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Bien que la majorité des Canadiens (92 %) connaissent le régime enregistré d’épargne-études (REEE), seule près de la moitié (49 %) l’utilisent comme outil d’épargne. En fait, très peu (17 %) connaissent les plafonds de cotisation du REEE et les avantages qu’il offre, révèle un sondage de la Canada Vie.

« Compte tenu de l’augmentation du coût des études postsecondaires, un REEE peut être l’un des moyens les plus efficaces d’épargner pour les études de votre enfant tout en l’aidant à éviter une dette étudiante excessive, a souligné Paul Orlander, vice-président exécutif, Client individuel, Canada Vie. Parallèlement, de nombreux parents canadiens gagneraient à obtenir l’aide d’experts et des conseils financiers afin de tirer le meilleur parti du REEE. » La Première financière du savoir a calculé (https://premierefinancieredusavoir.ca/au-sujet-des-reee/futurs-couts-de-leducation.aspx) que d’ici 2030, le coût moyen d’un diplôme d’études postsecondaires pour un programme de quatre ans sera d’environ 111 698 $ avec résidence et de 55 548 $ sans résidence.

Alors que les Canadiens ne s’intéressent que peu au REEE, ceux ayant des enfants de moins de 18 ans considèrent l’éducation comme une priorité absolue. Cette dernière se classe au deuxième rang, soit juste après la retraite, pour ce qui est de leurs priorités.

Parmi ceux qui connaissent le REEE, 49 % y ont cotisé, pour une contribution moyenne totale d’environ 22 800 $. Un même pourcentage affirme cotiser mensuellement à un REEE et 29 % le font annuellement.

Si le pourcentage est bas, cela ne veut pas dire que les Canadiens n’épargnent pas pour les études de leurs enfants, loin de là. Ils utilisent ainsi d’autres méthodes, comme un compte bancaire au nom de leur enfant (39 %) ou un compte d’épargne libre d’impôt (27 %).

Les avantages du REEE 

Paul Orlander rappelle que le REEE offre de nombreux avantages et que ce dernier n’est pas réservé aux droits de scolarité, il peut servir également à couvrir d’autres dépenses liées aux études comme l’achat de livre, les frais de subsistance ou le matériel requis pour les cours.

Il souligne surtout que les cotisations au REEE ne sont pas imposables. Évidemment, les subventions et les intérêts des fonds détenus dans le régime sont assujettis au taux d’imposition applicable à l’étudiant, mais ces derniers n’ayant que peu ou pas de revenu devrait pouvoir retirer les fonds sans avoir d’impôt à payer.

Le REEE permet également de tirer parti de cotisations de contrepartie puisque, dans le cadre de la Subvention canadienne pour l’épargne-études, le gouvernement verse jusqu’à 500 $ par année, pour un total à vie de 7 200 $ par enfant.

Paul Orlander conseille de commencer à épargner tôt et d’ouvrir un REEE pour aider les enfants dès leur plus jeune âge à épargner en vue d’études postsecondaires.