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Le récent billet du journaliste Daniel Germain a déchaîné la colère de conseillers, qui lui reprochent de généraliser de mauvaises pratiques à l’ensemble des conseillers en sécurité financière.

Dans une récente entrée de blogue, Daniel Germain, journaliste du journal Les Affaires, expose sa méfiance envers les conseillers en sécurité financière.

Commissions et intérêt des consommateurs

« De toute la faune qui peuple l’industrie des services financiers, aucun animal ne m’incite plus à la méfiance que celui qui vend de l’assurance vie », affirme M. Germain, avant de préciser l’objet de son courroux : « l’air de rien, il est prompt à offrir des produits coûteux, parfois très compliqués, à l’utilité discutable, avec des arguments savants teintés de bienveillance. Il est malin celui-là ».

Et le chroniqueur précise que c’est la rémunération du conseiller en sécurité financière qui l’encourage à procéder de cette façon. « Les commissions sur les assurances vie permanentes sont à ce point importantes qu’elles relèguent en arrière-plan le meilleur intérêt des consommateurs, et ce, malgré l’obligation des représentants de procéder à une analyse des besoins des clients », assure Daniel Germain, qui poursuit en citant l’exemple de deux personnes qui se disent insatisfaites de leur assurance vie.

Généralisation abusive

En lisant le billet, le conseiller en sécurité financière François Faucher est tombé de sa chaise. Et il a répondu au chroniqueur en l’accusant de « donner une image négative » des conseillers en mettant au premier plan la malhonnêteté de certains. « Ce n’est pas parce que vous avez décrit oncle Tancrède que tous les conseillers sont malhonnêtes, écrit M. Faucher. Je suis fier de me faire dire que je suis un vendeur d’assurance, car j’ai remis à des veuves et veufs plusieurs milliers de dollars depuis 1996. J’ai fait la différence avec eux entre être obligé de vendre leur maison ou rester dedans. J’ai permis à une de mes clientes de finir ses études comme infirmière en 2007, car sa mère avait acheté un police d’assurance vie. »

Et le conseiller remet en question l’analyse du chroniqueur. « Je ne sais combien de rencontres avec des clients vous avez faites dans votre carrière et combien de chèques vous avez remis, mais moi, à tous les matins, je suis persuadé que je fais une différence », souligne le conseiller, avant de conclure. « J’espère que vous allez avoir l’honnêteté de contacter des conseillers pour revoir votre position sur ma carrière et rectifier le tir au plus vite. Votre article va encore nous faire du tort et nous donner une image négative. »

Analyse sans contexte

Interrogé par Conseiller, François Faucher explique qu’il reproche au billet de Daniel Germain de…

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