dans le paysage financier canadien, alliant les caractéristiques traditionnelles d’un compte d’épargne à la souplesse et à l’accessibilité d’un fonds négocié en Bourse (FNB).

Cependant, les récents développements réglementaires du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) suggèrent des changements pour ces instruments de placement.

Pour renforcer la stabilité et la résilience du système financier canadien, le BSIF a maintenu ses principes fondamentaux en matière de normes de liquidité. Cette décision a une incidence sur les normes de liquidité visant les sources de financement de gros assorties à des caractéristiques semblables à celles du financement de détail, comme les FNB de CEIE.

En bref, les institutions de dépôt qui sont les contreparties de ce financement seront désormais tenues de détenir suffisamment d’actifs liquides de haute qualité, comme des obligations d’État à court terme, pour couvrir tous les soldes des FNB de CEIE qui peuvent être retirés en moins de 30 jours.

Selon les professionnels de l’industrie, ce règlement, qui doit être mis en œuvre d’ici le 31 janvier 2024, pourrait entraîner une baisse des rendements offerts par les FNB de CEIE à mesure qu’ils s’ajustent aux nouvelles exigences.

Il est important de se rappeler que les changements réglementaires font partie de l’évolution naturelle de tout produit financier novateur. La réglementation suit souvent les innovations, fournissant les mécanismes de contrôle nécessaires, en particulier dans les secteurs nouveaux et en développement du marché financier.

Elle offre l’occasion de peaufiner ce qui fonctionne et de s’attaquer aux vulnérabilités potentielles, ce qui contribue en fin de compte à la viabilité à long terme et à la crédibilité des produits financiers.

Malgré ces changements, les principaux avantages des FNB de CEIE demeurent intacts. Ces fonds continuent d’offrir une combinaison d’avantages, dont la liquidité et la commodité d’une structure de FNB combinée à la stabilité et au potentiel de rendement d’intérêt d’un compte d’épargne à taux d’intérêt élevé.

Comprendre les notions de base entourant les FNB de CEIE

Contrairement aux FNB traditionnels qui détiennent habituellement des actions, des obligations ou des produits de base comme des commodités, les FNB de CEIE investissent principalement dans des comptes en espèces à haut rendement portant intérêt qui sont détenus auprès de grandes banques canadiennes.

Cette structure leur permet d’offrir des taux d’intérêt concurrentiels tout en offrant la liquidité et la facilité de négociation associées aux FNB.

L’un des principaux mécanismes des FNB de CEIE est leur valeur liquidative (VL), qui est généralement fixée à 50 $. Les intérêts sur ce prix s’accumulent régulièrement au fil du temps, reflétant la valeur croissante des comptes en espèces sous-jacents.

Ensuite, à intervalles réguliers (habituellement mensuels), les intérêts courus sont distribués aux investisseurs et la valeur liquidative est ramenée à 50 $. Ce cycle offre un modèle clair et prévisible de croissance et de versement pour les investisseurs, tout en éliminant presque entièrement la volatilité en tant qu’instrument de placement sans durée.

Les taux d’intérêt des FNB de CEIE sont particulièrement dignes de mention, surtout dans le contexte financier actuel. Étant l’un des rares produits qui profitent de la hausse des taux d’intérêt, semblable aux obligations à taux variable, les rendements des FNB de CEIE suivent de près les changements de taux directeur de la Banque du Canada.

À l’heure actuelle, la plupart des FNB de CEIE offrent des rendements bruts annualisés d’environ 5 %. Il s’agit d’une option attrayante pour les investisseurs à la recherche de rendements plus élevés sur les placements en espèces, associée à la souplesse nécessaire pour accéder facilement à des positions et en sortir, grâce à la faible marge et aux coûts de transaction typiques du processus de création et de rachat des FNB. L’investisseur doit également tenir compte de l’effet des frais de courtage lorsqu’il achète et vend des parts de FNB de CEIE.

FNB de CEIE par rapport aux autres équivalents de trésorerie

Les FNB de CEIE offrent une solution de rechange moderne pour la gestion de trésorerie, grâce à ses avantages tangibles par rapport aux options traditionnelles comme les fonds communs de placement du marché monétaire et les certificats de placement garanti (CPG).

Les FNB de CEIE se distinguent cependant des fonds du marché monétaire par leur plus grande flexibilité. La structure des FNB permet la négociation intrajournalière, ce qui offre la chance aux investisseurs d’acheter et de vendre tout au long de la journée de négociation, contrairement aux fonds communs de placement du marché monétaire, où les opérations ne sont habituellement exécutées qu’à la fin de la journée. Cette fonction permet aux investisseurs de réagir rapidement aux changements du marché ou aux besoins immédiats en liquidités.

