Alors que les politiques fiscales et monétaires devraient favoriser la naissance de l’inflation un peu partout dans le monde, le niveau des prix reste stable, écrit BCA dans son rapport : « C’est difficile d’envisager que l’inflation prenne de la force alors que l’activité économique est si faible. »

En fait, les prix des produits échangés à l’échelle mondiale chutent alors que les salaires ne progressent que faiblement : « Il y a plus de déflation que d’inflation dans l’air présentement et nous ne nous attendons pas à ce que ça change bientôt ».

BCA Research souligne également que, malgré que l’inflation semble au neutre, les politiciens et les dirigeants de banques centrales sont prêts à faire face à davantage d’inflation si cela pouvait permettre d’obtenir davantage de croissance économique.

« En d’autres mots, une croissance économique plus rapide est une condition préalable pour à un problème d’inflation majeur, mais une économie qui va mieux va déclencher un resserrement des politiques monétaires et fiscales », résume BCA.

Selon la firme, il ne faut pas être naïf et croire que les banquiers centraux croient qu’une inflation importante et durable serait une solution désirable aux niveaux actuels de dette.