Crédit: Louis-Charles Dumais

Après 7 ans à la tête de Wealthica, le cofondateur et président de la fintech montréalaise prend un pas de recul et se retire des opérations quotidiennes. Il continuera à siéger au conseil d’administration et assurera un rôle stratégique de conseiller pour les technologies. « Au cours des prochaines semaines, je vais prendre un congé bien mérité avant de chercher de nouvelles opportunités », a-t-il annoncé sur Linked In, en remerciant toute son équipe.

« Cela ne change rien à Wealthica. Nous passons uniquement à une nouvelle étape, ce qui est normal dans la croissance et l’évolution d’une entreprise », a indiqué Éric Lemieux, chef des finances et l’un des trois actionnaires de la firme.

Les responsabilités assumées par Simon Boulet ont été divisées en trois secteurs, soit l’exploitation informatique, l’acquisition des données et le développement des interfaces. Ces départements seront supervisés par Martin Leclair, cofondateur et associé, nommé chef de l’exploitation.

La firme a procédé à huit nouvelles embauches au cours des trois derniers mois, ce qui porte le nombre de personnes à plus d’une vingtaine dans l’organisation.

Jean-Philippe Rivard Lauzier, ancien responsable des applications de sécurité chez Desjardins, a été recruté comme chef de la sécurité de l’information (CISO) en janvier. Elie Geha, un spécialiste de l’acquisition de clients dans le secteur des cryptomonnaies, a été nommé responsable du développement des affaires (CRO) fin décembre. Un nouveau directeur général, Billy Kawasaki, s’occupera du support à la clientèle. Trois nouvelles personnes ont par ailleurs été embauchées pour assure le développement de la nouvelle plateforme d’intégration de cryptomonnaies Vezgo.

Wealthica vient par ailleurs d’annoncer avoir dépassé les 18 milliards d’actifs sur sa plateforme financière, qui compte près de 50 000 utilisateurs. L’API (Application Programming Interface) Vezgo, lancée en septembre dernier, compte quelque 70 clients, situés à 40 % aux États-Unis, 30 % au Royaume-Uni et 30 % dans le reste du monde. La firme vise atteindre l’objectif d’une centaine de clients payants au 31 juillet et de 500 l’an prochain.