Un homme d'affaires à son bureau tapant sur une calculatrice.
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Une nouvelle étude du ministère fédéral des Finances suggère que les parents seuls, les ménages à faible revenu et les immigrants récents sont les plus susceptibles de perdre davantage de « revenus supplémentaires ».

Les travailleurs qui vivent au Québec et ceux qui sont âgés de 35 à 44 ans sont également plus susceptibles de perdre des revenus supplémentaires, gagnés en travaillant plus d’heures ou en décrochant un emploi mieux rémunéré.

Dans certains cas, l’analyse fédérale a révélé que ces groupes de travailleurs étaient plus susceptibles de voir 50 % ou plus de leurs revenus grugés par un taux d’imposition plus élevé ou une récupération des prestations gouvernementales, voire une combinaison des deux.

Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de perdre 60 % ou plus de leurs revenus supplémentaires, ce que l’analyse récemment publiée attribue à leur dépendance légèrement plus importante aux prestations fédérales.

Pour Katherine Scott, économiste principale au Centre canadien de politiques alternatives, cette étude donne du crédit aux appels des défenseurs de la lutte contre la pauvreté et des entreprises en faveur d’un examen approfondi du système fiscal.

Katherine Scott estime qu’un tel examen est nécessaire parce que le système fiscal actuel a été conçu à une autre époque et qu’il ne tient pas pleinement compte de l’économie telle qu’elle est actuellement structurée.