Quatre pilonnes toujours plus haut sur lequel se trouve un couple de personnes âgées.
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Le rapport entre les coûts et le PIB pour la sécurité de la vieillesse (SV) devrait être relativement stable, mais l’incertitude – notamment en ce qui concerne l’inflation – pèse sur les projections, selon un rapport annuel récemment publié.

Le rapport actuariel sur la SV au 31 décembre 2021 estime que le rapport entre les dépenses et le PIB pour le programme sera de 2,68 % cette année et atteindra un sommet de 3,0 % au début des années 2030 en raison du départ à la retraite des baby-boomers et de l’augmentation constante des coûts.

Le rapport prévoit que le ratio des coûts diminuera ensuite pour atteindre 2,64 % en 2060, principalement en raison du ralentissement attendu de la croissance de l’inflation par rapport à la croissance du PIB.

Les projections supposent que le niveau actuel d’inflation est temporaire et que la Banque du Canada atteindra son objectif d’inflation de 2 % d’ici 2026.

Toutefois, le rapport note que le ratio des dépenses au PIB pour la SV est sujet à la volatilité en raison de divers facteurs démographiques et économiques.

Par exemple, il a examiné le risque d’un scénario de stagflation – stagnation économique et augmentation de l’inflation. En utilisant des taux d’inflation et de chômage plus élevés que dans les hypothèses les plus optimistes, et une croissance des salaires réels plus faible, le ratio des coûts a augmenté pour atteindre 3,32 % en 2060, contre 2,64 % prévus.

Le risque de détérioration du climat a également été examiné à l’aide de PIB variant en fonction de différentes voies de transition. Selon ces scénarios, le rapport a constaté que le ratio des coûts pourrait varier entre 2,96 % et 3,22 % en 2060, en fonction du rythme et du calendrier supposés de chaque transition.

Bien que le ratio des coûts de la SV soit globalement stable jusqu’en 2060, « il y a beaucoup d’incertitude » quant aux coûts projetés du programme, selon un résumé du rapport.