« Je suis d’avis qu’un Québec financier qui aspire à plus de vigueur, et à plus de dynamisme, doit soutenir l’audace de ceux et celles qui choisissent de relever le défi de l’entrepreneuriat, dans un contexte où la concurrence est vive et la réglementation complexe », a-t-il déclaré, justifiant ainsi le maintien des crédits d’impôts pour le démarrage de sociétés de services financiers annoncés par les libéraux au printemps 2012.
Estimant que le secteur financier contribue « de manière décisive » à l’économie, il a dit vouloir appuyer le développement de cette industrie, soutenant que le financement des grands projets et l’épargne personnelle y gagneront.
Réglementation
Le ministre Marceau a insisté sur l’importance « d’un cadre réglementaire adéquat et moderne », chapeauté par l’Autorité des marchés financiers.
À cet égard, il a relaté trois des nombreux chantiers sur lesquels le régulateur planche : les règles prudentielles issues des gouvernements du G20 à la suite de la crise financière de 2008, l’harmonisation des règles en valeurs mobilières et « la défense de nos prérogatives constitutionnelles » face à la volonté d’Ottawa de doter le pays d’un régulateur nationale, et la réforme du Fonds d’indemnisation des services financiers.
Enfin, le ministre Marceau a réitéré qu’au moins un des nombreux rapports d’application des lois encadrant les services financiers (assurance, coopératives financières, distribution des produits et services financiers, etc.) serait déposé pendant la saison parlementaire courante, qui se termine le 30 mai prochain.
« Je ne peux vous dire de quelles lois il s’agit avant de les avoir déposées à l’Assemblée nationale, mais je peux vous garantir qu’au moins un rapport » sera disponible « sous peu ».
En entrevue à Finance et Investissement, en décembre, le ministre affirmait que plusieurs rapports d’application des lois d’encadrement du secteur financier, qui servent de base à d’éventuelles révisions législatives, seraient déposés « très prochainement ».