Le groupe bancaire appartient partiellement au public britannique depuis qu’il a eu besoin d’une bouée de sauvetage pour survivre à la crise économique. Il fait depuis l’objet de pressions pour abaisser ses coûts.

Ses dirigeants s’étaient engagés, il y a trois ans, à maintenir un niveau constant de succursales, en dépit des réductions. Le chef de l’exécutif Antonio Horta-Osorio a indiqué mardi que cette stratégie a maintenant été modifiée.

Les fermetures toucheront environ un dixième du réseau de 2000 succursales de la banque. La Lloyds a précisé que plusieurs fermetures surviendront dans ces villes où elle compte plus d’une succursale.

La banque s’attend à voir ses clients continuer à migrer vers les services en ligne et les guichets automatiques, au détriment des contacts en personne dans une succursale. Elle prévoit investir 1,6 milliard $ US dans les technologies numériques au cours des trois prochaines années.

Le représentant syndical Rob MacGregor estime que le salaire des patrons devrait lui aussi être sabré, si le service à la clientèle est touché et que des emplois sont perdus.

La Lloyds a affiché un bénéfice net de 693 millions de livres sterling au troisième trimestre, après avoir épongé une perte de 1,3 milliard de livres un an plus tôt en raison de charges non récurrentes importantes.