Marché de vendeurs en mutation

Voici ce que les conseillers en plein exercice, en assurance et en épargne collective avaient à dire sur le sujet.

Plein exercice

Toutes les divulgations (disclosures) que nous faisons maintenant aux clients n’apportent rien. C’est trop complexe et trop long. Bref, ce n’est pas assez efficace.

Simplifier les procédures de travail et mieux communiquer.

Simplifier les structures. Être à l’écoute des firmes et des intervenants. Les organismes de régulation ont un biais favorable pour le public. Ils devraient regarder des deux côtés de la barrière.

Il faut augmenter la transparence. C’est nécessaire.

Faire plus de campagnes publicitaires afin de mieux informer les clients.

Arrêter de s’attarder à ce que font les représentants et regarder du côté des dirigeants d’entreprise.

Améliorer son image.

Actuellement, il a plus de personnes dans le domaine de la conformité que dans les back-offices.

Faire un meilleur suivi auprès des clients.

Une meilleure communication en général. Mieux informer les clients et les conseillers.

Créer des groupes de discussion avec les conseillers sur le terrain pour obtenir de la rétroaction, et ainsi, connaître les besoins. Intégrer des représentants de petites firmes aux conseils d’administration des organismes de réglementation pour éviter que les décisions favorisent uniquement les grandes banques.

Éduquer le grand public. Arrêter les fraudeurs qui agissent dans l’industrie et s’assurer que tout le monde est bien renseigné sur les produits.

Mieux informer le public lorsque des inspections ont lieu dans une entreprise.

Assurance

Communiquer davantage, donner plus de renseignements par courriel.
Réduire les frais. On paie des frais pour ceux qui font des gaffes. Ça devient fatigant.

L’industrie devrait mieux présenter et promouvoir son apport à l’économie.

Réduire le nombre d’examens et de permis, parce qu’il y en a trop.

D’ailleurs, ce serait une bonne idée de jumeler le permis d’assurance collective au permis d’assurance de personnes, au lieu de les séparer.

Les règles de conformité sont adéquates. Cependant, il y a trop de paperasse.

Il est important de mieux connaître ce qui se passe sur le terrain. Cela vaut mieux que d’être toujours dans son bureau.

À tout le moins, les responsables des procédures de conformité devraient essayer de mieux comprendre la réalité des conseillers. Agir davantage comme un appui aux conseillers.

Mieux sensibiliser les représentants et rendre les polices plus adéquates
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Alléger les procédures de conformité. La somme de travail est impossible à accomplir. Un exemple de lourdeur : si on rencontre un client et que rien ne ressort de cette rencontre, il faut quand même tout noter, car les organismes de réglementation risquent de nous questionner à ce sujet.

On est très sévère au Québec en matière de conformité.

Embaucher des personnes qui ont les bonnes compétences pour travailler dans leur domaine. Certaines personnes n’ont pas les permis adéquats. De plus, il faudrait mieux éduquer la population en matière d’assurance.

Favoriser la communication entre les différents intervenants du milieu.

Actuellement, c’est géré par un politicien qui ne comprend pas l’industrie.

Sensibiliser les professionnels et mieux les former. Ils comprendront alors mieux la loi.

Les organismes de réglementation devraient être plus à l’écoute de l’industrie. Ils imposent des règles sans consulter les institutions.

Les autorités devraient être plus strictes et appliquer des sentences plus sévères, afin d’éloigner les rapaces du domaine.

Mieux éduquer la clientèle en matière de prêts et de placement.

Poursuivre l’éducation des épargnants.

Arrêter de réglementer.

Épargne collective

Les processus en place sont adéquats et nous les suivons. Il n’y a rien à faire de plus.

Il est important que les cas de fraude soient publiés rapidement dans les journaux. Cela nous permet d’être au courant des dernières manœuvres frauduleuses.

Il faudrait mettre davantage l’accent sur les domaines de spécialisation dans les études plutôt que les études en général. Une fois que l’étudiant a terminé ses études, c’est notre rôle de les former, car les connaissances qu’ils ont acquises ne correspondent pas toujours aux besoins de l’industrie. Par exemple, le médecin qui vient de finir ses études n’opère pas dès sa première journée. Il perfectionne ses compétences auparavant.

L’industrie devrait se concentrer davantage sur les clients. De plus, il faudrait moins de déplacements et moins de paperasse.

Je souhaiterais qu’il y ait plus d’enquêteurs pour faire davantage d’inspections et s’assurer qu’il n’y a plus de peddlers dans le marché. Ils nous font une mauvaise réputation.

Ça devrait être mieux balancé sur le plan de la conformité. Il y a trop d’extrêmes en ce moment.

Plusieurs points devraient être améliorés, comme la rapidité d’action et l’éducation financière du public. Ainsi, quand on magasine quelque chose, on fait d’abord des recherches, et quand on est prêt à acheter, on veut pouvoir agir rapidement. De plus, nous devrions mieux promouvoir nos produits.

Il faudrait revoir ou sinon abolir le règlement numéro 13 de l’AMF (le règlement sur les titres similaires à celui de planificateur financier). Le titre de gestionnaire en patrimoine privé n’est pas le même que celui de planificateur financier.

J’ai l’impression que les fonctionnaires de l’AMF ne font aucun effort pour nous aider. Ils nous négligent carrément et sont difficiles à joindre. Nos demandes ne sont pas traitées rapidement, de sorte que nous perdons beaucoup de temps.

L’AMF doit s’assurer d’appliquer les mêmes règles pour tout le monde. Il faut aussi essayer de maintenir les règles de conformité essentielles et alléger la gestion de la paperasse pour ces règlements.

Il faut appliquer les règlements le plus rigoureusement possible.

Grâce à tous les organismes de surveillance, l’encadrement de l’industrie est sécuritaire. On peut continuer tel quel.

Assurer un meilleur suivi.

Faire des vérifications sur place, un peu à la façon des clients fantômes (mystery shoppers). Ce sont quand même des organismes de régulation.

Simplifier les processus.

Avoir plus de formation.

Les organismes de réglementation devraient doser la réglementation selon les risques applicables à chaque membre.

Mieux prendre en considération le travail de représentant. Faire davantage de campagnes publicitaires pour responsabiliser les clients.

Mieux se concerter afin d’être en mesure de faire valoir notre point de vue auprès des organismes de réglementation.

Plusieurs points devraient être améliorés, comme la rapidité d’exécution et l’éducation financière du public. Ainsi, quand on magasine quelque chose, on fait d’abord des recherches, et quand on est prêt à acheter, on veut pouvoir agir rapidement. De plus, on devrait mieux promouvoir nos produits.

Photo Bloomberg