Accueil Jean-François Barbe

À défaut de mécanismes de gouvernance traditionnels, il y a la religion. En effet, les entreprises implantées dans des villes dont une grande proportion des habitants va à l'église réserveraient moins de mauvaises surprises à leurs actionnaires. C'est ce qu'indique une recherche menée à la Rotman School of Management. Les sociétés publiques américaines qui ont leur siège social dans des régions très religieuses afficheraient des rendements boursiers plus stables, car elles divulgueraient davantage d'informations. Autrement dit, elles ne seraient pas tentées de camoufler leurs mauvaises nouvelles dans les artifices de la comptabilité créative. Les chercheurs ont examiné les résultats financiers de sociétés publiques et les ont comparés aux données de l'organisme Association of Religion Data Archives, qui compile des données sur le nombre d'églises et de fidèles. «Plus le milieu est influencé par la religion, plus la stigmatisation sociale peut être élevée», souligne un des auteurs de la recherche (http://tinyurl.com/l3l4dex).

  • 1 juillet 2014 1 juillet 2014
  • 00:00

Trop peu de personnes ont une idée claire de leurs besoins financiers à la retraite. Ainsi, nombre d'entre elles dépensent trop, tandis que d'autres laissent dormir leur argent dans des certificats de placement garanti. Les simulations de revenus à la retraite aident à prendre conscience de cette situation. Aux États-Unis, une enquête de l'Employee Benefit Research Institute montre qu'un adhérent sur six à un régime de retraite à cotisation déterminée décidera d'épargner davantage après avoir calculé ses futurs revenus mensuels à la retraite (http://tinyurl.com/maxvym6). Deux sociétés financières montrent bien comment utiliser ce type de projections financières afin d'amorcer des conversations fructueuses entre clients et conseillers. S'appuyant sur des recherches menées par Environics Research, Standard Life a mis en ligne un «baromètre d'action». Après avoir répondu à 12 questions, l'internaute comprendra mieux les raisons (valeurs, attitudes, motivations) pour lesquelles il tarde à épargner (http://tinyurl.com/kk4lnhj). Pour sa part, la Financière Sun Life a lancé l'audacieux EnJeu Épargne pour les participants à des régimes collectifs de retraite. Conçu pour être joué avec des collègues, ce jeu à six niveaux vise à augmenter le degré de connaissance financière, et ultimement, le taux d'épargne des participants (http://tinyurl.com/mqfjxfr).

  • 1 juillet 2014 1 juillet 2014
  • 00:00

«Oui, vous payez des frais de rachat, mais c'est pour votre bien.» Voilà ce que vous pourrez répondre à d'éventuels clients mécontents de ces frais. Vous pourrez alors leur recommander la lecture d'une étude américaine, qui conclut que les fonds communs d'actions avec frais de rachat affichent un rendement supérieur de 1 à 1,4 % par an par rapport à leurs pairs (http://tinyurl.com/kp7k2rt). Selon les auteurs de l'étude, dès que ces fonds appliquent des frais de rachat, la composante «liquidités» diminue de 77 à 102 points de base par rapport aux fonds équivalents sans frais de rachat, ce qui permet d'investir davantage en actions et d'accroître les rendements. Une autre recherche pourrait également intéresser les clients plus audacieux que la moyenne : les fonds américains créés depuis moins de trois ans affichent un rendement supérieur de 0,9 % par an par rapport aux fonds qui ont au moins dix ans d'ancienneté. L'écart diminue avec le temps, de sorte que les fonds qui ont de trois à six ans d'ancienneté enregistreront des rendements annuels de 0,5 % supérieurs à ceux qui existent depuis au moins 10 ans. La raison : les nouveaux venus veulent faire leur marque en intégrant les dernières avancées de la recherche universitaire en gestion de fonds. Cependant, ils sont suffisamment prudents pour éviter les mauvaises surprises (http://tinyurl.com/l8nx7ta).

