Un homme et une femme assis sur un sofa à côté d'un conseiller financier qui leur montre un papier.
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Selon un sondage réalisé conjointement par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) et Pollara Strategic Insights, un investisseur en fonds commun de placement (FCP) sur trois (ou 33 %) signale ses difficultés de compréhension à l’égard des frais payés. Lors d’un précédent sondage de l’IFIC réalisé en 2018, la proportion se situait à un sur cinq (18 %).

Et pourtant, ce n’est pas faute d’en parler puisque près de neuf investisseurs en FCP sur dix (88 %) ont eu une conversation avec leur conseiller à propos des frais, de la rémunération ou des ratios de frais de gestion. En 2018, ce genre de conversation n’avait touché que six investisseurs en FCP sur dix (58 %).

En 2019, trois investisseurs en FCP sur quatre (76 %) ont abordé la question de la rémunération du conseiller.

La lecture des relevés a des conséquences plutôt bénignes chez les investisseurs en FCP. Ainsi, près du quart des investisseurs en FCP signale vouloir prendre des mesures que les auteurs du sondage définissent comme suit : « ils sont plus susceptibles de parler à leur conseiller que de changer de conseiller ou de méthode d’acquisition. »

La situation est différente chez les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB). Un sur trois (34 %) affirment que « les renseignements du MRCC 2 peuvent les inciter à investir seuls et 16 % d’entre eux indiquent qu’ils peuvent les inciter à commencer à utiliser des outils en ligne. »

Le sondage a rejoint 1 025 investisseurs en FCP et 500 investisseurs en FNB. Les détails se trouvent dans le document Sondage auprès des investisseurs en fonds communs de placement et fonds négociés en bourse du Canada.

Le portefeuille de l’investisseur moyen en FCP comprend 48 % de fonds communs; 16 % d’actions, 12 % de CPG, 5  % d’obligations et 5  % de FNB. Une proportion de 14 % du portefeuille contient « autre chose ».

Chez les détenteurs de FNB, les portefeuilles comportent une moyenne de 30 % d’actions, 26 % de FNB, 25 % de FCP, 7 % en CPG et 5 % en obligations. Les autres placements pèsent 9 % du portefeuille.