Les femmes prennent (aussi) les décisions financières du couple
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À preuve : une grande majorité (92%) des Canadiennes qui ont des placements disent être principalement (46 %) ou conjointement (46 %) responsables des décisions financières de leur ménage, révèle un sondage du Forum Angus Reid, commandité par la Banque CIBC.

Les résultats du sondage montrent toutefois qu’il y a encore du travail à faire pour aider les femmes à gagner en confiance. Seulement la moitié se font en effet confiance (54 %) ou se sentent compétentes (49 %) en matière de placements.

Les femmes de la génération Y (âgées de 18 à 34 ans) sont deux fois plus susceptibles de gérer elles-mêmes leurs placements, par l’intermédiaire d’un courtier en ligne ou d’un courtier à escompte. Elles sont aussi plus enclines à demander l’avis à leurs amis ou leur famille que celles de la génération X (âgées de 35 à 54 ans) et celles des baby-boomers (âgées de 55 ans ou plus).

Plus prudentes

Les femmes ont par ailleurs tendance à être prudentes en matière de placements et sont plutôt réticentes à l’idée de prendre des risques plus élevés pour pouvoir obtenir un meilleur rendement. Ainsi, l’aspect sécurité (72 %) est un facteur plus important que la croissance (58 %) et les liquidités (33 %) lorsqu’elles pensent à leur portefeuille de placements.

Voilà pourquoi les femmes qui ont un portefeuille de retraite placent leur épargne-retraite principalement dans des produits garantis et d’épargne (48 %), comparativement à des actions y compris des fonds communs de placement (37 %) ou des obligations incluant des fonds communs de placement (14 %).

De plus, lorsqu’elles pensent à leurs futurs plans de placement, davantage de femmes prévoient investir dans des produits garantis et d’épargne (55 %) plutôt que dans des actions (29 %) ou des obligations (17 %).

« Les femmes tendent à considérer les avoirs sur le plan de la sécurité plutôt que sur le plan des possibilités. Cela peut devenir un problème si vous épargnez pour un objectif à long terme comme la retraite. Ce ne sont pas tant les placements qui comptent que la raison pour laquelle vous investissez », souligne Sarah Widmeyer, directrice générale et chef, Groupe des stratégies de Gestion des avoirs, Banque CIBC.

Enfin, la plupart (70 %) des femmes disent que la volatilité des marchés boursiers fait d’elles des investisseuses inquiètes et 69 % préfèrent des placements socialement responsables.

Le sondage a été mené en ligne, du 10 au 17 février 2017, auprès de 1 010 Canadiennes choisies parmi les panélistes du Forum Angus Reid pour le compte de CIBC.