  • 1 juillet 2014 1 juillet 2014
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On raconte que lors de la Seconde guerre mondiale, la Royal Air Force (RAF) voulait améliorer la protection de ses bombardiers qui survolaient l'Allemagne et la pilonnaient. En examinant ses appareils au retour des combats, les experts de la RAF ont pensé qu'il fallait renforcer leurs ailes, puisque cette partie était la plus touchée par les tirs ennemis.Or, en choisissant de se concentrer sur les bombardiers survivants, les experts de la RAF s'étaient trompés de cibles. En effet, sur les avions qui avaient été abattus, c'étaient les réservoirs et les cabines de pilotage qui étaient percés -, autrement dit c'étaient ces équipements qu'il aurait fallu renforcer.

  • 1 juillet 2014 1 juillet 2014
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En 2013, l'industrie britannique du conseil financier a éliminé les commissions au bénéfice du paiement sur honoraires ou de celui d'un pourcentage de l'actif sous gestion. Un an plus tard, les consommateurs ne se bousculent pas au portillon, reconnaît le PDG du régulateur londonien, la Financial Conduct Authority (FCA) (http://tinyurl.com/q8azlyu). En effet, lorsque les conseillers disent avoir besoin de trois heures de préparation pour comprendre un dossier, d'une rencontre en face à face de 90 minutes et d'un suivi de 30 minutes, le tout facturé de 300 à 400 livres sterling (£) l'heure, la facture finale dépasse la capacité de payer de bien des gens. De fait, un récent sondage a permis de constater que 5 % des Britanniques seulement sont disposés à payer plus de 1 000 £ par an pour la prestation de conseils financiers. Et plus de la moitié d'entre eux (56 %) n'allongeront leurs billets qu'avec la garantie qu'ils ne perdront pas d'argent (http://tinyurl.com/kz86lnz) ! C'est pourquoi les banques délaissent le conseil auprès des épargnants qui ont un actif de moins de 100 000 £, ce qui, selon la société d'étude de marché The Platforum, a déjà entraîné la mise à pied de 5 000 conseillers en milieu bancaire (http://tinyurl.com/owgoo4m).

  • 1 juillet 2014 1 juillet 2014
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Plus on reporte l'âge de la retraite, plus la vie est belle chez les têtes blanches et grises, conclut une recherche basée sur des sondages réalisés aux États-Unis et en Europe. Les personnes qui continuent de travailler disent bénéficier d'interactions sociales enrichies et d'un sentiment accru d'autonomie. L'idée d'avoir un but est également plus forte, ce qui contribue à leur bien-être général. Les chercheurs précisent que les expériences de bénévolat comptent aussi pour du travail aux yeux des retraités, qui en retirent presque autant de bénéfices que d'un travail rémunéré. Les propriétaires d'entreprise affichent le taux de satisfaction le plus élevé (http://tinyurl.com/m4v67ws). Cela dit, il n'est pas donné à tous de continuer à travailler. Des chercheurs ont montré que les «jeunes» sexagénaires seront plus enclins à vouloir continuer de travailler s'ils ont de bons résultats en matière «d'intelligence cristallisée», un facteur de mesure des connaissances acquises et de l'expérience (http://tinyurl.com/m8kr24f).

  • 1 juin 2014 1 juin 2014
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Faites attendre vos clients plus de deux heures, et vous pourriez les perdre. En effet, deux clients fortunés sur trois n'attendront pas plus de deux heures le retour d'appel ou de courriel du conseiller. Et au bout de cinq heures, un sur deux aura épuisé toute sa patience. Les conseillers retardataires doivent absolument améliorer leur temps de réponse, puisqu'il s'agit de la raison principale du départ des clients fortunés vers d'autres cieux, révèle un sondage mené par Spectrem Group et Vanguard. Les conseillers doivent limiter le temps qu'ils passent sur les dossiers techniques au profit du temps qu'ils passent avec leurs clients, indique Spectrem. Par ailleurs, la qualité du conseil constitue la deuxième raison du départ de ces clients. Heureusement, les nantis comprennent que personne n'est tout-puissant, puisqu'une minorité d'entre eux seulement - 1 sur 20 - changera de conseiller s'il encaisse une perte dans son portefeuille à court terme (moins d'un an). Ce que recherchent ces clients convoités ? Des conseillers honnêtes, transparents, qui ont un bon historique de placement. La rémunération ne vient qu'au quatrième rang. Cependant, tous veulent qu'on communique avec eux au moins une fois par trimestre (http://tinyurl.com/jvpgfzw).

