Empire Vie a enrichi le paysage de l'assurance vie permanente avec participation en lançant AssurMax à la fin janvier. Dans sa publicité aux consommateurs, l'assureur rappelle que seulement 30 % de la population canadienne a un plan successoral. L'Empire Vie veut ainsi positionner le produit comme un moyen de couvrir les derniers frais et de laisser un héritage. L'assureur souligne également la possibilité d'accéder à des fonds d'urgence grâce au compte à participation. Le produit est disponible en deux versions : AssurMax 100, avec primes payables jusqu'à 100 ans, et AssurMax 20 primes, avec primes payables pendant 20 ans et valeurs de rachat garanties après 4 ans. Le capital assuré minimal est de 25 000 $ jusqu'à 65 ans, et de 10 000 $ pour les 66 ans et plus. Voici un exemple de primes mensuelles pour AssurMax 20, avec assurance conjoint payable au dernier décès et option de participation Protection enrichie maximale. Dans le cas d'une protection de 100 000 $ s'appliquant à un homme et à une femme non fumeurs, la prime sera de 89,54 $ à 45 ans ; de 158,87 $ à 55 ans ; et de 290,12 $ à 65 ans.
Les tests de personnalité sont de plus en plus utilisés pour faire un premier tri parmi des candidats à des postes. Aux États-Unis, de 60 à 70 % des candidats seraient systématiquement triés grâce à ce genre de tests (http://tinyurl.com/lpgd4ad). Ce phénomène touche les cabinets de conseillers, qui tentent de réduire la probabilité d'embaucher de mauvais candidats grâce à des tests de personnalité en ligne qui coûtent aussi peu que 40 $ l'unité (http://tinyurl.com/lje5kbw). Au fil de questions en apparence anodines, ces tests tentent par exemple de repérer les candidats qui pourraient devenir agressifs sous la pression (http://tinyurl.com/kdqjsyr). Cependant, cette méthode est loin de faire l'unanimité. Une personne sur deux obtiendrait des résultats différents si elle reprenait les mêmes tests deux ou trois semaines plus tard, étant donné qu'elle pourrait être dans un état d'esprit différent (http://tinyurl.com/3boke8). D'où l'intérêt pour les candidats de se pratiquer à donner les «bonnes réponses» en consultant des livres qui contiennent des tests de personnalité : les bibliothèques en regorgent.
Fin janvier, Foresters a éliminé le produit d'assurance vie avec participation VieFamille au bénéfice d'Avantage Plus. La police, qui vise spécifiquement le marché de la classe moyenne, prévoit un montant de capital assuré minimal de 10 000 $. La somme peut atteindre jusqu'à 5 M$. Avantage Plus comporte des valeurs de rachat dès la 6e année. Le produit est payable pendant 20 ans ou jusqu'à l'âge de 100 ans. Le client peut souscrire en avenant une temporaire de 10, 20 ou 30 ans, que ce soit pour lui-même ou pour son conjoint. Cette assurance temporaire peut bénéficier d'une tarification préférentielle pour les montants de 250 000 $ et plus, précise Foresters. Enfin, chaque enfant - jusqu'à 25 ans - peut faire l'objet d'une conversion privilégiée allant jusqu'à 10 fois la couverture, pour un maximum de 250 000 $. Les clients qui cessent de fumer peuvent bénéficier d'une réduction de prime pendant deux ans. Les taux pour non-fumeurs s'appliquent à partir de l'âge de 16 ans.
Connaissez-vous la «règle des deux pizzas» de Jeff Bezos, le patron d'Amazon.com ? Si vous avez besoin de plus de deux pizzas pour nourrir les participants d'une réunion de travail, c'est que l'équipe est trop nombreuse. Les consultants de Bersin by Deloitte prévoient que la simplicité sera une des grandes tendances de l'année 2015. Les équipes de travail devront être petites, de façon à favoriser la collaboration et l'innovation. Par ailleurs, la mode des grandes aires de travail ouvertes semble être passée. Bersin by Deloitte signale que ces bureaux sans cloisons causent beaucoup de stress parmi les employés (http://tinyurl.com/kh8mokn). Chacun a besoin de son espace, au point de tomber malade s'il en est privé. Les personnes qui partagent un espace commun avec plus de 24 collègues prennent davantage de journées de maladie, selon une enquête effectuée en Suède auprès de 1 850 employés. Il semble aussi que ces grands espaces nuisent aux tâches qui exigent de la mémorisation (http://tinyurl.com/m6f7e6x).
Le débat sur la notion de devoir fiduciaire dans le secteur de la vente de produits d'épargne-retraite fait rage aux États-Unis. Au début de janvier, des conseillers économiques de la Maison-Blanche ont lancé un pavé dans la mare, affirmant que de 5 à 10 % des économies de retraite des particuliers s'envolent en fumée en raison des conflits d'intérêts des conseillers (http://tinyurl.com/ohrydtn). Depuis 2010, le ministère du Travail tente d'instituer la règle du devoir fiduciaire (c'est-à-dire le devoir légal d'agir dans le meilleur intérêt des clients) pour le conseil relatif aux régimes de retraite individuels 401(k). Or, l'opposition à cette règle est très vive. Le lobby de l'industrie du courtage, la Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA), juge que si elle est imposée, sept millions d'Américains environ perdront l'accès au conseil financier, à l'image de ce qui s'est passé au Royaume-Uni (http://tinyurl.com/qelqeve). Ce parallèle n'a d'ailleurs pas échappé au Financial Times. Cité par le quotidien londonien, un planificateur de Pittsburgh affirme que «beaucoup de conseillers britanniques ont abandonné le métier, privant ainsi de nombreux investisseurs d'un conseil fort nécessaire» (http://tinyurl.com/kqp57h2). La SIFMA propose la divulgation de la structure de rémunération comme moyen de prévenir les conflits d'intérêts (http://tinyurl.com/ly38rfr). Le ministère du Travail devrait revenir à la charge ce printemps en proposant à nouveau d'implanter la notion de devoir fiduciaire dans la gestion des régimes de retraite.
