Deux hommes assis à une table, l'un montre un papier à l'autre qui a l'air désespéré.
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Une étude de la Banque CIBC menée en fin d’été dernier révèle que pour la onzième année consécutive, le remboursement de la dette demeurera, à 20 %, la priorité financière des Canadiens pendant la nouvelle année et qu’elle sera suivie, à 18 %, par la capacité de payer les factures et à joindre les deux bouts.

L’étude publiée mardi constate aussi un recul de l’optimisme pour l’année à venir. Les Canadiens sont beaucoup moins nombreux qu’il y a un an à croire que leur situation financière s’améliorera en 2021: 24 % contre 32 % en 2019. Ce pessimisme est alimenté par la crainte d’un ralentissement économique, qui a bondi en un an de 55 % à 78 %, de même que par l’inflation et la hausse du coût des biens et par le ralentissement de la croissance économique globale.

Parmi les répondants, 43 % ont affirmé que la pandémie de coronavirus a eu des répercussions négatives sur leurs finances personnelles. Parmi les personnes touchées, 46 % croient qu’il leur faudra plus de 12 mois pour se remettre sur la bonne voie et 74 % se sont abstenues d’emprunter plus en 2020.

Les principales raisons qui ont poussé les répondants à s’endetter davantage cette année étaient, pour 39 % d’entre eux, les dépenses quotidiennes plus élevées que leur revenu mensuel et, pour 27 %, la perte de revenu.

Le sondage CIBC a été réalisé en ligne du 26 au 29 août par Maru/Blue auprès de 3028 adultes canadiens, avant le déferlement de la seconde vague de COVID-19 au Canada. Aux fins de comparaison, un échantillon aléatoire de cette taille comporte une marge d’erreur estimée de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.