Homme d'affaire devant un panneau technologique.
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Alors que les assurtechs, ces startups qui redéfinissent la notion même de produits d’assurance, se multiplient, les conseillers en sécurité financière ont-ils du souci à se faire pour l’avenir de leur profession? Un peu, mais ils conservent tout de même certains atouts face à l’intelligence artificielle.

Après avoir atteint un sommet il y a quelques années, le niveau d’activité des startups évoluant dans le secteur des services financiers a commencé à reculer, signe d’une certaine stabilisation du marché. Il y a toutefois une exception : le monde de l’assurance. Les assurtechs continuent d’attirer des capitaux de façon croissante. En 2018, elles ont réussi à lever un total de 2,6 G$ pour financer leur développement, selon des données de Deloitte.

« Les banques ont pris le virage numérique il y a une dizaine d’années. Chez les assureurs, c’est beaucoup plus récent. En assurance vie, où les polices ont des durées de 20, 30 ou 40 ans, les changements sont plus lents », a expliqué Benjamin VonEuw, leader du Centre d’innovation à iA Groupe financier, lors de l’événement Insurtech QC, lundi à Québec.

Le secteur de l’assurance n’allait toutefois pas être épargné éternellement, surtout à l’ère où les exigences des clients changent radicalement. « Les consommateurs s’attendent à tout pouvoir faire assis confortablement dans leur salon, y compris souscrire des polices d’assurance. Et jusqu’à maintenant, l’industrie n’a pas très bien réussi à le faire », indique Philippe Gosselin, directeur à la Direction Innovation chez Desjardins Groupe d’Assurances générales… 

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