Malgré les grands changements qui transforment nos sociétés, il serait toujours plus difficile pour les femmes de tirer leur épingle du jeu en milieu de travail. Une récente recherche montre qu'en contexte de négociation d'affaires, on serait porté à leur en passer des «petites vites». «En négociation d'affaires, on essaie de tromper davantage son vis-à-vis s'il s'agit d'une femme. Même les femmes tenteront toujours plus de tromper leur vis-à-vis si celui-ci est une femme plutôt qu'un homme», constatent des chercheurs américains (http://tinyurl.com/m96qkor). Cela pourrait découler d'un vieux stéréotype selon lequel les femmes seraient supposément plus naïves et moins compétitives que les hommes. Or, cette perception est erronée, affirme une autre recherche. D'après les auteurs, qui ont examiné 51 enquêtes sur ce sujet auxquelles ont participé plus de 11 000 individus dans cinq pays, les femmes sont meilleures négociatrices que les hommes si elles ont déjà de l'expérience en négociation et si elles connaissent d'avance les paramètres du marchandage. À ces conditions, elles n'auraient plus à se conformer à des attentes sociales qui exigent, de leur part, la «douceur» de la collaboration (http://tinyurl.com/m534jtk).
La rémunération à honoraires a le vent dans les voiles. Toutefois, tous ne sont pas convaincus de sa pertinence. Chez nos voisins du Sud, l'autorité de réglementation des marchés financiers, la Securities and Exchange Commission (SEC), s'est demandé si certaines firmes de courtage en valeurs mobilières ne seraient pas en train d'effectuer des transferts non appropriés de comptes à commissions vers des comptes à honoraires. La SEC entend par reverse churning le fait de transférer des comptes à commissions vers des comptes à honoraires à la seule fin d'augmenter les revenus du conseiller et de la firme qui l'emploie. Les comptes à commissions visés par le reverse churning sont ceux dans lesquels les clients font peu de transactions. La SEC prend le reverse churning très au sérieux, à tel point qu'il fait partie des priorités de l'année 2015 de son Bureau de la conformité et des examens (http://tinyurl.com/lhyx5ga). Outre la SEC, l'organisme d'autoréglementation de l'industrie américaine du courtage, la Financial Industry Regulatory Authority (FINRA), aurait également commencé à se pencher sur le phénomène du reverse churning, selon un important bureau d'avocats (http://tinyurl.com/q67d648).
Les hommes obèses font 18 % moins d'argent que les hommes qui n'ont pas de surplus de poids. C'est ce qu'ont constaté des chercheurs qui ont examiné les dossiers médicaux de 145 000 Suédois pendant 20 ans, soit entre le début de leur service militaire, au sortir de l'adolescence, et le moment où ils ont atteint la fin de la trentaine. Les chercheurs ont pu consulter leurs déclarations de revenus (http://tinyurl.com/lcueym2). C'est injuste, mais l'apparence a beaucoup d'effet sur les revenus, confirme une autre étude. Selon celle-là, les courtiers immobiliers qui ont un «beau» visage obtiennent de meilleures commissions de ventes. Parce qu'ils projettent une image de gagnants, ils réussissent à vendre leurs maisons à des prix plus élevés que les autres (http://tinyurl.com/njv4jsa). Mais attention gens normaux, tout n'est pas perdu ! Selon une recherche publiée dans la revue Psychological Science, les personnes à l'apparence ordinaire sont celles qui inspirent le plus confiance (http://tinyurl.com/luf6tna). Voilà qui rassurera les lecteurs de ce journal qui doivent créer des liens de confiance afin de gagner leur vie, mais que la nature n'a pas gratifiés d'un physique d'Apollon ou d'Aphrodite !
La popularité des séries de fonds communs qui permettent la négociation des honoraires entre un conseiller et son client s'accroît.«La demande de séries qui permettent les honoraires négociés est une tendance importante dans l'industrie», affirme Éric Hallé, vice-président régional, Est-du-Canada chez Fonds Dynamique.
Les auteurs veulent expliquer comment «créer le bonheur» qui mène à la réussite. Cette recette comporte plusieurs ingrédients : écouter les autres ; penser à soi-même afin de pouvoir penser aux autres ; avoir des valeurs qui nous rapprochent des autres au lieu de créer des distances ; travailler à développer son charisme. Les auteurs citent des exemples tirés de leur expérience à titre de coachs en entreprise et d'experts en communication. Ils nous présente aussi l'évolution de «Natalia» vers la réussite, le cas fictif d'une jeune diplômée en marketing qui prend un soin jaloux de sa carrière. Ce livre nous amène à réfléchir à notre potentiel et à la façon de mieux l'exploiter.