La main d'une femme tapant sur une calculette posée sur une table.
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Difficile d’oublier la pandémie lorsque vient le temps de produire sa déclaration de revenus. Entre les prestations gouvernementales et le télétravail, la COVID-19 va laisser une trace dans la fiscalité des contribuables en 2020.

Ainsi, plus de la moitié des Québécois (58 %) disent devoir tenir compte des incidences fiscales de la pandémie dans leurs déclarations de revenus, contre 64 % des Canadiens, révèle une étude d’IG Gestion de patrimoine.

Un peu plus du tiers des Québécois (36 %) et près de la moitié des Canadiens (46 %) comptent demander une déduction fiscale pour travail à domicile.

Un pourcentage plus ou moins équivalent (35 % des Québécois et 46 % des Canadiens) devront tenir compte des incidences de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ou d’autres prestations offertes par le gouvernement.

La pandémie a également forcé certains contribuables à prendre un second emploi. Ainsi, 21 % des Québécois et de plus du quart des Canadiens qui affirment devoir déclarer un second emploi dans leur déclaration de 2020.

Malgré tous ces changements, le tiers des sondés estiment bien comprendre les incidences fiscales de la COVID-19. À noter toutefois que la moitié des Québécois (et 35 % des Canadiens) confient la préparation de leurs déclarations de revenus à un spécialiste.

Parmi ceux qui comptent produire eux-mêmes leurs déclarations, 32 % des Québécois comptent utiliser un logiciel de préparation de déclarations, 4 % feront une déclaration papier et 13 % se tourneront vers un proche pour les aider à remplir celle-ci.

Un peu moins de la moitié des Québécois (43 %) estiment qu’ils profiteront de toutes les déductions.

En conclusion, il est rassurant de voir que, malgré toutes ces nouvelles variables, la grande majorité des contribuables, soit 97 % des Québécois et 94 % des Canadiens, comptent bien produire leur déclaration avant la date limite fixée le 30 avril.