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Les cotisations à un régime enregistré d’épargne-études (REEE) ne sont pas perdues si le bénéficiaire ne poursuit pas d’études supérieures.

Bien sûr, ce régime enregistré est un bon moyen pour économiser de l’argent en vue de contribuer au financement des études d’un enfant. Les montants épargnés donneront lieu à des rendements.

De plus, les gouvernements fédéral et provincial versent des subventions qui viennent alimenter l’épargne. La Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) donne 20 % des cotisations au REEE jusqu’à concurrence de 500 $ par année, avec un maximum à vie de 7 200 $. L’Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) peut apporter jusqu’à 3 600 $ par bénéficiaire d’un REEE. Et les familles à revenus modestes peuvent bénéficier de subventions complémentaires comme le Bon d’études canadien (BEC).

Si l’enfant ne poursuit pas d’études supérieures, et que l’argent du REEE est retiré pour un autre usage, ces subventions seront remboursées. Les gains, augmentés de 20 %, seront imposables.

Mais les cotisations et le rendement de ces cotisations ne seront pas perdus, contrairement à ce qu’on croit trop souvent, soulève Morningstar.

Surtout, le bénéficiaire dispose de 36 années avant d’utiliser son REEE pour financer ses études. Il est donc inutile de paniquer s’il ne s’est pas inscrit à des études supérieures à l’âge de 25 ans!

Et si le bénéficiaire est certain de ne jamais poursuivre d’études, l’argent pourra toujours être transféré dans un autre REEE – sans avoir à rembourser la Subvention canadienne pour l’épargne études s’il s’agit d’un frère ou d’une soeur du bénéficiaire du REEE initial – ou dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER).