Une association de gestionnaires émergents assis à des tables et regardant vers la scène où se trouvent trois panellistes

« Ce fut encore une fois un très bel événement, auquel des allocateurs d’actif du Québec, mais aussi de l’Ontario et des États-Unis, ont participé », explique Charles Lemay, membre du conseil d’administration du CGE, dans un entretien avec Finance et Investissement.

Il évoque notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec, Hydro-Québec, la Fondation Lucie et André Chagnon et Fondaction, mais aussi FIS Group, Nile Capital Group et Wells Fargo.

« Il y avait des Family Office, des investisseurs institutionnels, certains en étaient à leur première présence, par exemple Wells Fargo, d’autres à leur deuxième expérience, comme la Societe Generale Branch & SG Americas Securities, et d’autres, qui suivent certains gestionnaires depuis les tout débuts et profitent de cette occasion pour prendre note de leur évolution », dit-il.

Selon Charles Lemay, cet événement est devenu un incontournable, dans la mesure où il permet de promouvoir l’écosystème montréalais, mais aussi ontarien. « Ça permet de montrer le talent des gestionnaires du CGE – qui développe tranquillement son antenne ontarienne – à différents allocateurs d’ici qui n’ont pas l’occasion de les voir régulièrement. Quant aux allocateurs américains, ils viennent à Montréal et en profitent souvent pour multiplier les rencontres, dans le cadre de notre événement, mais aussi en marge de celui-ci, dans le cadre de soupers et de lunchs, ce qui profite à tout le monde ».

Près de 35 gestionnaires de l’Ontario et du Québec étaient sur place. « Il y avait bien sûr des gestionnaires issus du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), mais aussi plusieurs autres membres du CGE. L’objectif consiste à partager de l’information et à acquérir de l’expérience pour mieux présenter ses solutions », explique Charles Lemay. L’événement, qui incluant deux panels, faisait une aussi large place aux rencontres entre gestionnaires et allocateurs d’actifs, sous format de « pitch one-on-one » d’une quinzaine de minutes.

Des retombées ?

S’il n’a obtenu aucune confirmation d’allocation, Charles Lemay est d’avis que plusieurs allocateurs reviennent chaque année parce qu’ils entretiennent des conversations approfondies avec plusieurs gestionnaires.

« Parfois, cela fait de 12 à 18 mois qu’ils ont une conversation sérieuse en vue d’éventuels investissements assez importants. Peut-être que le fond visé est trop petit pour l’instant, mais ce suivi annuel permet de bâtir une relation de confiance. Lorsque le fonds sera parvenu à la bonne taille, ces allocateurs seront prêts à donner un ‘‘ticket’’ de 30, 40 ou 50 M$ », souligne Charles Lemay.