Selon l’agence fédérale, le produit intérieur brut (PIB) a reculé en janvier, après avoir grimpé de 0,2 % en décembre.

Les économistes s’attendaient à une croissance de 0,1 % du PIB pour le premier mois de l’année, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters.

« L’année a commencé sur un faux pas plutôt que sur un coup d’éclat, au moins du point de vue de la croissance », a écrit Brian DePratto, économiste principal à la Banque TD, dans un rapport.

« Cependant, comme d’habitude, la tendance est plus importante que le bruit. Manifestement, la cadence de l’économie économique s’est modérée par rapport à la performance éclatante de la première moitié de l’an dernier, mais il faut s’attendre à cela avec une économie qui atteint presque sa pleine capacité. »

L’activité des industries productrices de biens a diminué de 0,4 % en janvier, tandis que celle des industries productrices de services est restée essentiellement inchangée par rapport au mois précédent.

Le secteur de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz naturel a affiché son recul le plus important depuis mai 2016, en retraitant de 2,7 % en janvier.

L’extraction de pétrole par des méthodes non classiques a reculé de 7,1 %, ce que l’agence a notamment attribué à des fermetures inopinées d’installations pour y réaliser des tâches d’entretien. En outre, l’extraction de pétrole et de gaz naturel par des méthodes classiques a connu un recul de 0,5 %.

L’extraction minière, en excluant le pétrole et le gaz naturel, s’est repliée de 0,8 % en janvier.

Entre-temps, l’activité des services immobiliers et des services de location et de location à bail a enregistré un recul de 0,5 %, après avoir progressé lors des six mois précédents.

La production des bureaux d’agents et de courtiers immobiliers a affiché son plus important recul depuis novembre 2008, soit 12,8 %, après l’entrée en vigueur de nouvelles règles plus strictes sur les prêts hypothécaires, incluant une simulation de crise imposée aux acheteurs qui demandent un prêt non assuré.

L’activité réduite dans les services immobiliers a contribué à la baisse de 0,1 pour cent dans les services professionnels, scientifiques et techniques, en conséquence des services juridiques, de comptabilité et services connexes qui ont affiché un recul de 1,9 pour cent, a précisé Statistique Canada.