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Appelée l’Académie des finances l’école offre 300 heures de cours. La majorité, soit 270 heures, s’effectue sur le web selon la disponibilité des participants. Les trente heures restantes sont données aux locaux de Granby des Financiers à des horaires pré-déterminés. Le programme nécessite environ 100 heures de lectures et de travaux personnels.

La formation se subdivise en quatre modules: assurance et finances; communication, négociation et vente; organisation du travail; stratégie et marketing. Le programme peut être complétée en douze semaines.

« Nos formations visent à outiller les jeunes finissants du secondaire intéressés à la carrière, les conseillers débutants et tous ceux qui veulent se réorienter dans ce domaine. Ce ne sont pas des formations avancées. Le but consiste plutôt à développer rapidement de solides compétences de façon à être efficaces et professionnels », explique Marc-André Martel, maître-d’oeuvre de l’Académie des finances.

Président du cabinet Les Financiers et conseiller en sécurité financière, Marc-André Martel précise que les formations sont orientées vers le côté pratique.

« Par exemple, dans le cours sur la prospection, le formateur présentera certains scripts et donnera des indices sur la façon d’aborder de parfaits inconnus. Il pourrait aussi appeler un client potentiel en direct afin de montrer comment on agit dans ce genre de circonstances », dit Marc-André Martel.

Le dirigeant de l’Académie des finances dit avoir lancé ce programme de formation en raison du problème de rétention des conseillers recrues. « Il semble qu’environ un permis sur trois est annulé dans les trois à six mois suivant l’entrée dans la carrière. Car après avoir fait le tour de sa famille et de ses amis, un conseiller sur trois abandonnera, faute de savoir comment prospecter, comment accepter les refus des clients potentiels, comment se présenter, etc. C’est ce que je veux changer », signale Marc-André Martel.

Le promoteur de l’Académie des finances espère convaincre les assureurs, les agents généraux et les cabinets de lui référer des conseillers recrues de leurs réseaux. « En améliorant le taux de rétention des conseillers, on améliorera grandement l’image de la profession auprès des consommateurs. Tout le monde y gagnera », dit Marc-André Martel.