Photo portrait d'Eric Brassard
Gracieuseté

« Tout d’abord, le succès du modèle d’affaires de mon cabinet BGY, Services financiers intégrés. Notre modèle d’affaires est unique. Il s’est clairement distingué par rapport à nos compétiteurs. Chez nous, les comptables, fiscalistes et juristes sont les chefs d’orchestre. On a complètement inversé les choses. La planification est au premier plan, non pas le placement ou l’assurance », dit-il.

Qu’a-t-il particulièrement aimé dans cette aventure ? « Le fait de pousser les concepts au maximum. Et surtout, d’aider mes clients à concilier leurs finances personnelles avec leurs objectifs humains », dit-il.

Les résultats ont été au rendez-vous. Selon les chiffres communiqués par la direction de ce cabinet de 65 employés, BGY, Services financiers intégrés affichait 1,5 G$ sous administration en date du 22 octobre dernier.

CPA, le titre le « plus important »

Officiellement, Éric Brassard détient trois titres : conseiller en placement chez BGY, Services financiers intégrés avec iA Gestion privée de patrimoine ainsi que planificateur financier et conseiller en sécurité financière avec BGY, Services financiers intégrés. Mais celui auquel il tient le plus est celui de CPA. « Le titre de CPA est le plus important », souligne-t-il.

« La planification, c’est de la fiscalité », explique-t-il en faisant référence à la clientèle de BGY composée en grande partie d’entrepreneurs ou d’individus ayant des compagnies et des fiducies. « Nous ne remplaçons pas les comptables de nos clients. Il faut être crédible à leurs yeux », ajoute-t-il.

La fiscalité, poursuit Éric Brassard, est de plus en plus complexe. « Suivre l’évolution du secteur est une tâche à temps plein. On gère constamment de la complexité », dit-il.

Développement d’affaires

Grand formateur devant l’Éternel, Éric Brassard a donné, tout au long de sa carrière, des centaines et des centaines de cours et conférences spécialisés aux professionnels de l’industrie du conseil. Par exemple, le cours Assurance de personnes : concepts, mythes et prise de décisions, donné en partenariat avec l’Ordre des CPA du Québec, tient la route depuis plus de quinze ans.

« J’ai toujours aimé enseigner. Cette activité a aussi énormément favorisé la notoriété du cabinet, la plupart de nos clients ayant été référés par les comptables, fiscalistes et juristes ayant assisté à ces cours. Et comme j’aime le dire, si l’on veut maîtriser un sujet, engageons-nous à donner une conférence ! », dit Éric Brassard.

De fait, lance-t-il, « on n’a jamais fait notre développement d’affaires sur des terrains de golf ».

L’avenir

Comment Éric Brassard envisage-t-il sa retraite, qui débutera officiellement le premier janvier 2022 ?

« Je ne travaillerai pas à temps partiel. Je passerai à autre chose. Je serai occupé sans être préoccupé », dit-il sans élaborer sur le sujet.

Étant donné son expérience d’auteur, pense-t-il à l’écriture d’un nouveau livre ? « Ce n’est pas dans mes projets, car il faudrait alors que je m’y consacre presque à plein temps », rétorque Éric Brassard.

Et s’il avait à donner un conseil aux jeunes intéressés à une carrière en gestion de patrimoine, quel serait-il ? « Ce serait de travailler au moins deux ou trois ans dans un bureau de comptables ou de fiscalistes. L’impôt ne s’apprend pas dans un cabinet de planification financière. Et il faut parler le même langage qu’un entrepreneur ! », dit-il.