Une tirelire aux couleurs du drapeau du Québec
niyazz / 123rf

– 5,6 milliards $: surplus enregistré par le gouvernement pour l’année financière qui s’achève, avant le versement au Fonds des générations, soit nettement plus que la dernière estimation de 1,7 milliard $ faite par le gouvernement.

– 2,5 milliards $: surplus prévu pour l’année financière 2019-2020, toujours avant le versement au Fonds des générations.

– 5,4 pour cent: Augmentation des dépenses en santé et services sociaux en 2019-2020, ce qui représente 801 millions $ de plus. Les dépenses en santé et services sociaux atteindront 45,4 milliards $, sur un total de 104 milliards $ pour l’ensemble des ministères.

– 5,1 pour cent: Augmentation des dépenses en éducation et enseignement supérieur, ce qui porte le total à 24,4 milliards $.

– 4,8 pour cent: Hausse des revenus consolidés pour l’année financière qui s’achève, ce qui a contribué à donner un confortable coussin au nouveau gouvernement caquiste. Les revenus consolidés pour 2018-2019 ont atteint 113,6 milliards $, dont 23,4 milliards $ en transferts fédéraux (hausse de 4,1 pour cent). Les revenus tirés de l’impôt des sociétés ont bondi de 11 pour cent et ceux de l’impôt des particuliers de 5,8 pour cent.

– 4 ans: Échéancier que se donne le gouvernement pour éliminer la contribution additionnelle des parents pour la garde d’enfants, comme il s’était engagé à le faire en campagne électorale. À compter de 2019, 40 000 familles n’auront plus à payer cette contribution. À terme, cette mesure privera le gouvernement de près de 185 millions $ en revenus annuels.

– 15 milliards $: Hausse des investissements dans le cadre du Programme québécois des infrastructures. La valeur du PQI pour les 10 prochaines années est ainsi portée à 115,4 milliards $. Ces sommes supplémentaires serviront notamment à la construction de nouvelles écoles, à l’ajout d’espaces pour l’implantation des maternelles 4 ans ainsi qu’à la mise en place graduelle de Maisons des aînés.

– 1 milliard $: montant ajouté au capital-action d’Investissement Québec, qui passe ainsi de 4 à 5 milliards $.

– 1 milliard $: somme mise de côté par le gouvernement pour une enveloppe qui servira à protéger la présence des sièges sociaux au Québec.

– 9 milliards $: Somme consacrée au service de la dette en 2019-2020. Ce montant continuera de croître au cours des prochaines années, pour atteindre 9,7 milliards $ en 2023-2024.

– 46,1 pour cent: Poids de la dette brute du Québec par rapport au PIB, qui est ainsi à son plus bas depuis près de 20 ans. La Loi sur la réduction de la dette prévoit que ce ratio doit être ramené sous les 45 pour cent pour l’année financière 2025-2026. Le gouvernement croit pouvoir atteindre cet objectif en 2020-2021, soit cinq ans plus tôt que prévu.