Brève description du RJCQ

Le RJCQ a vu le jour en 2010 dans la ville de Québec. Le constat des conseillers qui ont démarré le projet était que les jeunes conseillers en sécurité financière, représentants en épargne collective et planificateurs financiers se retrouvaient souvent dans des situations nouvelles avec peu d’aide ou de ressources vers lesquelles se tourner. Ils avaient besoin de formation adaptée, de soutien par les pairs, de mentorat, de conseils pour les aider dans certains dossiers, etc.

Afin de répondre à ces besoins, plusieurs conseillers ont commencé à organiser des rencontres mensuelles avec l’idée d’offrir une formation de haute qualité durant l’heure du dîner. Le but était de partager des connaissances sur des sujets qui touchent directement les jeunes représentants, échanger sur les meilleures pratiques en plus de favoriser l’échange entre des professionnels venant de différents milieux et qui n’ont pas nécessairement la même histoire. En 2017, une deuxième section est née dans la région de Montréal et de sa Rive-Sud.

Dans les nombreuses formations du RJCQ, les conférenciers sont là pour offrir des conseils pratiques ou techniques aux membres, non pas pour vendre un produit ou une solution spécifique. Pour participer aux réunions mensuelles, il suffit de s’inscrire en ligne.

Occasions pour chacun, même pour les conseillers seniors

À la suite de la première année d’existence de la division Montréal et Rive-Sud, il va de soi que le regroupement est en mesure de qualifier le lancement 2017 de franc succès. Plusieurs conseillers désirant vendre leur clientèle ont contacté le regroupement et cela a permis à des jeunes de racheter des blocs d’affaires et d’y insuffler un vent nouveau. Quelques conseillers seniors souhaitant trouver de la relève ont écrit au regroupement pour voir quelles occasions pouvaient se présenter à eux. S’ajoutent à cela des dossiers mieux préparés, des référencements entre collègues et plusieurs occasions de collaboration.

Alors que, historiquement, les autres conseillers étaient perçus comme des concurrents, la mentalité évolue dans un esprit de collaboration qui crée des occasions d’affaires et des synergies. Pour le RJCQ, l’apprentissage dans le respect est la clé pour que tous puissent s’y développer. Quelques-uns ont même décidé de devenir mentors pour d’autres conseillers qui débutent dans la profession. La coopération est réelle et sans jugement, ce qui permet aux recrues de se motiver et, espérons-le, de poursuivre leur pratique malgré les défis.

Comment se démarquer en tant que jeune dans l’industrie ?

À la lueur de l’expérience du RJCQ, voici quelques points intéressants à retenir :

– Le bureau sans papier est une voie intéressante grâce à laquelle les conseillers travaillent de n’importe où et augmentent potentiellement leur productivité. Un bloc d’affaires numérisé accroît substantiellement la valeur future de l’entreprise.

– Une approche plus dynamique axée sur le service à la clientèle et les services à valeur ajoutée est préférable à une façon de faire centrée exclusivement sur les produits.

– Il est plus facile d’entrer en communication par les réseaux sociaux dans le but de cerner son client idéal plus aisément, et les conseillers gagnent à utiliser des outils technologiques pour communiquer.

– L’utilisation de plateformes en ligne offertes par plusieurs fintechs confère une visibilité auprès du public, principalement celui des nouvelles générations.

– Il est plus important que jamais de tisser un lien de confiance à long terme avec sa clientèle, car il a été démontré que 98 % des héritiers ne feront pas affaire avec le conseiller de leurs parents 1.

Quels sont les défis des jeunes ?

De nombreux défis existent dans cette industrie en évolution. C’est un sujet que le RJCQ abordera lors de sa journée spéciale de formation, intitulée «La journée de l’avenir des professionnels», qui se tiendra le 3 mai 2018 à l’Espace Rive-Sud. Pour plus de détails, vous pouvez joindre les membres du C.A. par courriel au rjcqmontrealrivesud@hotmail.com.

Audrée de Champlain, Francis Frappier, Alexandre Branco et Antoine Chaume