Rappelons que très peu de pays bénéficient de cette note, soit moins de 15 dans le monde. Or, la demande est tellement élevée que Ricardo Caballero craint que des actifs risqués ne soient éventuellement «transformés» en titres «sans risque» grâce à des techniques sophistiquées d’ingénierie financière, à l’image des fameux «subprimes» de 2008.

Cet économiste, l’un des 100 les plus cités de la planète, redoute également que les assureurs américains ne se lancent dans des stratégies de placement risquées afin de résoudre la quadrature du cercle des très bas taux d’intérêt et de hausser ainsi leurs marges bénéficiaires.