Un homme et une femme d'affaires, debout devant une règle géante.
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Selon l’Institut C.D. Howe, les régulateurs financiers devraient prêter attention à la capacité des ménages à assurer le service de leur dette lorsqu’ils évaluent l’accumulation de risques financiers.

Dans un nouveau rapport, le groupe de réflexion basé à Toronto a déclaré que l’inclusion du service de la dette des ménages (le ratio service de la dette/revenu disponible) dans les évaluations des risques financiers améliore la capacité à détecter les tensions financières des ménages, en particulier en période de récession.

« En se concentrant sur le service de la dette plutôt que sur l’endettement, le rapport semble donner moins de faux positifs que le baromètre de la Banque du Canada », déclare-t-il.

Il a également indiqué qu’à ce stade, ces mesures de la vulnérabilité financière indiquent que les risques restent faibles, malgré l’accumulation de la dette des ménages.

« Se concentrer sur le service de la dette fournit un indice potentiel sur la raison pour laquelle nous n’avons pas vu le type de correction du marché qui a été prédit à maintes reprises pour le marché immobilier canadien », affirme le rapport, notant que « le ratio service de la dette/revenu disponible a été largement stable ».

Le document soutient également que les régulateurs du secteur financier et les décideurs politiques devraient accorder plus d’attention aux mesures portant sur le service de la dette dans leurs évaluations des risques financiers et dans la définition de la politique monétaire.

« Si la stabilité financière est prise en considération dans la définition de la politique monétaire, les banques centrales devraient se préoccuper de l’arbitrage entre les effets positifs à court terme de l’augmentation des emprunts sur la production et l’inflation et les effets potentiellement négatifs à long terme qui se manifestent par le biais du service de la dette », dit-il.

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