De plus, les FNB de CEIE ont généralement des ratios de dépenses inférieurs à ceux des fonds du marché monétaire, ce qui en fait un choix moins cher. En ce qui concerne le risque, bien que les fonds du marché monétaire soient considérés comme des placements à faible risque, ils comportent un certain degré de risque de crédit puisqu’ils peuvent comprendre des actifs comme des billets à ordre et des papiers commerciaux. En revanche, les FNB de CEIE investissent principalement dans des comptes institutionnels à haut rendement et portant intérêt auprès de grandes banques, ce qui offre un profil de risque plus sûr.

En ce qui concerne les CPG, ils offrent actuellement des taux concurrentiels, certaines institutions permettant aux investisseurs de fixer un taux sans risque pouvant atteindre 5,65 % pendant un an. Le principal avantage des CPG réside dans la certitude du taux, qui demeure fixe pour la durée du CPG. De plus, ils sont assurés par la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC), alors que les FNB de CEIE ne le sont pas.

Les CPG ont toutefois également un désavantage, qui est lié à la liquidité. Si un investisseur doit accéder rapidement à des fonds, le rachat d’un CPG pourrait être difficile et entraîner des pénalités. Les FNB de CEIE, à l’inverse, offrent l’avantage d’une facilité en matière de liquidité. Ils peuvent être achetés et vendus rapidement à partir de n’importe quel compte de courtage, ce qui offre aux investisseurs une souplesse et un accès à leurs fonds sans risque de pénalité.

Utilisation des FNB de CEIE dans un portefeuille de placements

La période prolongée de faibles taux d’intérêt au cours de la dernière décennie a amené de nombreux investisseurs et conseillers à négliger les liquidités en tant que catégorie d’actif traditionnelle, favorisant souvent les actions et les obligations.

En quête de rendements plus élevés, les investisseurs ont eu tendance à prendre plus de risques de crédit et de duration en ce qui concerne les placements en titres à revenu fixe. Toutefois, cette stratégie s’est révélée difficile en 2022 et 2023, alors que la hausse des taux d’intérêt a entraîné d’importantes réductions des indices obligataires globaux canadiens.

Le bon côté de ce scénario est la résurgence des liquidités en tant que composante viable d’un portefeuille de placements bien équilibré, d’autant plus que le taux directeur s’établit maintenant à 5 %.

Les liquidités sont redevenues une option attrayante, en particulier pour les investisseurs en phase de retrait de leur parcours de placement. Elles servent de tampon contre la volatilité observée dans les pondérations en actions et en titres à revenu fixe, assurant stabilité et sécurité.

Les FNB de CEIE offrent aux investisseurs un moyen continu de rééquilibrer leurs portefeuilles, grâce à leur liquidité élevée.

De plus, les FNB de CEIE procurent un revenu mensuel, ce qui est une caractéristique particulièrement avantageuse pour les personnes qui comptent sur leurs placements pour des flux de trésorerie réguliers.

Plus important encore peut-être, les FNB de CEIE ne présentent pratiquement aucune volatilité, un facteur clé pour les investisseurs qui recherchent la stabilité dans un climat financier incertain.

À une époque où le potentiel de diversification des obligations est remis en question, une alternative au portefeuille traditionnel « 60/40 » composé peut-être de 60 % d’actions, de 30 % de titres à revenu fixe et de 10 % d’équivalents de trésorerie comme un FNB de CEUE pourrait être une alternative viable, accessible et à faible coût.

Exploiter la puissance des FNB de CEIE : un dernier point de vue

Les principaux atouts des FNB de CEIE, notamment leur capacité à fournir des liquidités, un revenu régulier et une volatilité minimale, en font une option attrayante pour les investisseurs qui recherchent une approche équilibrée pour la planification financière.

De plus, le paysage en évolution de ce type de placement au Canada, façonné par les récents changements réglementaires et les conditions du marché, souligne l’importance de l’éducation et de la recherche continues.

L’industrie des FNB, en particulier le segment des FNB de CEIE, est très concurrentielle et en constante évolution. Par conséquent, il est essentiel de magasiner et de comparer différents FNB de CEIE pour trouver ceux qui répondent le mieux à vos besoins particuliers.

Pour les investisseurs et les conseillers qui envisagent des FNB de CEIE, il est donc crucial de se tenir au courant des derniers développements dans ce créneau. Pour tirer parti du segment du marché canadien des FNB, vous devez bien comprendre les divers produits disponibles et la façon dont ils correspondent à vos objectifs de placement et à ceux de vos clients.

