Sholom Tabak, Bruce Kent, Nathalie Roussin et Jean-François Dion

S’il a toujours travaillé chez RBC, Jean-François Dion n’a pas eu un parcours des plus communs. Après son baccalauréat en finances à Concordia et son CFA (Chartered Financial Analyst), il a intégré RBC fonds d’investissement à Montréal. Il a ensuite décroché un poste d’analyste chez RBC à Toronto et s’est rapidement distingué jusqu’à devenir chef de gestion de portefeuilles d’actions. Il était membre du comité de stratégie de RBC Dominion valeurs mobilières et dirigeait une équipe chargée de guider plus de 1 700 conseillers en placement dans tout le Canada. Jean-François est resté 15 ans à Toronto avant d’intégrer le Groupe Bruce Kent à Montréal.

« Il est très rare que des professionnels aussi talentueux et accomplis que Jean-François Dion reviennent à Montréal après être allés à Toronto. Généralement, ils vont plus au sud, de l’autre côté de la frontière », a affirmé Bruce Kent en entrevue.

Pourtant, pour Jean-François Dion, le choix semblait évident même si cela impliquait un déménagement avec sa femme et ses trois enfants. « L‘opportunité qui m’a convaincu de changer de parcours, c’est celle d’être associé à Bruce, tout simplement », avoue-t-il.

Jean-François Dion connaissait la réputation de Bruce Kent, le « Warren Buffett du Canada » et travaillait à distance avec lui depuis une dizaine d’années. En échangeant avec lui sur les marchés, le cours des actions et l’analyse d’entreprises, il s’est rapidement rendu compte qu’ils avaient la même philosophie, l’approche « Warren Buffett ».

Pour lui, intégrer le Groupe Bruce Kent c’était avoir l’opportunité de travailler avec celui qui est rapidement devenu son mentor et se joindre au « plus important groupe de gestion de portefeuille privé, non seulement chez RBC mais pour l’ensemble des  grandes banques au Canada».

La question des modèles n’est d’ailleurs pas anodine pour Bruce Kent. Lui-même a choisi comme mentor Warren Buffett ; une des salles du groupe porte d’ailleurs son nom. Une autre salle a été renommée en l’honneur de Benjamin Graham, le mentor de Warren Buffett.

Le groupe se place ainsi dans une chaîne de modèles autant sur le plan économique que social, puisqu’on retrouve également des portraits de Nelson Mandela, Martin Luther King, Mère Teresa et même Albert Einstein.

« Einstein, c’est la rigueur intellectuelle. C’est aussi ça qui m’a attiré : au groupe, on travaille très fort sur l’analyse des placements, rien n’est laissé au hasard », explique Jean-François Dion.

En suivant des mentors aussi inspirants, le groupe espère un jour servir lui-même de modèle pour l’industrie autant pour la qualité des portefeuilles que pour son service aux clients fortunés.

La complémentarité

L’équipe chevronnée de 17 membres permet une spécialisation « unique », ce qu’une équipe plus petite n’offre pas. Ainsi, une partie des membres du groupe se dédie à la recherche de placements, une autre à l’exécution des transactions et la dernière au service.

« Je peux passer davantage de temps à faire ce qui me passionne, s’enthousiasme Jean-François Dion. La majorité de mon temps est dédiée à la gestion de portefeuille, la sélection de placements et la gestion de risque. »

 La sélection des placements

Avec une philosophie axée sur la qualité et la valeur, la sélection des placements est très stricte. Avant d’acheter des parts dans une entreprise, Bruce Kent et Jean-François Dion l’analysent de très près.

L’entreprise doit disposer d’avantages concurrentiels lui permettant de générer des rendements sur capitaux investis attrayants. Les deux gestionnaires s’assurent également de la qualité des dirigeants de l’entreprise, que le cours de l’action offre une marge de sécurité et que l’ensemble du portefeuille soit bien équilibré.

Une clientèle singulière

Le Groupe Bruce Kent s’occupe d’une clientèle privée très fortunée puisqu’il gère des portefeuilles de 5 millions de dollars (M$) minimum.

« Plusieurs de nos familles sont des entrepreneurs d’exception qui ont pris des risques à travers leur carrière pour accumuler des fortunes impressionnantes. Donc, à ce stade-ci, la plupart veulent assurer la pérennité de leur fortune. C’est une clientèle fortunée qui cherche une croissance prudente du capital», décrit Jean-François Dion.

Ainsi, le groupe investit dans chacune des compagnies dans l’idée de détenir les titres à long terme. Si leur gestion de portefeuille est active et raisonnée, le nombre de transactions par année est limité.

Le Groupe gère en ce moment environ 350 familles et 3,4 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion et espère passer à 5 G$ dans cinq ans. Il compte atteindre ce chiffre grâce au référencement et à la croissance de l’actif à travers leur gestion de portefeuille.