L’institution établie à Montréal a dévoilé mercredi un bénéfice net de 45,7 millions de dollars (M$), ou 1,43 $ par action, comparativement à 41,2 M$, ou 1,34 $ par action, à la même période l’an dernier.

Abstraction faite des éléments non récurrents, elle a engrangé un profit ajusté de 46,7 M$, ou 1,46 $ par action au cours de la période de trois mois terminée le 30 avril dernier, en progression de 10 %.

« Nous avons tiré parti de l’amélioration des conditions de marché des capitaux et de la qualité constante de notre portefeuille de prêts, a souligné le président et chef de la direction de la banque, François Desjardins, par voie de communiqué. De plus, nous avons exercé un contrôle rigoureux des dépenses pour accroître notre efficacité dans un contexte de taux d’intérêt qui soulève des défis intéressants. »

Cette performance trimestrielle de la Banque Laurentienne a dépassé les attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui tablaient sur un profit ajusté de 1,73 $ par action.

Stimulées par la hausse du revenu net d’intérêt, ses recettes totales se sont établies à 226,8 M$, en progression de 3 %.

Contrairement à la majorité des banques canadiennes, l’institution, dont le portefeuille de prêts n’est pas directement exposé au secteur pétrolier et gazier, a vu ses provisions sur prêts douteux poursuivre leur diminution. Elles ont fléchi de 28 % pour s’établir à 5,8 M$.

Le rendement des capitaux propres, un indicateur de rendement clé dans le secteur financier, s’est chiffré à 12,5 %, alors qu’il avait été de 11,8 % lors du deuxième trimestre de l’exercice 2015.

Par ailleurs, la Banque Laurentienne a relevé de deux cents sont dividende, qui s’établit à 60 cents par action, une annonce conforme aux attentes des analystes.