  • 1 juin 2014 1 juin 2014
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Plusieurs clients éprouvent de l'anxiété devant leurs conseillers, un phénomène qui s'accroît avec l'âge. Des chercheurs expliquent cet état par la difficulté à dévoiler ses petits secrets financiers, au même titre que les problèmes de santé qu'on n'aime pas aborder, même avec un médecin. Certains éprouvent même de la honte face à leur situation financière et craignent d'être jugés. Selon un sondage réalisé en Australie, une personne sur deux (46 %) éprouve des symptômes d'anxiété légère face à son conseiller, et une personne sur quatre, des symptômes d'anxiété de nature «modérée» à «grave» (http://tinyurl.com/m3ov9gj). Afin d'alléger cet inconfort, le regroupement de conseillers américains RIA Central recommande d'entamer les premières conversations par des propos légers, afin d'aider le client à relaxer. Ils suggèrent aussi aux conseillers de demander à leurs clients de cerner les sujets qu'ils estiment importants dans leur vie, de faire preuve d'empathie et de pratiquer l'écoute active (http://tinyurl.com/n4b5fs6).

  • 1 juin 2014 1 juin 2014
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En matière de préparation de la retraite, point de salut hors l'Institut québécois de planification financière (IQPF) ? C'est ce qu'on pourrait penser à la lecture de ce guide qui vise les épargnants de 25 à 45 ans désireux de préparer leurs vieux jours. Tout d'abord, le guide décrit les sources de revenus de retraite qui proviennent des gouvernements, ainsi que les divers types de régimes de retraite privés. Il rappelle les ravages de l'inflation afin de montrer l'avantage de la rente indexée. Par la suite, il propose des simulations afin de déterminer s'il est possible de prendre sa retraite avant 65 ans. Compte tenu de la complexité de ces simulations, les auteurs proposent au lecteur de consulter un planificateur membre de l'IQPF. Parmi les collaborateurs au guide, Hélène Berger, vice-présidente, communications, à l'IQPF ; Angela Iermieri, planificatrice et blogueuse chez Desjardins ; et Daniel Laverdière, Banque Nationale Gestion privée 1859 et ancien administrateur de l'IQPF. Question Retraite regroupe une vingtaine d'organisations dont la Régie des rentes, l'Autorité des marchés financiers, la Banque Nationale, Desjardins, la Financière Sun Life, et bien sûr, l'IQPF.

  • 1 juin 2014 1 juin 2014
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L'être humain aura-t-il un jour suffisamment d'argent ? Autrement dit, en atteignant un certain seuil de revenus, finirons-nous par éprouver un sentiment de satiété ? Non, affirment des chercheurs, qui constatent toutefois que plus on fait d'argent, plus on en veut et... plus on est heureux ! Après avoir passé au peigne fin des sondages Gallup menés dans 155 pays, les chercheurs constatent qu'une hausse de 1 % du revenu entraîne une augmentation équivalente du bien-être. C'est-à-dire que si notre revenu passe de 50 000 $ à 100 000 $ par an, on est deux fois mieux dans sa peau. Et la beauté de la chose, c'est qu'il n'y a pas de limite ! Plus on fait d'argent, plus la vie devient satisfaisante (http://tinyurl.com/mqedrmw). Cependant, un billet de Franklin Templeton Investments souligne que le conseiller joue un rôle clé dans la maîtrise du processus d'enrichissement. En effet, en matière de placement, la plupart des épargnants ressentent davantage la douleur de la perte que le bien-être du gain. En conséquence, ils ont tendance à investir de façon trop prudente et à échapper au cycle enrichissement-bien-être (http://tinyurl.com/lg8ffpo).

  • 1 juin 2014 1 juin 2014
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