« Toutefois, selon la dernière information transmise, l’enquête menée par les services de police a révélé que le total de l’appropriation était d’au moins 215 000 $ », peut-on lire dans le document.

Les gestes reprochés se sont produits à Saint-Romuald entre/vers mars 2012 et avril 2014. Yvan Baron a commis ces fautes, alors qu’il était représentant en assurances et avait, à ce titre, fait souscrire à son employeur, pour qui il agissait à titre de commis-comptable, des polices d’assurance.

« Il a émis 250 chèques à son ordre personnel qu’il a signés en imitant la signature de la personne dûment autorisée à cette fin, à l’insu de celle-ci », précise la CSF dans un communiqué.

L’entreprise victime en question a aussi intenté des poursuites civiles contre Yvan Baron. Ce dernier a reconnu ses fautes et n’avait pas d’antécédent judiciaire.

Dans sa décision, le comité de discipline a souligné « que les gestes commis par Yvan Baron se sont échelonnés sur une période d’environ deux ans, ce qui ne laisse aucun doute quant à la présence de préméditation et d’intention malhonnête de sa part ».

En plus d’être radié de façon permanente, il a été condamné au paiement des débours.