Quatre arguments pour vendre une rente à vos clients


Vous allez vivre plus longtemps que vous le croyez

En 2010, l’espérance de vie des hommes à la naissance était en moyenne de 77,2 ans et de 82,7 ans pour les femmes, selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Fait intéressant, ce sont les hommes islandais qui vivront le plus longtemps, avec une espérance de vie de 80,2 ans, alors que les femmes japonaises risquent d’atteindre l’âge vénérable de 86,9 ans.

« L’espérance de vie des gens est de plus en plus longue et même quand tu es en couple, la probabilité que l’un des deux décède très tôt est de plus en plus basse, indique François Forget, planificateur financier et directeur administratif de Stratégie financière Impact. Avoir une rente dans son sac d’outils, il me semble que ça enlève un stress considérable au client.»

La classe moyenne est la plus à risque

Les Canadiens gagnant moins de 40 000 $ peuvent compter sur les divers programmes sociaux qui peuvent, selon une évaluation faite par l’Institut C.D. Howe, remplacer près de 70 % de leur revenu. Or, pour les Canadiens gagnant plus de 40 000 $, la portion de revenu remplacé tombe à 40 %.

Une rente se magasine

Selon le moment où la demande est faite, l’âge et le genre du client, un assureur ou un autre offrira la rente la plus avantageuse. Rien n’est coulé dans le béton et, d’une année à l’autre, l’assureur de choix peut varier.

« Certains assureurs peuvent être très généreux avec une tranche d’âge ou une autre, explique Frédéric Bouchard, conseiller en sécurité financière et directeur associé chez Planica Services financiers. Ça vaut la peine de consulter un conseiller qui dressera un portrait complet de ce qu’offre chaque assureur. »

Plus on vit longtemps, plus le rendement de la rente augmente

La rente offre un rendement qui peut être chiffré et présenté au client. Prenons l’exemple d’un homme de 65 ans qui mettrait 100 000 $ dans une rente. S’il décède avant 80 ans, sa rente lui aura fourni un rendement de 0 %. Dès son 80e anniversaire, l’ensemble de la somme placée lui aura été retournée.

« À partir de ce moment, le rendement total augmente, note Daniel Laverdière, directeur principal, Planification financière et conseil, à la Financière Banque Nationale. À 85 ans, j’aurai un rendement de 3,4 %. Si je meurs à 91 ans, j’aurai un rendement de 5 %. Dès qu’on dépasse 80 ans, on reçoit des versements annuels qui ne nous ont rien coûté. Ce sont des mois gratuits.»
 

Photo Bloomberg