Selon un sondage national réalisé pour le compte du Financial Planning Standards Council (FPSC), un pourcentage considérable de Canadiennes admet ne connaître que « très peu » les finances et les investissements.

En février, 1 000 Canadiennes ont été invitées à réfléchir aux enjeux auxquelles elles sont confrontées pour se sentir financièrement autonomes. L’étude a révélé que 38 % des femmes avaient très peu de connaissances sur les finances et 28 % d’entre elles affirment dépendre financièrement d’un partenaire ou de quelqu’un d’autre.

« Ces chiffres montrent que les femmes ont encore beaucoup de chemin à faire en termes de confort et de compréhension en ce qui concerne les finances », a déclaré Kelley Keehn, éducatrice en finances personnelles, dédiée à la protection des consommateurs auprès du FPSC, dans un communiqué.

« C’est un appel au réveil et une occasion de rechercher un enseignement, de gagner en efficacité et de revendiquer notre indépendance financière. »

D’autres résultats significatifs de l’étude révèlent que:

> 47 % des femmes célibataires admettent en savoir très peu sur les questions liées aux finances et aux investissements comparativement à 35 % des femmes mariées;
> 38 % des répondantes se sentent mal à l’aise de négocier un meilleur taux d’intérêt;
> 16 % d’entre elles laissent leurs partenaires gérer les finances et les investissements du ménage;
> 34 % des femmes ont davantage de dettes (en dehors de l’immobilier) que d’épargne;
> 19 % des répondantes ne suivent pas leurs dépenses;
> 56 % d’entre elles n’ont pas de plan financier écrit alors que 42 % des femmes ne connaissent pas leur pointage de crédit.