Cette préférence, de la part de 75 % des répondants interrogés, est principalement dictée par des questions de confiance et l’aspect pratique, explique le sondage portant sur les perturbations liées aux technologies dans le secteur des services financiers.
« Les banques déjà établies sont bien positionnées pour offrir de nouveaux services financiers numériques à leurs clients grâce aux relations de confiance qu’elles entretiennent avec ces derniers et au niveau élevé d’adoption des nouvelles technologies », a commenté Kevin Poe, vice-président et responsable mondial du secteur des services bancaires de détail chez CGI.
Les institutions qui adoptent rapidement les nouveaux services numériques et leurs technologies seront donc en mesure de fidéliser, voire même d’accroître leur clientèle. À l’inverse, les banques traditionnelles qui tardent à agir courent le risque de perdre leurs clients au profit d’une institution rivale ou même d’une entreprise de technologies financières, indique le sondage réalisé auprès de consommateurs dans huit pays, dont le Canada, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.
Les fintechs devront par conséquent trouver des moyens de surmonter ces obstacles, « notamment en établissant des partenariats avec les institutions déjà en place », suggère Kevin Poe.
La protection des données est de loin (78 %) la technologie financière à laquelle les clients accordent le plus d’importance. Un résultat qui reflète les inquiétudes liées aux cyberattaques et au vol d’identité, de données ou d’argent.
La gestion des finances personnelles (61 %), les paiements mobiles (51 %) et l’expérience numérique personnalisée (47 %) sont parmi les autres types de technologies financières qui retiennent l’attention d’un grand nombre de clients. À l’opposé, le crédit entre particuliers (34 %), les conseillers en ligne (31 %) et l’évaluation de crédit non conventionnelle (30 %) revêtent peu d’importance pour les répondants.
Il y a toutefois une différence notable entre la connaissance d’un service financier numérique et leur utilisation. Les institutions financières ont ainsi « encore beaucoup à faire pour convaincre les consommateurs, même ceux qui se disent intéressés, de passer de la simple connaissance à la réflexion, puis à la consommation », note le sondage.