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Occasions chez les titres à revenu fixe dans les portefeuilles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/occasions-chez-les-titres-a-revenu-fixe-dans-les-portefeuilles/ Wed, 10 Jan 2024 11:05:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98359 FOCUS FNB - Les acteurs de marché voient de bonnes raisons d’être optimistes pour les titres à revenu fixe  en 2024.

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Comme attendu, le 4e trimestre de 2023 apporte son lot de surprises, créant des opportunités pour les conseillers, gestionnaires de portefeuille et investisseurs qui souhaitent optimiser leurs rendements en revenu fixe et sur les liquidités, dans un marché obligataire encore à escompte.

Les principales données économiques d’octobre, publiées en novembre, semblent indiquer que les efforts des banques centrales portent leurs fruits : les différentes mesures d’inflation aux États-Unis et au Canada ont été légèrement en dessous des attentes et évoluent vers la cible de 2 % [1][2]:

États-Unis :

  • Indice des prix à la consommation (IPC) : 3,2 % sur les 12 derniers mois (contre 3,3 % attendus)
  • Dépenses personnelles de consommation (DPC) : 3,0 % annualisés (contre 3,4 % le mois précédent)
  • Taux de chômage : 3,9 % (en hausse de 0,50 % par rapport au creux de 3,4 % en avril)
  • Produit intérieur brut au 3e trimestre (PIB / Q3 PIB) : 5,6 % annualisé

Canada :

  • Indice des Prix à la Consommation (IPC) : 3,1 % sur les 12 derniers mois (contre 3,1 % attendus)
  • Taux de chômage : 5,8 % (en hausse de 0,8 % par rapport au creux de 5 % en avril)
  • Produit intérieur brut au 3e trimestre (PIB / Q3 PIB) : -1,1% annualisé

Les taux directeurs, aussi bien au Canada qu’aux États-Unis, semblent avoir atteint leur pic et se trouvent en territoire suffisamment restrictif pour entraîner le ralentissement souhaité de l’économie, permettant de ramener l’inflation vers les niveaux visés et acceptables pour les banques centrales.

Pour consulter ce graphique en grand format, cliquez ici.

Remis dans le contexte actuel, le ralentissement économique est perçu par les acteurs de marché comme de « bonnes » nouvelles, indiquant le niveau actuel des taux directeurs comme étant assez élevé. Tout en gardant à l’œil les prochaines données d’inflation, de croissance de l’économie et d’emploi, les craintes concernant de futures hausses de taux semblent s’apaiser. Au moment d’écrire ces lignes, la Banque du Canada venait de laisser son taux directeur inchangé à 5 % pour la 3e fois consécutive.

De manière générale, le marché des titres à revenu fixe a bénéficié de cet environnement avec des rendements pour le seul mois de novembre ayant permis de ramener certains segments de marché en territoire positif :

 Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

(Juste) après les hausses, les baisses?

L’attention se porte maintenant déjà sur les anticipations des baisses de taux à venir : « À quel moment? » et « De quelle amplitude? » Les attentes du marché reflètent environ 5 baisses de taux aux États-Unis d’ici la fin 2024 (soit une baisse d’environ 125 points de base) et environ 4 baisses d’ici octobre 2024 au Canada (baisse d’environ 100 points de base) .

Pour consulter ces tableaux en grand format, cliquez ici.

Résumons la situation avant de continuer. Les hausses de taux commencent à avoir l’effet escompté. L’économie commence à montrer les signes de ralentissement attendus par les banques centrales. Les hausses de taux semblent ne plus être un souci immédiat.Les acteurs de marché voient donc de bonnes raisons d’être optimistes pour les titres à revenu fixe  en 2024.

Les entrées d’actifs dans les fonds négociés en Bourse (FNB) titres à revenu fixe reflètent ce sentiment positif et une repondération du revenu fixe dans les portefeuilles. Pour les 11 premiers mois de 2023, les entrées nettes d’actifs dans les FNB de titres à revenu fixe ont été de 19,8 G$ (57 % des entrées nettes totales en FNB en 2023).[3]

Outre le besoin de rééquilibrer le revenu fixe dans les portefeuilles pour respecter les profils de risque et l’allocation d’actifs stratégique, les attentes de rendements présentent un aspect attrayant: le gain en capital.

Le rendement à l’échéance représente le rendement annualisé attendu sur un titre de revenu fixe à l’échéance. Schématiquement, ce rendement est composé de l’intérêt (coupon) +/- l’appréciation/la dépréciation du capital entre le moment de l’achat et le moment où l’obligation arrive à échéance au pair.

