Un couple désespéré devant des feuilles de compte, une calculette est posée sur la petite table devant eux.
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Environ 86 % des Canadiens disent être assez confiants et pensent tirer pleinement profit des déductions, des crédits et des économies d’impôt à leur disposition au moment de produire leur déclaration de revenus, alors qu’un quart d’entre eux seulement croit être très bien informé des règles d’imposition.

Ils sont par exemple 42 % à comprendre l’imposition des gains en capital et à peine un tiers à saisir l’imposition des revenus de dividendes. Les avantages fiscaux des versements de cotisations à un REER et à un CELI seraient quant à eux maîtrisés par deux tiers seulement des investisseurs.

Malgré ce manque de connaissances, 36 % ont indiqué travailler avec un spécialiste de l’impôt, tandis que 50 % des clients rempliront eux-mêmes leur déclaration de revenus.

« Le régime d’imposition est complexe et évolue constamment – il faut être vigilant pour tirer le maximum de votre déclaration annuelle, souligne Jeff Carney, président et chef de la direction d’IG Gestion de patrimoine et de la Société financière IGM. Comme la moitié des Canadiens indiquent qu’ils produiront eux-mêmes leur déclaration de revenus, il est probable que bon nombre oublieront des déductions et des crédits auxquels ils ont droit. »

Outre l’absence de connaissances, le manque de planification nuit également à la capacité des Canadiens de tirer le maximum de leur déclaration de revenus, pense Aurèle Courcelles, vice-président adjoint, Planification fiscale et successorale chez IG Gestion de patrimoine. « La plupart d’entre nous commencent à penser à l’impôt en mars ou en avril, juste avant la date limite. Il est malheureusement alors trop tard pour planifier. »

Ce sondage en ligne a été réalisé par Pollara Strategic Insights auprès de 1 505 adultes canadiens entre le 4 et le 9 avril 2019. Un échantillon de cette taille comporte une marge d’erreur de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.