Un homme d'affaire à un bureau. On ne voit que ses mains. Il tient un style d'une main et écrit sur une calculette de l'autre.
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En conférence de presse, vendredi, au terme du caucus de deux jours de ses députés dans les Laurentides, en prévision de la reprise des travaux parlementaires mardi, le premier ministre François Legault a été très clair, excluant toute réduction des impôts des contribuables, cette année, voire dans les années subséquentes.

« Les Québécois ne peuvent pas s’attendre à ce qu’on utilise des marges de manœuvre, soit pour dépenser, soit pour réduire les impôts. Il n’y a pas de marge de manœuvre pour les prochaines années », a-t-il commenté.

Le ministre des Finances, Éric Girard, doit déposer son budget en mars.

En appui à sa position, le premier ministre a rappelé que plusieurs mesures annoncées par son gouvernement l’an passé entreront en vigueur cette année, comme la révision graduelle de la taxe scolaire, sans compter l’augmentation des budgets consentis au réseau de la santé et au secteur de l’éducation.

Donc, a-t-il ajouté, si on tient compte des prévisions révisées et des dépenses supplémentaires consenties pour respecter les engagements électoraux, et malgré la croissance des revenus dans les coffres de l’État, « il n’y en a pas de marge de manœuvre pour 2020-21 ».