Telles que détaillées dans un précédent article sur Le rôle des FNB de titre à revenu fixe, les hausses de taux en 2022 (et 2023) ont fait que les obligations en circulation au moment de ces hausses de taux ont vu leur prix s’ajuster à la baisse sur le marché et se transiger à escompte, de manière à ce que leur rendement à échéance soit équivalent à celui d’obligations nouvellement émises aux taux prévalents plus élevés. Dans ce cas, le rendement à échéance des obligations surpasse le revenu d’intérêt payé par l’obligation (le coupon), car il inclut du gain en capital : la différence entre le prix actuel et le prix à l’échéance au pair.

Pour consulter ce graphique en grand format, cliquez ici.

L’attrait pour les obligations dites à escompte, qui représentent toujours une forte proportion des obligations en circulation, s’explique alors facilement. La fiscalité sur le gain en capital étant plus avantageuse que sur les revenus d’intérêts, le rendement net après impôts sera donc supérieur pour une obligation dont le rendement est constitué à la fois de gain en capital et d’intérêts par rapport à un titre à revenu fixe dont le rendement à échéance provient exclusivement de revenu d’intérêts.

Cette distinction semble d’autant plus pertinente à considérer en regardant les allocations en certificats de placement garanti (CPG) et produits de compte d’épargne à intérêts élevés (dont l’impact de la décision du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sur les rendements est à surveiller). Pour ces produits  le rendement est constitué uniquement d’intérêts alors que certains titres à revenu fixe à ultra court terme semblent offrir un profil de rendement similaire, mais sont fiscalement plus avantageux.

Clause de non-responsabilité: Les placements dans les fonds communs peuvent donner lieu à des commissions de vente et de suivi, ainsi qu’à des frais de gestion et autres. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs ne sont pas des placements garantis, leur valeur varie fréquemment et leur rendement antérieur peut ne pas se reproduire. Le contenu de ce commentaire (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou titres, ou les références à des produits ou titres) ne doit pas être pris ni être interprété comme un conseil en matière de placement ni comme une offre de vendre ou une sollicitation d’offre d’achat, ou une promotion, recommandation ou commandite de toute entité ou de tout titre cité. Bien que nous nous efforcions d’assurer son exactitude et son intégralité, nous ne sommes aucunement responsables de son utilisation.

[1] The Fed – Monetary Policy: Monetary Policy Report (Branch) (federalreserve.gov) : La Fed vise une inflation moyenne telle que définie par le PCE de 2% sur un horizon de moyen à long terme et a un mandat de plein emploi

[2] Inflation – Banque du Canada : La Banque de Canada vise une inflation telle que définie par le CPI de 2% à l’intérieur d’une bande de 1% à 3%

[3] Canadian ETF Flows – November 2023: Riding into year-end with a renewed risk appetite (ETF Research & Strategy) (bluematrix.com)

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Le BSIF et l’ACFC s’intéressent à l’IA et à l’informatique quantique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-bsif-et-lacfc-sinteressent-a-lia-et-a-linformatique-quantique/ Tue, 02 Jan 2024 13:30:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98264 L'étude des projets en cours servira orientera la réglementation et le type de surveillance.

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Les autorités fédérales de régulation financière examinent comment les banques et les assureurs utilisent l’intelligence artificielle (IA) et comment ils pourraient réagir à l’avènement de l’informatique quantique, une technologie émergente qui pourrait accroître considérablement la puissance de calcul.

Dans une lettre adressée au secteur, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) et l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) ont indiqué que cet examen éclairerait leur travail d’élaboration des politiques et de supervision.

En octobre, la Financial Industry Regulatory Authority Inc. (FINRA) des États-Unis a lancé une consultation sur l’utilisation possible de l’informatique quantique dans le secteur des valeurs mobilières, citant son potentiel de transformation de toute une série de fonctions, y compris le négoce, la gestion de portefeuille et les conseils alimentés par l’IA.

Elle a également mis en évidence les menaces possibles pour la sécurité des entreprises, car les ordinateurs quantiques pourraient théoriquement casser les normes de cryptage existantes et augmenter le risque d’erreurs algorithmiques qui finissent par nuire à la stabilité du marché.

Ce sont ces mêmes préoccupations qui sous-tendent l’examen lancé par le BSIF et l’ACFC.

« Alors que l’IA et la promesse de l’informatique quantique progressent, les risques potentiels pour l’intégrité et la sécurité augmentent également », déclarent-ils dans leur lettre.

Ils souhaitent notamment connaître les projets, les utilisations et les défis des institutions financières en matière d’IA, ainsi que leur approche de la gouvernance et de la gestion des risques dans le cadre de ces technologies.

La date limite pour répondre au BSIF et à l’ACFC est le 19 février 2024. La consultation de la FINRA se poursuit jusqu’au 15 mars 2024.

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