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C’est ce que nous apprennent les participants à une table ronde menée pour le compte de Valeurs Mobilières TD et résumées dans les pages d’un rapport rédigé par Graham Ryding, analyste à la recherche sur les actions, et Marko Kais, associé à la recherche sur les actions, tous les deux chez Valeurs Mobilières TD.

«La croissance des conseillers-robots démontre qu’ils aident à rendre plus accessible le conseil à des investisseurs plus jeunes ayant des comptes plus petits. Toutefois, il y a du potentiel pour une croissance chez les comptes à valeur plus élevée (les comptes de plus de 100 000$ sont la cohorte de Wealthsimple qui croît le plus rapidement)», écrivent les analystes.

Rappelons que l’actif sous administration de Wealthsimple a crû au-dessus de 2 G$ en trois ans et demi. Un des avantages de la plateforme de la firme de Toronto est qu’elle permet à la firme de gérer à peu de frais les comptes de moins de 20 000$.

Wealthsimple vient d’ailleurs de nommer Jean-François Courville comme grand responsable de Wealthsimple pour les conseillers. L’entreprise dit avoir des relations avec près de 300 conseillers et «est activement à la recherche d’un partenaire dans l’industrie de la distribution des services financiers», écrivent Graham Ryding et Marko Kais.

Les panélistes invités par Valeurs Mobilières TD étaient Michael Katchen, cofondateur et chef de la direction de Wealthsimple, Som Seif, fondateur et chef de la direction de Purpose Investments, Judy Goldring, vice-présidente exécutive et chef de la direction des opérations d’AGF, ainsi que Scott Sullivan, vice-président des produits et services de gestion de patrimoine chez TD.

La croissance des services en ligne devrait contribuer à établir un prix plancher au conseil en services financiers : «De façon similaire à ce qu’on a vu dans les années 1990 avec les courtiers à escompte qui ont démocratisé l’accès à la négociation de titres en bourse, les robots-conseillers pourraient accroître l’accès aux portefeuilles d’investissement, rapportent Graham Ryding et Marko Kais. Les conseillers devront faire plus pour justifier leurs frais.»

Les conférenciers ont ajouté que bien que l’utilisation de l’intelligence artificielle en investissement représente une idée intéressante, «il est important de maintenir le contrôle d’un être humain sur le processus de prise de décision.»