Un homme en costume avec une loupe posé contre l'oeil gauche.
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L’Institut québécois de planification financière (IQPF) et FP Canada viennent de publier leurs normes d’hypothèses de projection 2021, ainsi que leur Addenda.

Mises à jour annuellement, ces Normes aident les planificateurs financiers à élaborer des projections financières à long terme (10 ans et plus) sans biais ni préjugés. L’outil en est à sa treizième année de publication.

« Grâce aux Normes d’hypothèses de projection, les planificateurs financiers peuvent offrir des conseils avisés et s’assurer que leurs clients auront un plan financier à long terme basé sur des hypothèses objectives », affirme Martin Dupras, A.S.A., Pl. Fin., M. Fisc., ASC, président du Comité des Normes d’hypothèses de projection, qui développe et met à jour les Normes chaque année.

Le comité est constitué de planificateurs financiers (qui détiennent soit le titre de Pl. Fin. au Québec ou la certification CFP dans le reste du Canada) qui sont aussi actuaires ou détenteurs du titre CFA.

Pour l’année 2021, les hypothèses sont :

  • inflation : 2,00 %
  • croissance des salaires et du MGA : 3,00 %
  • rendement à court terme : 2,30 % (2.40)
  • rendement des titres à revenu fixe : 2,70 % (2.90 %
  • rendement des actions canadiennes : 6,20 % (6.10)
  • rendement des actions étrangères (pays développés) : 6,60 % (6.40 %
  • rendement des actions étrangères (pays émergents) : 7,80 % (7.10 %
  • taux d’emprunt : 4,30 % (4.40 %

Les ajustements apportés en 2021 par rapport à 2020 se situent essentiellement du côté des rendements. On note ainsi une diminution du rendement à court terme et du rendement des titres à revenu fixe, de respectivement 10 et 20 points de base.

Le rendement des actions canadiennes, des actions étrangères pays développés et pays émergents ont quant à eux connus une augmentation de respectivement 10, 20 et 70 points de base.

Le taux d’emprunt est quant à lui passé de 4,40 % en 2020 à 4,30 % en 2021.

Les Normes d’hypothèses de projection sont basées sur des chiffres d’organismes externes, variés et crédibles tels que la Régie des rentes du Québec, la Banque du Canada et des sociétés d’actuaires privées.

Pour l’année 2021, les données historiques sur 50 ans pour le court terme et les revenus fixes ont été exclues du calcul, entraînant des hypothèses plus faibles pour ces classes d’actif.