Une femme âgée assise sur un canapé qui regarde sa fille derrière elle qui lui sourit
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«Apprendre que son conjoint ou son enfant est atteint d’une maladie mortelle est dévastateur, et la dernière chose dont on veut avoir à se préoccuper est ses finances», indique Maria Winslow, directrice générale principale, Assurance de personnes, RBC Assurances.

«Et bien que bon nombre de Canadiens aient des façons de protéger leur revenu s’ils tombaient malades, il n’existait aucune option leur permettant de s’absenter du travail pour prendre soin d’un proche», poursuit-elle.

Offert avec certains régimes d’assurance invalidité, l’avenant Soins de compassion familiale prévoit le versement d’une prestation mensuelle à la personne assurée, lui laissant le choix de s’absenter du bureau ou de réduire ses heures de travail.

«L’idée de cette option nous est venue après qu’une collègue, qui avait appris que son enfant était atteint du cancer, a dû rester à la maison pendant une longue période pour gérer les soins et le régime de traitement», explique Maria Winslow.

Selon un récent sondage de RBC Assurances, deux travailleurs canadiens sur dix ont déjà dû s’absenter du travail pour prendre soin d’un proche, alors que les deux tiers ne peuvent se permettre d’assumer la perte de revenu s’il devait s’absenter trois mois.

«Nous avons vu que certaines personnes étaient incapables de travailler, ni même de gérer leurs activités quotidiennes alors qu’elles cherchaient à faire face au diagnostic de leurs proches, et nous voulions trouver une solution pour atténuer quelque peu ce stress», dit Maria Winslow.